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Profanation d’un cimetière militaire à Briançon : l’ultra-gauche pointée du doigt

Des cimetières profanés, c'est malheureusement courant, comme si l'on tirait quelque gloire de s'en prendre aux défunts. Profaner un cimetière militaire, c'est un degré de plus dans l'abjection : on s'attaque à la France et aux soldats morts pour leur patrie. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le carré militaire du cimetière de Briançon a pourtant été profané, des drapeaux tricolores arrachés du monument aux morts et tagués. Une enquête a été ouverte par le parquet de Gap pour « destruction et dégradation de bien public » et « outrage au drapeau tricolore ».

Selon France Info, les inscriptions de « meurtrier »« coupable »« naze »« facho »« abat l'État » (sic) ou « caca » –  avec le A d'anarchiste – ont été taguées sur des drapeaux jetés à terre, ce qui révèle, outre leur appartenance probable à l'extrême gauche, la stupidité et la bêtise de leurs auteurs. Le maire de Briançon, Arnaud Murgia, a porté plainte, exprimant son indignation et sa colère. Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et le président du département, Jean-Marie Bernard, ont également réagi.

Faut-il y voir un lien avec la fermeture, par le maire de droite, d'un refuge pour accueillir des immigrés en transit de la frontière italienne ? Arnaud Murgia accuse « des groupuscules d’extrême gauche qui sévissent à la frontière ». Depuis plusieurs années, Briançon est une ville de transit pour de nombreux migrants. On se souvient qu'au printemps 2018, des militants de Génération identitaire, organisation aujourd'hui dissoute, avaient mené dans les Hautes-Alpes des opérations de surveillance, considérant que l'État ne faisait rien pour régler le problème migratoire.

Cette profanation traduit aussi, au-delà d'une « atteinte aux valeurs de la République », comme le dit le préfet dans une formule un peu convenue, une absence totale de respect à l'égard du drapeau français. L'ultra-gauche préfère de beaucoup le drapeau rouge ou noir. Quand, le 23 mars 2007, à Marseille, Ségolène Royal, la candidate socialiste, fit l'éloge de « la Marseillaise » et brandit le drapeau tricolore, Arlette Laguiller déclara que  « ces symboles français illustrent le nationalisme et ses dérives », ajoutant que « c'est au nom du drapeau tricolore que la bourgeoisie française a mené bien des guerres de conquête coloniale ». Depuis, elle a fait des émules parmi tous les adeptes du wokisme.

Le gouvernement lui-même se garde de trop célébrer le drapeau français. Certes, il flotte sur la façade des établissements scolaires et, en principe, on le trouve dans toutes les classes, depuis la rentrée 2019, sur une affiche où est écrit l'hymne national. Mais le drapeau français est toujours accompagné du drapeau européen, ce qui traduit moins une conviction patriotique qu'une conviction européenne. Aujourd'hui, pour être dans le vent, mieux vaut déployer le drapeau LGBT que le drapeau national. Le patriotisme n'a pas bonne presse, on le soupçonne d'un nationalisme belliqueux.

Il est vrai qu' ne donne pas l'image d'un chef d'État particulièrement attaché à sa patrie et à son drapeau. Il semble avoir plus de considération pour son propre destin que pour celui de la France.

Philippe Kerlouan

https://www.bvoltaire.fr/profanation-dun-cimetiere-militaire-a-briancon-lultra-gauche-pointee-du-doigt/

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