Tous les européens s’en foutent, égoïstement, car cela n’arrive pas près de chez eux !
« Cela coûte un pognon de dingue » avait affirmé le Docteur Micron.
Il parlait surtout du déficit de la Sécurité Sociale et de la santé hospitalière. Mais au cours des semaines on a donc appris que le Pouvoir décidait d’attribuer des dons, des aides, des subventions ou des prêts garantis par l’Etat à différents secteurs de l’économie française, par dizaines de milliards d’euros. Tout cela afin de tenter de sauver des dizaines de milliers d’entreprises et des centaines de milliers d’emplois.
Afin de trouver grâce aux yeux d’une partie des électeurs, le gouvernement Français a promis la distribution de différents hochets et des breloques :
- Des primes pour ceux qui ont soigné les malades et ceux qui participaient à la chaîne alimentaire.
- Un défilé des soignants le 14 juillet sur les Champs-Elysées.
- La construction d’un mémorial consacré aux victimes de l’épidémie
- Sur proposition de loi du député Philippe Gosselin, création d’une médaille Covid 19.
- D’autres élus aimeraient que le personnel médical décédé du virus reçoive la Légion d’Honneur et que sur leur tombe on inscrive « Mort pour la France ».
Dans ce concours des idées farfelues, on pourrait proposer un jour férié et payé en mémoire au « Printemps du Corona virus » ou encore une semaine annuelle de « Confinement Général » pour rendre hommage à ces « héros qui ont vaillamment combattus le Covid-19 ».
CE N’EST PAS LE COVID-19 QUI SERA RESPONSABLE DE LA FAILLITE DES SOCIETES.
C’est la stratégie imbécile du Docteur Micron et de ses complices les eurocrates de Bruxelles, soutenus par les adeptes du Nouvel Ordre Mondial, de mettre l’économie européenne à genoux !
Et pour ne rien arranger, un chaos pétrolier s’est invité dans la crise sanitaire, aggravant les conséquences économiques au niveau mondial. Cette guerre de l’Or Noir, entre l’Arabie Saoudite et la Russie contre les Etats-Unis ont fait plonger le baril de Brent à 50% de sa valeur en 12 mois. Au prix actuel de 37 USD pour le Brent et de 35 USD le WTI américain, les puits de pétrole ou gaz de schistes aux USA ne sont plus rentables (il leur faut au minimum 50 USD/baril). D’ailleurs il y a eu 24 faillites de sociétés pétrolières américaines en 2107 déjà, puis 28 en 2018 et 42 en 2019. Donald Trump va avoir beaucoup de soucis avec ce secteur primordial aux USA qui constitue une base électorale importante pour sa réélection en Novembre 2020.
Les arrêts des secteurs économiques dans la plupart des pays vont conduire les plus pauvres vers une descente aux enfers. En effet, les cours des matières premières, ressources indispensables pour les pays sous-développés, africains ou asiatiques, ont chuté depuis un an : propane -30% ; lait -25% ; laine -40% ; thé -33% ; coton -15% ; blé -20%.
A l’inverse, on observe sur un an une hausse de l’or + 35% ; uranium + 38% ; huile de palme +20% ; riz + 40% ; café + 14%.
Mais en général, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, et Afrique du Sud), encensés par les mondialistes il y a encore peu, vont avoir de très grosses difficultés économiques, financières et sociales dans les mois à venir.
Depuis quelques semaines, partout dans le Monde et surtout en Europe, on assiste à une distribution massive de milliards de dollars ou d’euros pour « une relance de l’économie » moribonde.
Un indicateur qui anticipe l’évolution du commerce mondial est le Baltic Dry Index (BDI) concernant les prix du fret maritime des marchandises non liquides sur les mois à venir. D’un plus haut le 07/06/2010 à 4060 points, il était redescendu à 2278 points le 16/12/2013, puis à 1173 le 10/08/2015, à 970 le 09/04/2018, pour remonter à 2424 le 09/09/2019 et chuter à 394 le 10/02/2020 et s’inscrire à 504 points ce 29 mai. On peut en déduire que les échanges mondiaux -hors pétrole et gaz- ne vont pas connaitre un développement remarquable les 6 prochains mois.
Tous les patrons européens, mais aussi ailleurs sur la Planète se font du souci, surtout dans les TPE et les PME, mais également dans l’organisation de grandes manifestations comme les rencontres de rugby, de tennis, de la Formule 1, des corridas, de pelote basque, des Festivals de tous genres, en plus des secteurs du théâtre ou du cinéma et bien sûr du tourisme et des transports aériens, toutes ces activités étant entourées de millions d’emplois indirects.
Après avoir entendu une litanie de chiffres à propos des contaminés, des hospitalisés et des morts du Covid 19, on va avoir droit à un bilan catastrophique de faillites de société, dont certaines étaient en mauvaise posture déjà fin 2019.Après XL Airways et Aigle Azur, Thomas Cook Airlines et Germania l’an dernier, ce sont les compagnies aériennes Avianca, Latam, Virgin Australia et Flybe qui ont mis la clef sous la porte et envoyé des dizaines de milliers de travailleurs au chômage.
