Bernard Germain
Vous n’avez sans doute pas échappé à l’annonce du licenciement de Geoffroy Lejeune de l'hebdomadaire « Valeurs Actuelles » où il occupait le poste de Directeur de l’Information.
Même si certaines subtilités cachées de ce licenciement ont pu m’échapper, il me semble que la principale raison est une divergence sur la ligne éditoriale entre le Directeur de l’Information et le propriétaire du journal. Dit autrement, Geoffroy Lejeune semble payer pour sa ligne offensive qui l’avait notamment conduit au fameux article sur Danielle Obono (LFI) qui avait débouché pour lui sur une condamnation au tribunal.
Pour donner des gages à la bien pensance, et peut-être récupérer des subventions dont le journal est aujourd’hui privé, le propriétaire a appuyé sur le bouton à la très grande satisfaction de tout ce que le milieu journalistique de « gôche » compte d’abrutis. D’autant que dans la foulée, Charlotte d’Ornellas annonçait son départ de « Valeurs Actuelles », scandalisée par la décision du propriétaire du journal.
En face ce n’était qu’accolades, cris de joie et congratulations. « On » a eu la peau de ce fachos de Geoffroy Lejeune. Sans doute aussi celle de Charlotte. Quel bonheur !
Au passage on me permettra de souligner que tous ces tenants de la liberté, ces donneurs de leçons de démocratie, ont un principe qu’ils glorifient sans même se rendre compte que c’est en fait la pire des accusations : « Vous n’avez pas les bonnes opinions, vous n’aurez pas le droit de travailler ».
La CGT applique ce principe, dans les professions où elle possède le monopole d’embauche. C’est le cas dans l’imprimerie et chez les dockers. Dans ces professions, vous n’avez pas la bonne carte ou la bonne opinion,... vous ne travaillerez pas ! Et ils osent nous dire qu’ils sont les gardiens de la démocratie et de la liberté.
Mais la joie affichée par tous les plumitifs de « gôche » ne fut que de courte durée. Elle fit place à une série ininterrompue de gémissements, glapissements, pleurs et lamentations. Et pourquoi donc ? Parce qu’un certain Vincent Bolloré s’est mis en tête de gâcher la fête. Il a décidé en tant que propriétaire de replacer Geoffroy Lejeune à la tête du « Journal du Dimanche », et pour vraiment pourrir la journée de tous ces gardiens de la liberté, l’arrivée de Charlotte d’Ornellas serait également annoncée.
La Société des Journalistes (SDJ) du journal - moi je dirais plutôt le « Soviet des Journalistes » - s’est émue de cette arrivée et a décidé de faire voter la grève. Il n’y aura donc pas de « Journal du Dimanche » ce week-end.
Cela me permet de dire qu’il est peut-être temps de remettre l’église au milieu du village.
Sauf erreur de ma part, ce journal est une publication « privée » et ceux qui y travaillent ne sont pas des fonctionnaires protégés par la garantie d’emploi. Donc, s’ils ne se sentent pas bien dans ce journal, ils n’ont qu’à faire jouer la clause de conscience et partir sous d’autres cieux dans les meilleurs délais. Et le plus tôt serait le mieux.
Dans de multiples organes de presse, si vous n’êtes pas un bien pensant vous ne pouvez y travailler, alors dans les médias qui échappent à ces procès pour délit d’opinion, il est urgent de remettre de l’ordre et de refuser catégoriquement que la police de la pensée ne vienne y faire des dégâts. Mais ce qui reste incroyable c’est qu’ouvertement des journalistes osent bloquer la parution d’un journal parce que le responsable de la rédaction ne penserait pas comme il faut. Et, les journalistes s’affichent ouvertement comme les gardiens de la bonne pensée, du politiquement correct, et si le journal mord le trait,… grève et pas de publication. Franchement, pour qui se prennent ces gens ?
Qui sont-ils pour se croire autorisés à nous dire et nous imposer ce qu’il faut penser ? Qui sont-ils pour s’autoriser à bloquer la parution d’un journal parce le Directeur de la rédaction ne leur plaît pas ? Vous imaginez ce que serait l’information dans un monde médiatique qu’ils contrôleraient entièrement ? Ce serait une authentique dictature, telle que décrite dans le « 1984 » de Georges Orwell avec son ministère de la Vérité et ses « trous de mémoire » ou disparaissent les individus et les informations qui ne conviennent pas.
Au final, plusieurs évènements ces derniers jours nous montrent que la « gauche », qui est en fait l’extrême gauche a totalement dégénéré. Elle n’est plus qu’une horrible caricature des valeurs qu’elle prétendait défendre au XX° siècle. Elle est aujourd’hui un regroupement d’individus dangereux pour la démocratie et nos libertés.
• Ainsi, par exemple, le maire de Toulouse s’est fait attaquer par des gens qu’il qualifie « d’ultra gauche ». À 5 contre 100. Comme d’habitude et par derrière.
• Autre exemple, à Brest ou les antifas, LFI et la CGT ont attaqué à plusieurs centaines l’hôtel ou Eric Zemmour dédicaçait son livre.
• Ou encore ce cadre de la CGT cheminot, un dénommé Tronche, qui n’en est pas une et déclare oralement à Zemmour «Tu prends le train pour Auschwitz ?» alors qu’il montait dans le train Paris-Limoges. Et le pire est que ce débile raciste et antisémite confirme ses paroles par un tweet… « Zemmour dans mon train. Je vérifie si le train va bien à Limoges... Peur qu'il aille en Pologne. »
Quant à la Secrétaire générale de la CGT, autre wokiste notoire, elle tweetera pour sa part : « Frédéric Tronche interroge le contrôle pour savoir si le train ne va pas à Vichy. Résultat : il est en GAV depuis 14h30 accusé... d'antisémitisme. Tout va bien ! ». Le tout assorti d’un émoticon « mort de rire ».
Manifestement, seul son poste de Secrétaire générale lui a évité la garde à vue qu’elle méritait, comme y eut droit le dénommé Tronche à son arrivée à Limoges.
Le plus inquiétant étant qu’à « Gauche », personne n’a jugé utile de condamner fermement et totalement de telles déclarations. C’est même clairement l’inverse quand on voit les réactions des principaux responsables de la LFI et de la CGT.
Alors, je vous le dit sans ambiguïté : quand une bonne nouvelle arrive, telle le nomination de Geoffroy Lejeune au JDD et que dans le même temps je vois la « Gôche » qui enrage,… ça met un petit rayon de soleil dans ma journée. Quel bonheur et quel plaisir !
Au fait, on dit « Merci qui ? »… Merci M. Bolloré !