N’en déplaise au calamiteux Dupond-Moretti et à ses camarades de la classe politico-médiatique qui se refusent toujours à admettre que notre pays est en proie à un ensauvagement croissant et s’obstinent – pour des raisons purement idéologiques – à parler pudiquement d’« incivilités », le week-end qui vient de s’écouler, avec son lot effrayant d’agressions violentes, meurtres et autres règlements de comptes entre bandes ethniques, a une nouvelle fois apporté la preuve que notre pays, hélas, sombrait chaque jour un peu plus dans la barbarie.
« Un Libyen et un Tunisien en situation irrégulière »
C’est ainsi que dimanche midi, dans le quartier de La Paillade à Montpellier, trois « jeunes » âgés de 20 à 30 ans ont été blessés à l’arme blanche au niveau du dos et du visage lors d’une violente bagarre opposant deux bandes ethniques de cette zone de non-France. La nuit précédente, déjà, un jeune « de nationalité étrangère », âgé d’une vingtaine d’années, avait trouvé la mort dans le métro lyonnais après avoir été poignardé au cœur et subi une tentative d’égorgement de la part de deux individus rapidement interpellés par les agents de la BAC, grâce à des témoins qui avaient assisté à la scène. Selon le syndicat de police Synergie-Officiers, les deux suspects, arrêtés « en état d’ébriété », en possession d’« un couteau taché de sang » et alors qu’ils tentaient de « négocier les tarifs de prostituées », sont « un Libyen et un Tunisien en situation irrégulière ». Petite précision des policiers : pendant que l’un des deux agresseurs tentait d’égorger la victime avec un tesson de bouteille, le second le poignardait directement au cœur…
« Le visage dissimulé derrière un hidjab »
Un peu plus tôt dans la journée de samedi, mais cette fois-ci en Seine-Saint-Denis, les secours découvraient dans un immeuble de Rosny-sous-Bois le corps sans vie d’un individu âgé de 29 ans présentant au moins une blessure par balle à l’abdomen, probablement à la suite d’un règlement de comptes entre bandes ethniques. Dépêchée sur les lieux, la police a rapidement interpellé et placé en garde à vue deux suspects âgés de 22 et 23 ans qui se trouvaient avec le défunt, et cherchait à déterminer lundi matin si la victime avait été tuée à cet endroit ou si elle avait été déplacée. Quant à la mairie, interrogée par Le Parisien, elle a confié – très sérieusement – de son côté : « depuis quelques années, nous avons des soucis avec cette rue. Beaucoup de riverains nous remontent un possible trafic de drogue. La situation y est tendue »… Enfin, autre fait marquant de ce énième week-end de sauvagerie d’importation : vendredi soir, à Paris, un individu vêtu « d’une longue tunique et le visage dissimulé derrière un hidjab » faisait brutalement irruption sur la place Lachambeaudie, et tirait à plusieurs reprises avec un revolver au milieu des badauds (heureusement sans faire de victimes), avant de prendre la fuite à scooter avec l’aide d’un complice. Une attaque qui, selon les premiers éléments de l’enquête et l’exploitation de la vidéosurveillance du quartier, visait semble-t-il un autre individu qu’il poursuivait et qui aurait réussi à prendre la fuite sans être touché par les projectiles.
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 21 septembre 2020