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Les mille et un contours de la lâcheté

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Le projet de loi, annoncé à grands renforts de clairons, sur l’ex-projet de loi contre l’islamisme radical, devenu contre le , puis devenu confortant les principes de la République, puis un pastis devenu sirop, tout comme le débat qui s’est ensuivi à l’Assemblée, tourne au ridicule. Le ridicule de ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités, le ridicule de ceux qui ne savent plus quoi inventer pour ne pas faire ce qu’ils devraient faire, s’ils avaient un peu de courage, le ridicule de gens qu’on voit se perdre en circonvolutions et suivre les mille et un contours de l’actuelle lâcheté. Contours qui tournent de plus en plus aux tours de c… et font de ce débat l’illustration de ce qu’est devenu ce gouvernement et les députés qui le soutiennent.

Au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes, on a vu récemment cette armada de couards venir chercher bravement querelle à Emmanuelle Ménard pour avoir parlé d’État français et d’héritage chrétien, termes qualifiés de pétainistes et d’attentatoires à la République et la laïcité, mais on avait déjà connu la maman de Juppé qui mettait son foulard à carreaux pour aller à l’église. Il y a quelques jours, on voyait  Marie-George Buffet défendre la religion opium du peuple la plus antiféministe qui soit, au nom de la stigmatisation qu’elle subirait, la pauvre. Puis c’est Marlène Schiappa qui niait le lien ente la montée de tous ces obscurantismes opposés aux valeurs de sa République et l’immigration incontrôlée. Hier, enfin, c’était au tour d’ de comparer le voile islamique avec les voile des mariées en France. Demain, verra-t-on Danièle Obono comparer les valses de Vienne au train qui sifflera trois fois ? Un véritable florilège pour trouver un voile à mettre sur le voile mais, celui-là, pour voiler sa lâcheté.

L’Assemblée nationale s’est noyée dans un verre de sirop, elle est devenue une piètre chambre d’enregistrement où il est habituel de dire n’importe quoi.

Dire n’importe quoi, proclamer les pires absurdités, porter les pires reniements, défendre la soumission quand on se dit insoumis, reculer sans cesse et reculer en tout, avoir peur de tout, jusqu’aux mots les plus simples pour nommer les choses, avoir peur de son ombre, de l’ombre de ses mots jusqu’à ne plus voir l’évidence, dire n’importe quoi pour justifier que l’on n’a pas le courage de dire ce qui est : le  n’a rien à faire en France, il devrait être interdit depuis des lustres, car il est à l’opposé de ces valeurs de la République dont on nous rebat les oreilles, et de son bonnet phrygien que l’on a troqué pour ce symbole de soumission, il est contraire à la devise Liberté, Égalité, Fraternité. Il devrait être interdit car il est le symbole d’un obscurantisme prosélyte et la marque d’un refus d’assimilation qui conduira, un jour, quand il sera trop tard, à des guerres de communautés, à des guerres de religion.

Mais voilà les spécimens de politicards qui gouvernent la France aujourd’hui ! De faux Bisounours et de vrais pétochards. Face au terrorisme et aux bandes à Bonnot, c’est le Club des cinq et le Club Mickey, c’est la comtesse de Ségur et ses mémoires d’un âne qui vole !

Jean-Pierre Pélaez

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