02/07/2022
De fait, le casier judiciaire de Bamdad A. est loin d’être vierge. Il a été condamné une première fois en 2010 pour des faits de vol en réunion, puis en 2015 pour port d’arme blanche et outrage sur une personne dépositaire de l’autorité publique. Pour cette seconde condamnation, sa peine de trois mois d’emprisonnement est finalement transformée en travaux d’intérêt général.
Le 5 janvier 2016, il est à nouveau condamné, cette fois pour des faits d’agression sexuelle sur trois mineurs, victimes de ces agissements au cours des années 2009, 2010 et 2012. Le tribunal le condamne alors à un an de prison avec une mise à l’épreuve de trois ans (expirée aujourd’hui, puisqu’elle courait jusqu’en 2019), durant lesquels il doit se tenir tranquille, sans quoi il passe derrière les barreaux pour de bon.
Ce qui ne l’empêche pas d’agresser sexuellement, sept mois après cette condamnation, Candida F., puis de récidiver le 9 octobre avec Karine Sanzalone, qu’il viole dans son taxi. Le 12 octobre 2016, Bamdad A. est condamné pour des violences commises en avril de la même année, et ayant entrainé une incapacité supérieure à 8 jours.
Mais la justice ne l’envoie toujours pas en prison et lui inflige à la place une suspension de son permis de conduire pendant 1 an. Neuf jours plus tard, alors qu’il n’a plus le droit de conduire, il croise la route de Samantha C., qu’il viole après l’avoir fait monter dans son taxi.