L’INSEE a publié le 29/3/2021 une révision de la situation démographique de l’année 2020, notamment parce que les mois de novembre et décembre 2020 ont été pires que prévu… peut-être à cause du deuxième confinement?
Malgré tout, l’espérance de vie à la naissance, qui est incontestablement le critère le plus significatif pour mesurer l’influence d’une épidémie qui dure depuis plus d’un an, est passée, de 2019 à 2020, de 85,57 à 85,12 années chez les femmes et de 79,68 à 79,10 pour les hommes (France métropolitaine et régions d’Outre-Mer mais sans les collectivités d’Outre-Mer).
Pour les femmes comme pour les hommes, il faut remonter à 2015 pour trouver une espérance de vie plus faible. Cette année-là, elle était de 85,11 pour les femmes et de 78,98 pour les hommes.
L’ “analyse” de M. Macron, qui parlait en mars 2020 de la pire crise sanitaire depuis un siècle (sic) pour “justifier” le 1er confinement, était donc totalement erronée.
De plus, M. Macron avait récidivé à l’automne, en nous annonçant des centaines de milliers de morts supplémentaires d’ici la fin de l’hiver 2020-2021. Cette annonce n’avait aucune base scientifique et n’avait pour objectif vraisemblable que de faire peur aux Français pour leur faire accepter des mesures privatives de nos vraies libertés (notamment la liberté de travailler, la liberté de déplacement, et encore plus importante, la liberté d’aller à la messe). Avec notamment le confinement, partiel ou presque total, de ses vrais noms, l’assignation à résidence ou l’internement à domicile. Heureusement, il n’y a eu que 65 032 morts (selon les chiffres de santé publique France) entre le 31 août 2020 et le 31 mars 2021.
On aurait pu, et donc on aurait du avoir un bilan moins lourd. Avec seulement 5 500 places disponibles actuellement en réanimation, on est très loin des 12 000 annoncées par M. Véran à la fin du printemps 2020 et encore plus loin des 25 000 à 28 000 places de réanimation en Allemagne (qui n’a pourtant que 22% d’habitants en plus). Quant aux lits d’hospitalisation en général, Macron et son gouvernement mortifère en ont encore supprimé des milliers après des dizaines de milliers supprimés depuis la fin des années 1990 par les précédents gouvernements révolutionnaires. De plus, les critiques contre de nombreux traitements du sars-cov 2 (vitamine D et C, ivermectine, hydroxychloroquine et azithromycine etc.) ayant pourtant montré une efficacité importante et utilisés par la majorité des médecins dans le monde, les blocages que le gouvernement a effectués contre l’approvisionnement en hydroxychloroquine, le refus de faire appel, à de rares exceptions près, aux cliniques privés pour ouvrir en urgence des places supplémentaires en réanimation, l’utilisation du rivotril pour les malades du coronavirus malgré la contre-indication pour ce type de maladie indiquée dans la notice de ce produit sur le site de l’ANSM (Agence nationale pour la sécurité du médicament), ce gouvernement a pris un grand nombre de mesures qui ont considérablement aggravé la situation sanitaire de notre pays.
En plus de tout cela, le gouvernement a pris plusieurs mesures aggravant l’avortement alors que la France a déjà l’un des taux les plus élevés d’avortement d’Europe (avec le Royaume-Uni). Il en est résulté en 2020, en France métropolitaine, le troisième plus faible taux de natalité de tous les temps (10,7 pour mille habitants). Il n’y a qu’en 1916 et 1917 qu’on a fait pire mais c’était la 1e guerre mondiale. Quant à l’indice de fécondité, il n’est plus que de 1,79 enfant par femme en 2020. Et l’année 2021 commence avec des chiffres encore plus faibles
Quant aux modifications hebdomadaires des mesures coercitives, elles vont à l’encontre de la prudence politique. Selon saint Thomas d’Aquin (et tous les hommes politiques prudents), il faut réfléchir, avant de prendre des mesures, à TOUTES leurs conséquences et une fois les mesures prises, PRENDRE LE TEMPS de mesurer précisément ces conséquences. Ce qui suppose de ne pas les modifier toutes les semaines!
Bonne fin de semaine sainte à tous.
G. Paume