
L’histoire est à peine croyable : la marine a dû démonter un équipement d’autodéfense juste avant un face-à-face tendu avec les Russes en Méditerranée.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
L’histoire est à peine croyable : la marine a dû démonter un équipement d’autodéfense juste avant un face-à-face tendu avec les Russes en Méditerranée.
Billet rédigé par le Général (2s) Jean Bernard Pinatel, Vice-Président de Geopragma et auteur de « Histoire de l’Islam radical et de ceux qui s’en servent ».
Dans le premier paragraphe de mes mémoires destinés à ma famille et à mes amis, j’écrivais en 2020 : « les cinquante prochaines années seront décisives pour la planète tant du point de vue écologique que géopolitique et civilisationnel. Ces défis sont liés. Nous ne pourrons malheureusement pas relever le défi écologique si, d’une part, le monde dépense des ressources immenses dans la course aux armements et qu’il revienne à l’affrontement militaire des puissances du XXe siècle qui a entraîné 70 millions de morts sur notre continent et, d’autre part, fonctionne avec des lois et des pratiques sociales qui existaient en l’an mil. C’est à l’Europe, où la conscience écologique est la plus forte et où se sont déroulées au siècle dernier deux guerres meurtrières, de devenir en la matière le phare du monde. L’humanité ne peut donc se permettre qu’une guerre civile s’y installe parce que nous n’aurons pas su traiter à temps le défi civilisationnel que nous lance l’islam radical, au moment même où tant de décisions sont à prendre pour assurer l’avenir de l’humanité. Les Européens ne peuvent pas non plus accepter sans agir la course actuelle aux armements entre les États-Unis et la Chine dans leur recherche d’une suprématie mortifère. Et quoi qu’il arrive, il faut éviter qu’au Pacifique, champ de bataille désigné de l’affrontement sino-américain, les États-Unis ajoutent un deuxième front en Europe. C’est le risque inadmissible que nous générons en encourageant les provocations américaines et celles de l’OTAN envers la Russie. Elles contraignent ce grand pays à n’avoir d’autre choix stratégique que celui de rejoindre le camp chinois. Nous acceptons ainsi de perdre notre autonomie stratégique et de nous ranger de facto dans le camp anglo-saxon, avec le risque d’être entraîné contre notre volonté dans une troisième guerre mondiale. »
[Ci-dessus : portrait au fusain par André Aaron Bilis]
Abel Bonnard
Écrivain et homme politique français (Poitiers, 1883 - Madrid, 1968). Poète et voyageur (En Chine, 1924 ; Au Maroc, 1927), il se voulut aussi un moraliste (L'Amitié, 1928). Ministre de l'Éducation nationale de 1942 à 1944 dans le gouvernement de Vichy, il fut condamné à mort par contumace en 1945 (Acad. fr., 1932, exclu en 1944).
• Recension : Abel Bonnard, Les modérés, le drame du présent, Le Labyrinthe, Paris, 1986, 245 p. [Rééditions : Kontre Kulture, 2013 et Déterna, 2014]
Les antisystème ont remporté, sans surprise, le premier tour de la présidentielle. Marine Le Pen (23,15 %), Jean-Luc Mélenchon (21,95 %), Éric Zemmour (7,07 %), Nicolas Dupont-Aignan (2,06 %) rassemblent près de 55 % des suffrages. Outre cet électorat de rupture, les abstentionnistes représentent 26,31 %. En décembre, un sondage avait fait apparaître que les trois quarts des Français étaient prêts à un vote protestataire.
Le Canard enchaîné – 13/04/2022
Loin des adaptations wokistes et volontairement déconstruites de l’œuvre fondamentale de John Ronald Reuel Tolkien, le nouvel ouvrage d’Armand Berger montre bien qu’on ne peut entrer en Terre du Milieu qu’en passant par la tradition et la longue mémoire européenne. Conscient de la nécessité vitale de transmettre aux générations qui viennent les traditions ancestrales qui ont forgé notre civilisation, l’auteur nous invite à une promenade – comme il le dit lui-même – à travers les bois et les cités de la Terre du Milieu à la rencontre de nos mythes fondateurs.
Ce mercredi 13 avril, Cyril Hanouna confrontait la chroniqueuse et directrice de publication de Public à l’humoriste Yassine Belettar, qui de son côté, a indiqué qu’il voterait Emmanuel Macron, estimant pour sa part qu’il était impensable de voir l’extrême-droite au pouvoir. Au cours du débat, Delphine Wespiser a toutefois recadré l’humoriste sur sa propension à assimiler systématiquement Marine Le Pen à son père, Jean-Marie. “Tu restes sur quelque chose d’avant quand tu dis ‘Ok c’est Marine, mais elle s’appelle Le Pen’. Attention, ce n’est pas son père comme toi, tu n’es pas tes parents. On n’est pas pareil et c’est bien pour ça qu’elle a un peu coupé avec son père parce que lui, c’était lui, elle, c’est quelque chose d’autre“, a tout d’abord estimé Miss France 2012.
Il est coutumier d’entendre dire : ” les Français veulent ceci ou cela”. C’est une manière pour les politiciens d’inciter à penser que leur orientation correspond à l’opinion majoritaire pour ne pas dire unitaire du peuple français. De même, le soir d’une élection, le peuple est censé avoir délivré un message, exprimé une volonté. Ainsi, les Français auraient hier décidé de rejouer le match de 2017, ce qui était en fait le voeu intéressé de son vainqueur. Pour donner quelque crédit à ces formules, il faut s’entendre sur le sens de deux mots : peuple et volonté.