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Taxes, dettes… : un jour historique pour l’Europe…

Taxes, dettes… : un jour historique pour l’Europe…

Emmanuel Macron s’est félicité du plan de relance européen, signé à Bruxelles par les 27 Etats membres de l’UE. 

Les 27 membres de l’Union européenne ont validé le principe d’un fonds de relance de 750 milliards d’euros. Ce plan crée une dette commune et s’adosse à un budget pluriannuel de l’UE (2021-2027) de 1 074 milliards d’euros. Il se compose en partie de 390 milliards de subventions qui seront données aux Etats les plus touchés par la pandémie. Outre ces subventions, 360 milliards d’euros sont envisagés pour des prêts, remboursables par chaque pays bénéficiaire. Le remboursement de cet argent se fera en commun, selon la richesse de chacun, et non pas selon ce qu’il utilise. En ce sens, il s’agit d’un progrès de l’intégration européenne (que l’on soit pour ou contre) et donc d’une nouvelle atteinte à la souveraineté nationale.

La France devrait percevoir 40 milliards d’euros, étant le troisième bénéficiaire après l’Italie et l’Espagne. Le contribuable français ne paierait pas cette dette, « mais de grandes entreprises internationales, parfois européennes, qui aujourd’hui ne sont pas assez sollicitées et qui vont payer par la fiscalité européenne que nous allons bâtir », insistait Macron. 3 taxes sont à l’étude : sur le plastique non recyclé, sur le carbone, sur les géants du numérique. Les deux premières concerneront évidemment à terme les citoyens.

Il suffisait d’un « virus », comme l’annonçait en 2009 Attali, mentor de Macron, dans L’Express :

« On devra mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial. C’est d’ailleurs par l’hôpital qu’a commencé en France la mise en place d’un véritable Etat. En attendant, on pourrait au moins espérer la mise en œuvre d’une véritable politique européenne. »

Via Présent

Le RN dénonce cette nouvelle atteinte à la souveraineté :

Le dispositif qui est prévu, heurte directement et gravement les intérêts français :
– La France va contribuer à un fonds dont elle perdra la maîtrise d’affectation ;
– La France va contribuer à un fonds en étant contributeur déficitaire.

[…] Pour l’avenir, le principe de la mutualisation de dettes qui est béatement et unilatéralement acté par M. Macron, ouvre la voie à un impôt européen pour rembourser la dette commune. Cette décision n’est pas seulement contraire à tous les traités européens, elle est, pour les Français, un déni de démocratie manifeste et inacceptable.

Il faut aussi souligner que le consentement des Pays-Bas, Autriche, Suède et Danemark, a été acheté à coups de rabais sur leur contribution nationale. Ces rabais, invention des Britanniques qui devaient disparaître avec le Brexit, ont non seulement été maintenus mais augmentés : ces ristournes sont à la charge de tous les autres pays, et en particulier à la charge des contribuables français vu la taille du PIB de l’Hexagone dans la richesse européenne.

La PAC subit les aléas de cette négociation : le fond de relance rurale a été divisé de moitié de 15 à 7,5 milliards d’euros.

https://www.lesalonbeige.fr/taxes-dettes-un-jour-historique-pour-leurope/

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