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Foot : Le week-end dernier, les finales des Coupes féminines du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne n’ont pas été disputées car certaines joueuses ne souhaitaient pas ôter leur hidjab pour participer à ces matches (MàJ)

23/06/2023

Le week-end dernier, les finales des Coupes féminines du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne n’ont pas été disputées car certaines joueuses ne souhaitaient pas ôter leur hidjab pour participer à ces matches. Une question de plus en plus sensible alors que la pratique féminine se développe en France.

En cette fin de saison où l’heure est habituellement aux récompenses et à la fête, les finales des Coupes féminines seniors des districts du Val-de-Marne (94) et de Seine-et-Marne (77) ont dérogé à la tradition. Les matches devant opposer samedi dernier le CO Cachan à la VGA Saint-Maur et Mormant FC à l’US Roissy-en-Brie, n’ont pas eu lieu. À chaque fois, la même problématique : des joueuses portant le voile et ne souhaitant pas l’enlever pour jouer n’ont pas été autorisées à prendre part à ces finales. « L’équipe de Cachan n’a pas voulu jouer, celle de Saint-Maur l’aurait fait mais elle ne voulait pas gagner le match par défaut, raconte Denis Turck, le président du district du 94 qui assume ne pas avoir autorisé la tenue de la rencontre, s’appuyant sur le règlement de la FFF et notamment sur les articles 1 et 4 (sur l’équipement). Moi, j’ai un règlement à faire respecter, je le fais respecter dans toutes les conditions. »

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L’Equipe


12/06/2023

Mi-mars, après des incidents liés au port du voile en match, la Fédération française a rappelé aux clubs son règlement. Des joueuses bravent pourtant l’interdit chaque semaine, profitant du flou entretenu par la Ligue Paris – Île-de-France, qui a été taclée par la préfecture du 93.

Il règne une certaine excitation dans les travées du gymnase Pierre-Machon, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). La dernière journée de championnat régional de futsal féminin se joue ce 17 juin 2022 à 20 heures. Si l’équipe de Paris Elite bat Pierrefitte, elle sera championne. Mais le match ne se jouera jamais. Les parisiennes ne seront donc pas sacrées.

La raison ? Plusieurs joueuses se sont présentées voilées au coup d’envoi. Ce qui n’avait pas posé problème lors des précédentes journées a, cette fois, fait tiquer l’arbitre de la rencontre, qui a tenu à respecter scrupuleusement l’article 1 du règlement intérieur de la Fédération française de football (FFF) qui interdit « tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale ». Un règlement intérieur que la FFF a clairement cherché à mettre en conformité avec la loi française, interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans des locaux publics et au sein d’associations bénéficiant de subventions publiques.

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« On se fait souvent traiter de raciste, d’islamophobe »

« Après, une minorité d’arbitres de la Ligue seulement applique le règlement, regrette l’un d’eux, souvent confronté à la question. Ce n’est pas facile, on est sous pression. On se fait souvent traiter de raciste, d’islamophobe. Le discours passe mieux quand c’est un arbitre maghrébin ».

« On a souvent des remontées d’incidents liés au port du voile, confirme une source arbitrale plus haut placée. Les arbitres ont parfois juste envie de ressortir du stade alors ils laissent faire. Chacun se retrouve seul avec sa peur. C’est un combat entre la Ligue et la FFF. Et au milieu, il y a les arbitres. »

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Le Parisien

https://www.fdesouche.com/2023/06/23/on-se-fait-souvent-traiter-de-raciste-dislamophobe-pourtant-interdit-le-port-du-voile-setend-sur-les-terrains-franciliens/

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