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Covid : il y a bien une deuxième vague, celle des bouffées délirantes

Covid : il y a bien une deuxième vague, celle des bouffées délirantes

Tout serait à commenter dans ces 45 minutes d’audience télévisuelle préemptées par le Président de la République hier 14 octobre, à propos de la situation sanitaire. Nous ne relevons que quelques points qui donnent à penser que, effectivement, il y a bien une deuxième vague, mais de bouffées délirantes (expression déjà employée par le Professeur Raoult pour essayer de comprendre une situation de folie gouvernementale et technocratique).

Quand l’un des journalistes chargé d’interroger le chef de l’Etat commence l’entretien en disant :

« je précise que nous venons à peine d’enlever nos masques, à l’instant, et que nous sommes chacun à deux mètres l’un de l’autre ce qui nous permet de ne pas prendre de risque de contamination »,

il y a certainement bouffée délirante.

Quand le chef de l’Etat, pour décrire la situation sanitaire du pays, affirme « nous sommes dans ce qu’on a souvent appelé cette deuxième vague », il y a certainement bouffée délirante (voir schéma ci-dessous  de la courbe des décès) ; ou alors il n’est jamais allé à la plage (on croyait pourtant qu’il avait une maison au Touquet).

Quand le chef de l’Etat, pour « dire exactement ce que nous savons [du virus] » commence par « on sait qu’il tue », il y a certainement bouffée délirante. Tout le monde s’accorde en effet à définir le taux de létalité (pourcentage de malades qui décèdent de la maladie) de ce virus comme faible : de l’ordre de 0,2%, comparable à une grippe forte. Et cette bouffée délirante inquiète quand même un peu parce que quelle sera la réaction de M.Macron face à un réel danger ?

Quand le chef de l’Etat se préoccupe d’écouvillon et d’aération des pièces des logis, il y a certainement bouffée délirante. Et celle-ci inquiète aussi parce que nous ne sommes pas sûrs d’avoir besoin d’un clone du Professeur Salomon à la tête de l’Etat.

Quand le chef de l’Etat prodigue des primes et considère que l’Etat peut continuer à prendre en charge des richesses non produites ou à distribuer des primes, l’ensemble financé donc par la dette, il y a certainement bouffée délirante. Et cette bouffée délirante inquiète quand même beaucoup parce qu’il y va pour partie de l’avenir de nos enfants.

Pour une (rare ?) fois, BHL a raison, qui estime que ce virus rend fou.

https://www.lesalonbeige.fr/covid-il-y-a-bien-une-deuxieme-vague-celle-des-bouffees-delirantes/

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