« Une énième attaque sur notre sol, cette fois à la veille de la Toussaint, dans une église. C’est la France qui est touchée. Mes premières pensées vont aux victimes et à leurs familles.
Contre ce qui devient malheureusement un événement ordinaire de la vie quotidienne, il faut oser réagir avec des mesures fermes. Cela nous amène de nouveau à nous interroger sur l’islamisation de notre nation et à condamner ceux qui l’utilisent pour nous faire la guerre, à l’intérieur comme à l’extérieur. »
C’est en ces termes que le comte de Paris a réagi au nouvel acte de barbarie, visant explicitement des chrétiens, qui a endeuillé, de nouveau, la ville de Nice. Tout y est dit : l’objet de l’attaque : la France et la France catholique — comme si, comble du paradoxe, les islamistes étaient les derniers à savoir que le catholicisme et la France sont indéfectiblement liés —, l’impuissance de l’Etat face à ce qui est devenu, malheureusement, scandaleusement, un « événement ordinaire de la vie quotidienne », l’islamisation d’une société qui n’a à y opposer que l’évanescence, pour ne pas dire, le vide des valeurs républicaines, la nécessité d’une politique de fermeté, qui doit passer autant par des mesures intérieures qu’extérieures, puisque la guerre est à la fois étrangère et intestine.
Étrangère tout d’abord, compte tenu des réactions de populations aussi analphabètes que haineuses, encouragées en sous-main par des Etats islamiques que la France n’ose pas affronter, même diplomatiquement, ou ne le fait que sous surveillance américaine et allemande, comme la Turquie.
Intestine, plus que civile, aussi, car, pour qu’il y ait guerre « civile », encore faut-il que les belligérants se reconnaissent citoyens d’un même pays — raison pour laquelle elle est réputée la plus terrible des confrontations. Or tel n’est pas le cas. Nos ennemis, de l’intérieur et de l’extérieur, sont les mêmes : ils sont étrangers au plus profond d’eux-mêmes. S’ils jouissent, sans aucune dignité, des avantages sociaux généreusement offerts par une république aveugle, ils ne se considèrent absolument pas redevables du pays qui les a nourris, leur a donné la nationalité avec une facilité qui provoque leur mépris, ou les a accueillis sous le prétexte fallacieux du droit d’asile, ignominieusement détourné — tel est le cas du barbare islamiste de Nice. Du reste, le gouvernement se couche déjà : ainsi, l’heure d’instruction civique consacrée à la liberté d’expression qui doit être effectuée ce lundi, à la rentrée des classes, à la suite de l’assassinat du professeur Samuel Paty, pourra être reportée aux calendes grecques, si les tensions sont trop vives ! Bref, les islamistes ont, de l’aveu même de l’Etat, gagné dans les quartiers qu’ils contrôlent d’une main de fer, avec la bienveillance des édiles — ou l’islamisme comme mafia. Quant à la minute de silence, toute perturbation devra donner lieu à un signalement. Jean-Michel Blanquer ira-t-il se faire décapiter à la place de l’enseignant qui aura eu le courage de faire un tel signalement ? Encore une fois, les enseignants sont laissés seuls : telle est la vérité d’une république laïque qui n’a à opposer que sa propre lâcheté et, disons-le tout net, sa propre inconsistance, aux tenants revendicatifs d’une république islamique, déjà instaurée dans de nombreux territoires en France.
Jusqu’à quand ? La colère gronde, en France, suscitée également par des mesures de reconfinement dont les Français sentent bien qu’elles permettent au Gouvernement d’instrumentaliser la santé publique pour juguler la colère sociale qui sourd. S’il n’est pas question de nier la dangerosité de la pandémie, on est en droit de se demander si elle ne permet pas au Gouvernement d’imposer ses marques. Demain, de nouveau, les métros et les supermarchés fonctionneront normalement, mais le petit commerce et les cultes seront interdits. Nulle confusion de notre part. Simplement, la triste impression que notre gouvernement est au service de l’Argent, de l’Argent seul….
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