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France-Algérie : repentance et cinquième colonne.

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L'avis de Jean-François Touzé
La décision surprise et unilatérale prise par le Président algérien Abdelmadjid Tebboune d'annuler le voyage a Alger du Premier ministre Jean Castex évite certes à la France un acte de repentance de plus.
Elle témoigne cependant d'une volonté affirmée d'humilier la France de la part de celui qui, il y a quatre jours, affirmait qu'il n'y aurait ni faiblesse ni négociation dans le "dossier mémoriel". 
Cette France prête à toutes les reculades et tous les aplatissements comme vient de le montrer le rapport Stora commandé et approuvé par le Président de la République — mais auparavant la visite d'Emmanuel Macron à Alger battant notre coulpe nationale en raison des  "crimes de guerre" commis par notre armée, ou encore le dépôt de gerbes de Gérard Darmanin au monument des "Martyrs" c'est à dire des terroristes du FLN. 
Cette France qu'un important ministre algérien vient de qualifier "d'ennemi traditionnel et éternel".
Rappelons qu'en 2019, selon l'INSEE, plus de 850 000 algériens étaient présents sur notre sol national et, pour la même année, 1,300 000 bi-nationaux y étaient installés. Chez l'ennemi donc !
La fantasmagorique "cinquième colonne" des années 30 était une joyeuse blague en comparaison de la réalité d'aujourd'hui.

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