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L’affaire Hugo Clément, ou le vrai visage des bien-pensants

Le 13 avril se tenait à Paris le grand débat des Valeurs, la « grand-messe de la droite identitaire » qui réunit le « gratin de l’extrême droite » selon Libération. Cette édition 2023 organisée par Valeurs actuelles aura été marquée par la venue d’Hugo Clément, journaliste et militant écologiste classé à gauche, qui fait depuis l’objet de toutes les passions.
Un journaliste irréprochable pour la gauche

Hugo Clément est on ne peut plus propre sur lui. Il coche nombre de cases des canons à respecter pour faire carrière dans la presse : décontracté, bobo, écolo et gaucho. Son visage est connu car il a sévi sur Quotidien, cette émission-synthèse de notre époque.

Clément traîne aussi ses guêtres sur France Télévisions et Konbini, alors qu’il est dans le paysage médiatique français un des piliers du végétarisme et de cette écologie politique qui donne des leçons entre deux livraisons de tofu à domicile ou en revenant d’un weekend-trip en avion. Autant dire, le gendre médiatique parfait.

L’erreur à ne pas commettre

Quelle mouche a donc piqué Hugo Clément pour qu’il aille se frotter à l’affreuse droite rétrograde honnie par les médias de grand chemin et la presse subventionnée ? Ses camarades l’avaient sans doute prévenu : « on ne débat pas avec l’ennemi, on le combat ».

Rien à y faire, Clément s’est rendu à la soirée organisée par Valeurs Actuelles pour y débattre d’écologie avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella. Un véritable crime, une trahison, aux yeux des champions de la liberté et de la démocratie. Ses amis sont vent debout, ils l’attaquent et le dénigrent, comme s’il faisait partie du camp du mal.

Clément persiste et signe

La caste des écologistes voulait des excuses, mais Clément a enfoncé le clou en se justifiant par des termes frappés au coin du bon sens :

« Dès qu’on me sollicite pour parler d’écologie, j’y vais […] Qu’on le veuille ou non, Marine Le Pen a recueilli 41 % des suffrages exprimés lors de la dernière présidentielle. Cela représente 13 millions de citoyens. Ne pas leur parler n’est pas une option envisageable ». Si c’était à faire, il le referait, n’en déplaise à Antoine Dubiau, spécialiste de l’ « écofascisme », qui a au moins le mérite de rappeler que « le problème est qu’à gauche réside l’idée selon laquelle l’écologie serait intrinsèquement un concept de gauche, émancipateur, féministe et en faveur de la justice sociale. »

Rions au tribunal de la bien-pensance

Dans une chronique humoristique parue dans le FigaroVox intitulée « Accusé Hugo Clément, à la barre ! », Mathieu Bock-Côté s’est moqué de cette affaire ubuesque tout en gardant de bout en bout le sérieux intellectuel nécessaire. Car il faut bien le constater avec lui : le sectarisme des bien-pensants est vertigineux, débat signifie adhérer, échanger se soumettre.

La position de ce que Bock-Côté appelle la « gauche mondaine » est d’une absurdité sans nom. Elle n’a que les mots débat, démocratie et ouverture à la bouche, mais s’indigne lorsqu’un de ses membres se rend à un simple débat avec une personnalité politique de premier plan.
Corée du Nord mentale

Ascendant moral, dégoût face aux affreux électeurs de Marine Le Pen, Corée du Nord mentale, voilà ce que l’affaire Hugo Clément permet de dévoiler. Et c’est bien évidemment cette ambiance qui règne dans la plupart des salles de rédaction des médias de grand chemin… Inquiétant diront certains.

Tribune reprise de OJIM

https://fr.novopress.info/230851/laffaire-hugo-clement-ou-le-vrai-visage-des-bien-pensants/

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