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L’attrait totalitaire de la gauche déboussolée, par Ivan Rioufol

 

Un spectre hante la France : celui du renouveau totalitaire. Il est porté par cette même gauche qui a cautionné jadis les pires doctrines liberticides. L’entendre désigner l’ « extrême droite » comme le danger pour la démocratie vient rappeler son attrait pour la désinformation, la falsification, le mensonge. Laurent Berger (CFDT), co-organisateur de la manifestation de ce lundi 1er mai, affiche ainsi toute se répugnance pour le « populisme » qui serait représenté par le RN. Ses représentants sont indésirables dans les processions contre la réforme des retraites.

Or Berger, décrit partout comme un démocrate exemplaire, ne craint pas de défiler avec l’extrême gauche représentée par la Nupes et ses casserolades. Le leader de la CFDT partage, derrière ses appels à la modération et au respect de la démocratie, un sectarisme qui n’a rien à envier à celui de la CGT. Il se garde bien de critiquer cette gauche dogmatique. C’est François Pupponi, ancien socialiste, qui alerte (1) contre la « néogauche » devenue « la caricature totalitaire » en raison de son « idolâtrie de l’idéologie ». Pupponi rappelle la continuité des compromissions avec le communisme bien sûr, mais aussi, avec le fascisme de Benito Mussolini, ancien président du Parti socialiste italien, le national-socialisme allemand (Joseph Goebbels était marxiste dans les années 20), ou la collaboration française, rejointe par « une pléiade de personnalités de gauche ». Cette même pente totalitaire est aujourd’hui reprise par la gauche en perdition.

Il y a un aveuglement complice du Système sur les dangers que représente la gauche déboussolée. Elle appuie le wokisme, l’islamisme, le racialisme et tout ce qui contribue à affaiblir la cohésion nationale. Jamais le camp du Bien n’a été aussi caricatural dans son hygiénisme moral et ses purges. Ce week-end, c’est André Bercoff, qui anime une émission de débats sur Sud Radio, qui est la cible des perroquets médiatiques. Ils lui reprochent sa liberté de ton et le choix de ses invités. Il est vrai que ceux-ci sont ignorés par une caste qui s’est octroyée le droit de faire taire, au nom de la pensée officielle. Donnant une fois de plus raison à Guy Debord (« Je ne suis pas un journaliste de gauche. Je n’ai jamais dénoncé personne »), Libération a ouvert le feu contre Bercoff en dénonçant son « complotisme », ce cliché des censeurs. Une accusation complétée par Edwy Plenel (Médiapart) : « (Bercoff) est passé à l’extrême droite raciste et poutinienne ». Denis Olivennes (Libération) y a ajouté sa touche en dénonçant, chez les « complotistes », « un cloaque où grouillent les bas du plafond, les demi-cintrés, les vrais allumés, les fachos, les antisémites, les ressentimenteux de tout poil (…) Beurk ! ». Sonia Devillers (France Inter) s’est agacée à son tour de l’impertinent confrère : « Ca va durer encore combien de temps ? ». Tout ce beau monde « progressiste » déteste le pluralisme. Il croit y voir le complot des complotistes. La gauche liberticide pense comme eux.

1) La gauche en perdition, LFI, EELV, NUPES…La grande dérive. Editions du Cerf

Ivan Rioufol

Texte daté du 2 mai 2023 et repris du blog d’Ivan Rioufol

https://fr.novopress.info/230912/lattrait-totalitaire-de-la-gauche-deboussolee-par-ivan-rioufol/

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