Extrait d’un entretien donné par le président du Rassemblement national au Figaro :
[…] Je pense qu’Emmanuel Macron est politiquement de nulle part et qu’il est à la tête d’une nation qu’il conduit nulle part. Emmanuel Macron est un Jean-Luc Mélenchon patient qui déconstruit progressivement notre pays de bas en haut, en prenant son temps et en prenant le temps de la déconstruction. On le voit concrètement avec l’exemple de l’école, qu’il a affaiblie dans ses capacités par des réformes successives. On voit qu’il rebouche aujourd’hui les trous.
Après avoir supprimé les maths du tronc commun, il les remet. Après avoir fait la réforme du bac, il remodèle le calendrier des épreuves du baccalauréat. Il sème le trouble dans la communauté éducative en passant d’un profil raisonnable comme Jean-Michel Blanquer à un wokiste convaincu comme Pap Ndiaye, qui aurait pu être membre d’un gouvernement de Jean-Luc Mélenchon, pour finalement repasser à Gabriel Attal.
Sur la question de l’immigration, Jean-Luc Mélenchon comme Emmanuel Macron partagent la même philosophie, à savoir que la France doit continuer d’être ouverte à une immigration que les Français refusent dans toutes les études d’opinion.
Il y a eu enfin chez Emmanuel Macron une tentation de la décroissance, notamment énergétique. Dans le gouvernement auquel il a appartenu par le passé comme durant son premier mandat, il a appauvri considérablement les capacités énergétiques de la France au travers de l’affaiblissement de la filière nucléaire, pour faire plaisir à la gauche Nupes et, à l’époque, à Europe Écologie-Les Verts. Ce qui distingue finalement Jean-Luc Mélenchon d’Emmanuel Macron, c’est la patience dans la déconstruction du pays. […]