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Rapport du GIEC sur le climat : tremblez !

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Depuis quelques jours, la presse subventionnée et les journaux télévisés sont en ébullition avec l’annonce du dernier rapport du GIEC sur le climat, et son « avertissement le plus sévère jamais lancé ». Depuis le début de l’été – par malchance un été très maussade et froid sur une grande partie de la France -, tout ce beau monde préparait la sortie de ce rapport pour les décideurs, en faisant feu de tout bois, pour générer la peur et rendre les esprits réceptifs : dôme de chaleur de quelques jours sur le  en , fonte très brève de la couverture de glace du Groenland…

Cette préparation était nécessaire, car comme l’a souligné Bjørn Lomborg, ancien directeur de l’Environmental Assessment Institute de Copenhague dans un de ses tweet, cela fait cinquante ans que les directeurs successifs du Programme  des Nations unies (dont dépend le GIEC) nous préviennent du « désastre » si l’on ne fait rien. Ainsi, en 1972, selon Maurice Strong, il nous restait dix ans pour arrêter la catastrophe. En 1982, le nouveau directeur nous prédisait « une catastrophe environnementale aussi irréversible qu’un holocauste nucléaire » vers les années 2000. En 1989, nous devions stopper le changement climatique pour 1999 avant qu’il n’échappe à notre contrôle. En 2007, Rajendra Pachauri disait : « S’il n’y a aucune action avant 2012, il sera trop tard »… et ainsi de suite.

Comme je le signalais dans mon article de juin dernier, ce rapport pour les décideurs est bien loin du rapport scientifique de 4.000 pages et il est le résultat de négociations secrètes entre des représentants des États, quelques scientifiques et des représentants d’ONG environnementales. Sa rédaction est donc l’objet d’un consensus, ce qui n’a rien à voir avec une publication scientifique.

Les raisons de ce compromis alarmiste sont claires. Les pays occidentaux sont engagés dans des politiques de plus en plus coercitives envers leurs citoyens, et il faut justifier le changement de société qui est en préparation. C’est le cas en particulier en Europe où, en juillet dernier, la Commission européenne a dévoilé ses mesures liberticides pour réduire les émissions de CO2 (gaz carbonique) de 55 % d’ici 2030. En France, un « plan Climat » contraignant a également été adopté en juillet.

Tout cela est-il justifié ? On peut largement en douter si l’on regarde l’évolution des températures globales de la basse atmosphère : en juin, l’anomalie de température était de -0,01 °C. Concernant le Groenland, s’il a subi une perte de glace sensible courant juillet, la masse de glace est repassée au-dessus de la moyenne de la période 1981-2010 et le cumul de glace de l’année est, aussi, largement supérieur à cette moyenne. L’étendue de la glace Arctique est, certes, assez faible, cet été, mais celle de l’Antarctique est largement au-dessus de la moyenne 1981-2010. Les médias se font très discrets sur ces records.

Ils ont également été très discrets sur la vague de froid qui s’est abattue sur le Brésil, détruisant la récolte de nombreuses régions caféières. En Afrique du Sud, 19 records de températures basses ont été battus en 24 heures, le 23 juillet, et des vents arctiques ont soufflé sur l’Australie, mais tout cela est très loin des préoccupations de nos décideurs.

Marc Le Menn

https://www.bvoltaire.fr/rapport-du-giec-sur-le-climat-tremblez/

Commentaires

  • Dans les années 20 la science naissante de la génétique avait conduit au développement aux USA sur la base de connaissances limitées et d'interprétations erronées à l'émergence de l'Eugénisme qui est allé jusqu'à la légitimation de la stérilisation de personnes considérées comme mentalement déficiente. C'est sans doute le premier exemple de l'influence d'une fausse science dans une politique gouvernementale.

    Ce thème de l'Eugénisme a été repris avec le succès que l'on sait par l'Allemagne et a justifié "scientifiquement" les massacres nazis. Second et sinistre exemple de l'intrusion de fausse science en politique.

    Puis c'est en URSS ou sous l'égide du particulièrement nul Lyssenko le pouvoir rejette le darwinisme tout autant que la génétique pour affirmer que les caractères acquis prédominent sur des caractères innés inexistant , ce qui justifie "scientifiquement" les condamnations des scientifiques et autres savants qui n'adhérent pas à ces idées et consacre la rééducation par le goulag comme une œuvre tout autant morale, régénératrice et humanitaire que les camps de concentration. Nouvelle victoire de la fausse Science !