Les bourses et les spéculateurs se sont déchainés ces derniers mois. Le Dow Jones américain qui atteignait 29.398 points le 14/02/2020 avait plongé à 18.440 points le 23/03/2020 et remontait à 25.460 points ce 1er juin. L’indice japonais Nikkei à 23.688 points le 14/02/2020 se situait ce 1er juin à 22.062 points, loin de son maximum de de 38.915 points fin 1989. Quant au CAC 40, à 3920 points le 23/03/2020 il remonte à 4775 points ce 1er juin, loin de ses records de fin 2019 à presque 6000 points.
On peut craindre une récession sévère de l’économie dans les prochains mois, confirmée par les chiffres récents déjà connus, comme en France les 853.000 chômeurs supplémentaires pour le seul mois d’avril. Le total des chômeurs français indemnisés se chiffre à presque 6 millions ! Combien de bataillons de demandeurs d’emploi vont-ils s’y ajouter en mai, juin et juillet, conséquences des dizaines de milliers de fermetures d’entreprises incapables de surmonter financièrement les décisions désastreuses des crétins qui nous gouvernent ? Si certains prennent pour argent comptant l’étude de l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques, publiée le 20 avril, qui prévoyait un chômage de 460.000 personnes supplémentaires de mi-mars à mi-mai 2020, ils se trompent lourdement, grugés par des bureaucrates incompétents.
En Marche vers le gouffre financier.
Bien évidemment, des millions de personnes vont avoir de grosses difficultés à honorer leurs emprunts divers (immobiliers, automobiles, crédits à la consommation, découverts bancaires) ou dans l’impossibilité de rembourser leurs prêts. Un coup d’œil sur la situation aux Etats-Unis peut nous en donner un aperçu. Dans le précédent numéro de la revue S.N, nous avions annoncé : « Si Trump peut se vanter d’avoir un chômage sous les 5%, une croissance du PIB de 2% et une autosuffisance pétrolière, en contrepartie il ne parle pas d’une dette publique qui augmente de 1.000 milliards de dollars tous les ans, ni d’un déficit commercial annuel de 620 milliards de dollars et d’une réindustrialisation en berne (en 2019 il y avaient 15 millions de travailleurs en moins par rapport à 2000) ».
Trois mois plus tard, où en sommes-nous ? La population active ne représente plus que 123 millions de travailleurs (soit 35 millions de moins qu’en l’an 2000). Les inactifs sont 117 millions (soit 37 millions de plus qu’en 2000). Les sans-emploi/chômeurs sont 43 millions et représentent un taux de chômage de 35% ! 37 millions d’américains reçoivent des bons alimentaires. Le déficit commercial s’élève à 833 milliards de dollars depuis le début de l’année, contre 620 milliards en 2019. La dette publique américaine augmente de 1.000 milliards de dollars TOUS LES MOIS, à comparer aux 1.000 milliards annuels, précédemment. Dans ces conditions, il ne faut pas être diplômé de l’ENA ou de Polytechnique, pour prévoir une catastrophe bancaire et financière américaine dans les prochains mois, due à l’impossibilités des gens à payer leurs loyers ni leurs emprunts qui, fin mai, s’élèvent à 20.530 milliards de dollars (62.263 dollars par habitant). A cela il faut rajouter 1.675 milliards de prêts aux étudiants (soit un emprunt de 37.750 dollars par étudiant) et les crédits par cartes bancaires de 1.010 milliards (soit 6.550 dollars par détenteur). Ces bombes à retardement risquent de péter dans « le monde d’après » en pleine figure des gourous de la mondialisation heureuse. Et ce n’est pas le succès de SpaceX vers la station orbitale ISS ce 30 mai qui rétablira le déficit chronique américain, ni améliorera le prix du baril de pétrole, ou encore procurera un job aux millions de sans emploi dans les six prochains mois.
Il va sans dire, mais cela vaut encore mieux de l’écrire : « si nous allons vers un krach prévisible du système bancaire et financier, ce n’est pas la faute au virus en lui-même (le monde a bien su et pu surmonter des pandémies bien plus graves et mortelles dans le passé) mais UNIQUEMENT A CAUSE DE DECISIONS ABERRANTES ET STUPIDES imposées par des crétins arrogants à leurs populations tétanisées et terrorisées, grâce à une propagande mensongère et une désinformation qui interdisait toute réflexion de bon sens. »
Après la période dramatique de la réclusion à domicile, dénommée « confinement » par le Nouvel Ordre Mondial, nous allons assister à la surveillance et au contrôle des citoyens à l’aide de l’Intelligence Artificielle (I.A), les algorithmes, les caméras de surveillance innombrables, les applications télé numériques et le stockage des données personnelles par un nouveau Ministère de la Vérité. Ce sera bien entendu pour « votre sécurité et votre bien ».