Vers l’euthanasie des non-vaccinés ?
Depuis plusieurs jours, certains représentants de la gauche dite morale n’hésitent pas à évoquer la possibilité de limiter ou de fermer l’accès aux soins aux personnes non vaccinées contre le Covid-19. Ces grands humanistes, qui par ailleurs appellent à accueillir et à soigner toute la misère du monde, ne se cachent donc même plus pour appeler à l’établissement d’un véritable apartheid médical visant les récalcitrants au Nouvel Ordre sanitaire.
Mais jusqu’où ira la stigmatisation des Français refusant de se soumettre à la politique de vaccination forcée du gouvernement Castex ? Déjà largement exclus de la société par l’adoption du passe sanitaire (bientôt renforcé par le passe vaccinal), sans cesse pointés du doigt et rendus injustement responsables de la propagation du virus par les autorités et les grands médias à leur botte, ces autres « boucs émissaires » de la Macronie, en raison d’un manque de lits en réanimation dont l’exécutif porte seul la responsabilité, devraient maintenant être contraints de rédiger des directives anticipées précisant s’ils souhaitent ou non être réanimés en cas de forme grave du Covid ? Cette proposition, profondément révoltante et immorale, en contradiction totale avec le serment d’Hippocrate prêté par tout médecin, c’est pourtant un ponte de la médecine française qui n’a pas hésité à la faire : André Grimaldi, professeur émérite en diabétologie à la Pitié-Salpêtrière !
Payer pour l’incurie du gouvernement
Dans une tribune qu’il a publiée dimanche dans Le JDD, ce médecin, devenu par ailleurs une « figure » de la défense de l’hôpital public, n’a en effet pas eu peur d’expliquer que « la question que posent la 5e vague en cours et la 6e vague annoncée est à nouveau celle du tri des patients à admettre en réanimation ». Or, a poursuivi André Grimaldi, si les médecins prêtent le serment d’Hippocrate, « ce rappel éthique ne gomme pas la question du tri quand il n’y a qu’un lit pour deux patients relevant tous deux de la réanimation ». Demandant alors auquel des deux « donner la priorité », Grimaldi en vient à écrire qu’« il serait bon de conseiller systématiquement à toute personne adulte refusant de se faire vacciner de rédiger des directives anticipées pour dire si elle souhaite ou non être réanimée en cas de forme grave de Covid ». Avant d’ajouter, très sérieusement : après tout, « une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? »
Une insulte envers les soignants
Une conclusion totalement scandaleuse qui a – tout de même ! – déclenché une importante vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Et d’abord de la part des soignants, qui se sont sentis à fort juste titre insultés par cette proposition : comment, en effet, imaginer que ces gens qui font l’impossible depuis deux ans pour sauver un maximum de vies puissent accepter d’effectuer un tri entre leurs malades en fonction de telles directives anticipées ! Pourtant, le Pr Grimaldi est loin d’être le seul favorable à une telle « solution » au problème du manque de lits de réanimation : fin décembre déjà, une quinzaine de médecins avaient signé dans Le Monde une tribune posant « la question de la prise en compte du statut vaccinal dans la priorisation des patients Covid en réanimation ».
https://www.tvlibertes.com/actus/journal-present-lhopital-se-moque-de-la-charite-une-du-05-01-2022