    Toutes ces religions étatiques ont engendrées leurs cortèges d'horreurs et de massacres, mais ne nous y trompons pas, même si des brebis galeuses y ont trouvé un débouché facile pour leurs mauvais penchants, l'immense majorité des gens y ont participé avec la plus grande bonne foi du monde. Etre nazi pour le plus grand nombre des allemands n'était pas "être un salaud", c'était un engagement pour "sauver l'humanité" comme aujourd'hui ça l'est pour les écologistes qui veulent "sauver la planète" et qui croient de bonne foi dans les messages des faux prophètes.

    Aujourd'hui l'écologie et son fer de lance, la croyance aveugle en un réchauffement d'origine anthropique causé par les émanations de CO2 industrielles, ont dépassé les exemples précédents puisque qu'il ne s'agit plus de quelques pays mais d'une gouvernance mondiale qui s'appuie sur une fausse science pour justifier des politiques insanes, contraignantes et coûteuses. Il ne reste qu''à espérer qu'il ne se trouvera pas un pays ou plusieurs pays qui comme l'Allemagne nazie de naguère brandissant le pavillon de l'eugénisme , s'engage sur une voie aussi délirante que l'élimination pratique ou effective des voies qui s'élèvent pour dénoncer la plus grande arnaque sans doute que l'humanité ait jamais connue. Mais quand on voit comment vont les choses cet espoir s'affaiblit de jour en jour !

    Le GIEC est l'outil de cette manipulation et de cette malversation intellectuelle qui s'auto-entretient tant la démagogie démocratique, excusez le pléonasme, engage les politiques à suivre l'opinion publique et à renforcer de ce fait les idées auxquelles ils s'assujettissent, même si ils n'y croient pas ce qui est sans conséquence" car ils peuvent s'abriter derrière le prétendu "consensus" des scientifiques et l'autorité du GIEC.

    Rappelons que le "Réchauffement Climatique" est une hypothèse qui n'est ni prouvée, ni démentie, que sa mesure par des moyennes de température est une triple escroquerie, d'une part parce que c'est une hérésie scientifique car une moyenne de température n'est pas une température moyenne, d'autre part parce que, le serait-ce, la précision des mesures est bien inférieure à ce qui permettrait d'afficher des augmentations inférieures ou égales à 1°C, enfin parce que les données anciennes et diverses sont inexploitables sans des manipulations qui leur enlèvent toute plausibilité et enfin parce que le réseau de stations ne couvre que très inégalement la surface terrestre. Ajoutons bien sûr entre autres que le rapport pour les décideurs est en définitive écrit par des politiques pour servir leurs causes et ne tient guère ou pas du tout compte des rares et discordants arguments scientifiques que les vrais rapports du GIEC peuvent contenir. Rappelons quand même que l'on trouve dans ces rapports des phrases come celle-ci "aucun élément ne permet d'affirmer que le réchauffement soit d'origine anthropique" tandis que dans un article bien connu d'un éminent porte parole du GIEC on lit "les calculs montrent que même un doublement de la teneur du CO2 dans l'atmosphère n'aurait qu'une infime influence sur la température". Qui plus est le tour de passe-passe qui a consisté à remplacer "Réchauffement Climatique" par "changement Climatique" ou "Dérégulation du Climat" qui sont des expressions totalement absurdes comme si le climat, phénomène chaotique par excellence obéissait à des règles immuables et devait s'aligner sur un standard de référence, est un aveu du fait qu'il n'y a plus de réchauffement ou pour être plus exact que l'application par le GIEC de ses méthodes absurdes de mesure de la température moyenne de la Terre ne montre plus d'élévation de cette température (ce qui d'ailleurs ne démontre pas qu'il n'y a pas de réchauffement pas plus que ça ne démontre le contraire !)

    Quand aux arguments "qualitatifs" comme la fonte des glaciers, la disparition des ours blancs, l'augmentation des catastrophes naturelles, et autre bagatelles pour un massacre, ils sont tous pour le moins discutables, sans compter que bon nombre sont mensongers.

    Rappelons enfin que dans toute ces discussions sur le Réchauffement il n'y a que deux vérités établies scientifiquement, d'une part que ce réchauffement est du à l'absorption par les gaz à effet de serre dont le CO2 du rayonnement infrarouge émis par la Terre dont une partie est bloquée et ne peut pas se disperser dans l'espace, et d'autre part que ce déficit entraine un déséquilibre thermique de la planète qui doit être compensée par une élévation de température de cette dernière. Des opinions peuvent différer sur le mode opératoire de ce rééquilibrage mais personne ne le met en doute car c'est une donnée fondamentale et incontournable de la thermodynamique.

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