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Crépol : selon l’influenceur Bassem, « ça va tourner à la guerre civile »

Avec ses 370.000 abonnés YouTube, Bassem est une voix qui compte dans la jungle d’Internet. L’influenceur est notamment connu pour ses prises de parole à contre-courant dans lesquelles il n’hésite pas à dénoncer les malfaisances de sa propre communauté. Mardi 21 novembre, il a réagi au meurtre de Thomas à Crépol et témoigné son soutien aux victimes. « Salam aleykoum, les gens, déclare le bloggeur, face caméra. C’est terrible, ce qui est arrivé au petit Thomas. Que dieu veille sur son âme ! J’ai un message à faire passer à sa famille, à sa mère et son père. Je suis anéanti et meurtri avec vous. Je suis peut-être de la même origine et de la même religion que ces gens-là, mais je suis meurtri pour vous. Et par respect pour votre fils, par respect à tout ce peuple blanc qui est respectueux et qui ne casse pas les couilles, cette fois-ci, on ne va pas s’excuser. On ne va pas s’excuser parce qu’on a honte de s’excuser. On dirait des ex-toxiques [toxicos, NDLR] qui disent "je ne recommencerai plus". C’est tout le temps la même rengaine… »

Du communautarisme à la guerre civile

Mais s’il compatit avec les proches de Thomas, Bassem ne s’identifie pas à eux. À rebours des discours prêchant un universalisme béat, l’influenceur envisage la France comme une simple addition de communautés partageant un même territoire. « Mais vous faites quoi ? Vous vous ennuyez et vous allez dans des soirées de Blancs ?, interroge-t-il en s'adressant aux jeunes de banlieues. Quand on vous dit que chacun et chaque chose doit rester à sa place... Les Blancs sont entre eux, ils font leurs soirées. C’est pas pour que vous veniez leur casser les couilles. Est-ce que ces gens-là viennent ivres dans nos mariages à nous ? Non, ils ne viennent pas. Il n’y a que vous. Vous vous êtes faits refouler de toutes les soirées, vous venez en survet’… Comment voulez-vous que les gens vous acceptent dans leurs soirées ? »

Le pronostic de Bassem n’est guère optimiste et rejoint peu ou prou l’analyse déjà proposée par les Onfray, Zemmour et Collomb : celle d’un affrontement ethnique imminent. « Mesdames et messieurs, ça va tourner à la guerre civile ! Moi je suis français, patriote […] mais je serai obligé d’être du côté de ma communauté. Donc, à contrecœur, on se clashera. » Entre les « Blancs » et le clan, l’influenceur a choisi son camp. Son allégeance semble couler de source. Il n’envisage pas un seul instant de combattre aux côtés de ses concitoyens « blancs », fussent-ils d’innocentes victimes. Voilà qui donne à réfléchir…

Sa solution : un « ménage » dans sa communauté

Davantage fidèle au clan qu’à la nation, Bassem n’en est pas pour autant favorable à un affrontement généralisé. L’homme redoute ce face-à-face et livre ses conseils pour nous en prémunir. Il préconise, notamment, de régler leur compte à ceux qu’il qualifie de « cafards ». « Faites ce que vous avez à faire, conseille-t-il à ses auditeurs. Croyez-moi, c’est pas moi qui irai pleurer ces jeunes-là parce que ce qu’ils ont fait, c’est très très grave. […] Il faut éviter toutes les vermines de nos communautés. Et il faut commencer à nettoyer chez nous, parce que trop, c’est trop. Wallah, j’ai honte ! » Que Dieu l’entende.

Jean Kast

https://www.bvoltaire.fr/crepol-selon-linfluenceur-bassem-ca-va-tourner-a-la-guerre-civile/

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