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Le camp du bien

par Dominique Delawarde

1ère partie : Son leadership, 3 décennies d’accomplissement, la loi du plus fort

Dans tous les conflits qui ont agité l’histoire, il y a toujours eu un camp du bien et un camp du mal absolu. C’est du moins ce qui ressort des grandes déclarations politiques et de la marteau-thérapie médiatique que l’on peut observer dans les camps qui s’opposent. En fin de conflit, l’histoire est écrite par le vainqueur. Celui ci traduit souvent ses adversaires devant un tribunal en charge de condamner et de faire exécuter les chefs du camp des perdants. Les camps du bien et du mal sont alors parfaitement identifiés au regard de l’histoire.

La guerre en Ukraine n’échappe pas à cette règle universelle. Si l’on en croit les politiques et les médias occidentaux s’exprimant en parfaite connivence, le camp du bien serait le notre : USA-UE-OTAN-G7, le camp du mal serait le camp qui s’oppose au notre, quel qu’il puisse être.

En ce qui me concerne, le gavage politico-médiatique s’appuyant sur des narratifs douteux est loin de me suffire pour me faire une opinion sur le camp qui serait celui du bien. Je préfère me référer aux accomplissements de ce camp sur quelques décennies et vérifier que ce camp est dirigé par des gens recommandables avant de me prononcer.

C’est cette analyse menée depuis l’effondrement de l’Union soviétique, que je vous propose de partager avec moi, ci après.

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Le présumé camp du bien est aujourd’hui dirigé par une élite aux pratiques politiques et morales pour le moins douteuses

Aucun de mes lecteurs ne contestera que le présumé « camp du bien » est aujourd’hui dirigé par les États Unis d’Amérique. La gouvernance du « camp du bien » est donc aujourd’hui assurée par une petite élite états-unienne qu’il nous appartient d’évaluer.

En trois vidéos très courtes, faisons donc connaissances avec des spécimens très caractéristiques du leadership du « camp du bien » : le notre.

          1 –  Lors d’une conférence à San Francisco en 2007, donc bien avant Maïdan et la crise qui s’en est suivie, le général US Wesley Clark, ancien commandant en Chef de l’OTAN, nous présente en cinq minutes les « gentils néoconservateurs » états-uniens et leur « Projet pour un Nouveau Siècle d’hégémonie américaine ». Ce projet est un projet très agressif qui annonce des changements de régime, des guerres, du chaos dans plusieurs pays, pour les placer dans l’orbite états-unienne. Le côté russophobe du projet ne peut échapper à un auditeur de bonne foi, alors même que la Russie n’était pas en état de poser le moindre problème à l’époque.  (vidéo de 5 mn)


C’est ça le leadership du camp du bien ?

2 – En 22 secondes, Madeleine Albright, une gentille néoconservatrice US, secrétaire d’État états-unienne à l’époque, assume la mort de 500 000 enfants irakiens sur une télévision américaine en disant : « c’était un choix difficile mais ça en valait la peine ». S’apercevant avec le recul qu’elle venait de dire une énormité, elle s’en est excusé quelques heures plus tard, mais sa véritable nature s’était exprimée sans honte et sans complexe devant la caméra …. (Vidéo 22 sec) 


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