Il y a aussi quelques crapules prétendument de droite, version Les Républicains.
C’est ainsi que nous exposions la situation calamiteuse de la ville de Mantes-la-Jolie (Yvelines) dans l’un de nos articles publié le 10 avril 2021 :
Eh bien ça continue dans cette ville gérée par Les Républicains mais dont la moitié de la population est issue de l’immigration extra-européenne (un euphémisme pour dire de qui il s’agit !).
Comme vous pouvez l’imaginer, les compromissions et autres manifestations de dhimmitude y font flores de longue date? C’est d’ailleurs si grave que le maire actuel, Raphaël Cognet, vient de démissionner tant sont profondes les dissensions au sein de la majorité municipale entre ceux qui pactisent et ceux qui tentent d’en sortir.
Valérie Pécresse se serait bien passée de cet épisode sordide qui en dit long sur les trahisons de certains de ses amis. Alors que la candidate du parti Les Républicains (LR) à l’Elysée ne cesse d’afficher l’unité retrouvée de la droite derrière elle, ses élus se déchirent dans une ville très sensible de son propre département, Mantes-la-Jolie (Yvelines). Divergences politiques, ressentiments personnels : le conflit ouvert depuis des mois a atteint son paroxysme vendredi 7 janvier : « C’est un gigantesque gâchis, mais je n’avais plus les moyens d’agir », commente le maire démissionnaire.
Plusieurs autres conseillers municipaux ayant déjà quitté leurs fonctions, de nouvelles élections partielles vont être organisées. La date – avant ou après l’élection présidentielle – n’est pas encore fixée. Seule certitude : dans cette commune de 44 000 habitants tenue par la droite depuis 1995, les campagnes municipale et présidentielle vont se superposer. Au risque de se percuter.
L’impact de cette démission dépasse Mantes-la-Jolie. Raphaël Cognet a également quitté la présidence de Grand Paris Seine et Oise (GPS & O), la communauté urbaine la plus peuplée de France : elle regroupe 73 communes des Yvelines, dont Mantes, Poissy ou encore Conflans-Sainte-Honorine, qui totalisent 420 000 habitants.
A l’origine de cette crise, une transition ratée entre deux hommes longtemps très proches, Pierre Bédier, le puissant président (LR) du département des Yvelines, aujourd’hui âgé de 64 ans *, et son ex-collaborateur Raphaël Cognet, 42 ans. Entre eux s’établit peu à peu un rapport filial, racontent ceux qui les ont vus à l’œuvre. L’ex-secrétaire d’Etat de Jacques Chirac fait travailler Raphaël Cognet à la mairie de Mantes-la-Jolie comme chef de cabinet, puis le choisit, en 2017, pour succéder à Michel Vialay comme maire de la commune. Car, pour ces gens-là, les territoires de la République ne sont en réalité que des fiefs ! En 2020, M. Cognet est réélu avec 72 % des voix dès le premier tour. Après ce succès, Pierre Bédier favorise la désignation de son protégé à la tête de GPS & O.
Cependant, leurs relations se tendent. M. Bédier, resté conseiller municipal de Mantes, a le sentiment que son « poulain » n’écoute plus ses avis, qu’il veut rompre avec la politique mise en place depuis vingt ans. Notamment pour tout ce qui concerne le quartier du Val-Fourré, le plus malfamé du coin et théâtre d’émeutes urbaines en 1991. « J’ai connu Mantes coupé entre le Val-Fourré et le reste de la ville, comme deux communes qui se tournaient le dos, raconte Pierre Bédier. Depuis vingt-cinq ans, mon obsession est de les rapprocher (ndcer : grâce à ce fameux pacte avec l’islamisme que nous ne cessons de dénoncer). Or, j’ai découvert que, avec Raphaël Cognet, nous avons des visions de la ville fondamentalement différentes. Quand j’ai vu qu’il était prêt à laisser partir du Val-Fourré des services publics comme les Allocations familiales ou la CPAM, j’ai dit : “Ce n’est pas possible ! Cette ville est fragile, et, si on n’y prend garde, cela peut finir très mal.” » Ou le chantage au service de l’idéologie…
Mais le maire démissionnaire avance une autre version. « Pierre Bédier veut garder une forme de contrôle sur l’Hôtel de ville, alors que c’est moi qui ai été élu et très bien réélu, dit-il. Je ne vais pas lui demander son avis sur tout. » Il évoque « une rupture de génération, y compris sur la façon de faire de la politique ».
