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Procès de Derek Chauvin – Lynchage médiatique et racisme anti-Blanc

Derek Chauvin

Dans une ville tenue par la gauche, le procès de la police, de l’ordre, des Blancs. Dehors, une foule surexcitée qui exige une peine maximum. Et au-delà de cette foule, dans tout le pays, une presse, des politiciens, des organisations qui entretiennent le lynchage en distillant une haine féroce. Voilà le tableau. Et son verdict sans surprise : coupable, trois fois coupable. La ville, c’est Minneapolis, dans le Minnesota.

Celui qui est au banc des accusés, c’est Derek Chauvin, policier au commissariat central. Le 25 mai 2020, à la suite d’une technique de maîtrise corporelle très efficace et enseignée dans toutes les écoles de police, Chauvin constate que l’homme qu’il vient d’arrêter est sans connaissance. Il mourra durant son transfert à l’hôpital. La victime est noire. Le « tueur » est blanc – forcément. Donc, à l’évidence, crime raciste. Simple fait divers qui enflamme l’Amérique pour des mois.

George Floyd, la victime, était tout sauf un père de famille exemplaire, un pieux protestant et un citoyen irréprochable qui aurait été la proie désignée et malheureuse d’une brutalité flicarde et naturellement raciste. Cela, c’est le faux Floyd, le Floyd de la propagande, celui des manœuvres, d’un montage, d’une imposture qui a débouché sur une parodie de justice. Le vrai Floyd ? Un colosse de 46 ans pesant plus d’un quintal, un dangereux multirécidiviste, un habitué des vols à main armée et des séjours en prison, un individu fiché et connu pour sa régulière consommation de drogues « dures ». Le 25 mai 2020, Chauvin a voulu l’immobiliser. La prise dont il s’est servi exigeait le maintien de son genou sur la nuque du suspect durant plusieurs minutes. Ce fut un geste de trop. En apparence, il provoqua la mort par asphyxie. En réalité, l’organisme de Floyd, délabré par de lourds dommages aux muscles cardiaques et respiratoires dus aux stupéfiants, fut incapable de supporter une épreuve prévue pour des individus en pleine possession de leurs moyens.

Ce geste de trop, qui n’est pas un geste de criminel, vaudra peut-être à Chauvin 40 ans de prison. Mardi après-midi, les jurés l’on déclaré coupable des trois chefs d’accusation retenus contre lui. Verdict dans deux mois. Son défenseur fera appel : le procès aurait dû se tenir dans une autre ville que celle où eurent lieu les faits incriminés. Et les jurés auraient dû être séquestrés pour leur éviter toute pression venue de l’extérieur. Or, des pressions, il y en eut, et d’innombrables. Toutes les officines se réclamant de l’antiracisme se muèrent subitement en brûlot d’un racisme anti-blanc. Dans une atmosphère tendue, empoisonnée, cette manœuvre se transforma en chantage : Condamnez lourdement Chauvin ou la rue se soulèvera et des villes brûleront. Le sort de l’inculpé était donc fixé bien avant la réunion des jurés. Le simulacre dans ce genre de procès semble désormais le prix à payer pour les nombreux succès de la subversion qui dicte ses principes et impose sa loi.

Christian Daisug

Article paru dans Présent daté du 21 avril 2021

https://fr.novopress.info/221801/proces-de-derek-chauvin-lynchage-mediatique-et-racisme-anti-blanc/

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