Les policiers de Nevers ont eu fort à faire, mardi 18 avril, pour maîtriser un homme surexcité, suspecté d’avoir voulu défoncer une porte d’immeuble à coups de marteau…
Les policiers du commissariat de Nevers ont dû s’y mettre à six, mardi 18 avril, pour maîtriser un homme en état de surexcitation majeure, suspecté d’avoir voulu défoncer la porte d’entrée d’un immeuble de la rue de la Pelleterie à coups de marteau.
(…) “Il envoie une rafale d’insultes et d’invectives”, explique le vice-procureur de la République, Paul-Édouard Lallois. L’individu n’est pas alcoolisé, ni sous l’effet de produits stupéfiants, mais enchaîne les “Ta gueule”, “Petit con”, “Fils de pute”, “Raciste de merde”, “Pauvre con”, “Salope”… Comme pour en découdre avec les forces de l’ordre, il a enlevé son bonnet et s’est mis torse nu. Devant cet état d’énervement extrême et cette avalanche de propos insultants, les policiers activent leur caméra piéton pour garder trace de la scène.
Il crache partout
Une fois menotté et conduit au véhicule, l’homme empêche la fermeture de la porte avec ses pieds puis profère des menaces de mort. “Je vais vous tuer. Je vais vous décapiter si je vous croise en civil”, assène-t-il rageusement. Visiblement à court de paroles, il commence à cracher sur les policiers. Et il continue dans les locaux du commissariat, allant jusqu’à créer “un périmètre de salive autour de lui”, rapportent les fonctionnaires au magistrat.
Les enquêteurs ont attendu ce mercredi 19 avril pour auditionner cet homme d’origine guinéenne, titulaire d’un titre de séjour expiré et déjà condamné, en 2020 et 2021, pour des menaces de mort et des outrages à personne dépositaire d’une mission de service public.