L’affaire du marché du Val-Fourré a constitué un point de cristallisation. Des placiers et le premier adjoint au maire, Sidi El Haimer **, sont accusés d’avoir racketté des commerçants d’un des plus grands marchés forains d’Ile-de-France. Le procès doit se tenir en novembre. « Ce dossier a démarré parce que j’ai fait un signalement à la police, alors que Pierre Bédier m’en avait dissuadé », précise M. Cognet. En outre, une fois Sidi El Haimer renvoyé en correctionnelle, « j’ai souhaité qu’il se mette en retrait jusqu’au procès », indique le maire. Impossible à ses yeux que la Ville se retrouve sur le banc des parties civiles et son premier adjoint sur celui des accusés. Pierre Bédier a un avis différent (on s’en serait douté !) : « Sidi El Haimer ne fréquente pas uniquement des enfants de Marie, mais il a toute ma confiance. » Au bout du compte, le premier adjoint est resté à son poste malgré l’opposition du maire lui-même…. C’est même lui qui, désormais, fait office de maire par intérim ! Ces gens-là sont vraiment des crapules.
Les proches de Pierre Bédier accusent aussi le maire démissionnaire, un catholique affiché, ancien adhérent de Sens commun, de ne pas dialoguer suffisamment avec l’importante population musulmane. « Il est plus proche d’Eric Zemmour que de Xavier Bertrand », lâche Pierre Bédier.
Rencontre amicale entre Emmanuel Macron et Pierre Bédier en 2018, à l’hôtel du département
Un temps discrètes, les dissensions ont éclaté en public, le 18 septembre 2021, lorsque Pierre Bédier a accusé le maire de « traîtrise » et de « lâcheté » lors d’une réunion de la majorité municipale. Le président du conseil départemental décide alors de faire partir le maire qui ne lui convient plus. « Je ne veux pas redevenir maire, mais je me suis trompé en choisissant Raphaël Cognet, et j’essaie de rattraper mon erreur. L’amour que je porte à cette ville m’oblige à prendre des risques, à ce qu’on me caricature comme le mafieux, le parrain de Mantes », assume-t-il. Mais, ne vous y trompez pas,
Pierre Bédier est bien le parrain de Mantes-la-Jolie, un mafieux islamophile.
Il contacte un à un tous les membres du conseil municipal, et obtient le ralliement de 24 des 38 membres de la majorité. « Depuis, quatre autres nous ont rejoints », se réjouit-il. En fin d’année, les dissidents annoncent leur intention de ne pas voter le budget 2022, et le maire doit le retirer de l’ordre du jour.
« Pierre Bédier a voulu m’abattre », résume M. Cognet. Mais, après avoir un temps envisagé de quitter la politique, il a finalement contre-attaqué. Ce dernier a demandé à ses soutiens de démissionner pour provoquer une élection partielle, à laquelle il compte bien participer à la tête d’une équipe renouvelée. Les électeurs auront donc le choix entre deux listes issues de la majorité LR, l’une menée par le maire démissionnaire, l’autre par Jean-Luc Santini, actuel adjoint… Corse (LR) à l’urbanisme, et fidèle de Pierre Bédier.
La gauche, de son côté, ne désespère pas d’en profiter. « Nous sommes en train de monter une liste commune aux partis de gauche, même si le contexte national n’y est pas favorable, indique le socialiste Pierre Sztulman. Mantes ne peut pas rester la capitale du “Bédieristan”, ce système féodal qui s’affranchit de toutes les règles de la République ! » La gauche n’a cependant recueilli que 28 % des suffrages aux municipales en 2020, puis 30 % aux régionales de 2021.
Et voilà où mène le poids des vers qui sont dans le fruit.
Le 28 janvier 2022.
Pour le CER, Jean-Yves Pons, CJA.
(*) A propos de Pierre Bédier, le prédécesseur et mentor de Michel Vialay à la Mairie de Mantes-la-Jolie, sévèrement condamné par la justice pour des infractions similaires, ne manquez pas de lire cet article du Monde diplomatique, il est édifiant concernant la vision qu’ont ces gens-là de leur relation, prétendument idéologique mais en réalité purement électoraliste et affairiste, avec les communautés allogènes de notre pays : https://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/A/57048
(**) En ce qui concerne le fameux Sidi El Haimer, il s’agit d’un Marocain, originaire du Sahara occidental, et militant du Front Polisario (dont le père est d’ailleurs…le trésorier). C’est la France aujourd’hui…