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Révélation explosive à la télévision ukrainienne, les Occidentaux ont saboté tout accord de paix entre Russes et Ukrainiens en 2022

Davyd Arakhamia, chef parlementaire du parti « Serviteur du peuple » de Zelensky et chef de la délégation ukrainienne lors des pourparlers de paix avec les Russes en Biélorussie et en Turquie en 2022, a confirmé que la seule véritable exigence des Russes était la non-adhésion à l'OTAN et qu'ils (les Russes) n'avaient pas l'intention d'envahir l'Ukraine, il a également confirmé que les occidentaux ont empêché tout accord entre Russes et Ukrainiens en 2022.

La situation s'aggrave pour l'Ukraine sur les fronts militaires que politiques, marquée par des révélations explosives à Kiev d'une portée considérable pour la population ukrainienne, et par une détérioration exponentielle des capacités défensives ukrainiennes sur le front.

Les faits les plus marquants, qui d'après moi, sont symptomatiques du délitement de l'armée ukrainienne sont les graves dissensions qui apparaissent au grand jour entre différentes brigades des FAU ( forces armées ukrainiennes). La 110ᵉ brigade a accusé, en fin de semaine dernière, de lâcheté, la 53ᵉ brigade sur des vidéos filmées sur le front, et menace de se retirer du front dans le secteur d'Avdiivka puisque d'après eux, la 53ᵉ s'enfuit par lâcheté devant les Russes et que, en conséquence, la 110ᵉ brigade n'a pas à se sacrifier.

Toujours à Avdiivka, dans le secteur industriel de sud-est de la ville que les Russes ont saisi aux ukrainiens en fin de semaine dernière, plus de 150 soldats ukrainiens ont préféré sauver leurs vies en se rendant collectivement aux russes, il s'agit là de la reddition la plus massive depuis le début du conflit .

Dans d'autres secteurs de la très longue ligne de front, d'autres divisions menacent de se retirer, eux aussi, du combat dans le secteur de Kupiansk où les premiers chars Abrahams sont apparus ce samedi avant que les Américains n'exigent qu'ils soient retirés du front. Les voir brûler comme les Léopards n'est pas très valorisant.

À Kinki, les soldats ukrainiens de la fameuse « tête de pont » ukrainienne sur la rive russe du Dniepr, en sont réduits à se rendre ou à tenter de retraverser le Dniepr pour sauver leurs vies.

L'état-major ukrainien est contraint à retirer des unités du côté de Rabotino ( la fameuse bataille qui devait percer jusqu'en Crimée) pour renforcer la défense d'Avdiivka, affaiblissant ainsi tout le secteur au cas où les Russes s'engagent dans une contre-attaque.

Les pompoms girls qui continuent à s’égosiller sur les capacités de l'Ukraine à gagner contre les moujiks illettrés venus du fond de la Sibérie ( expression entendue textuellement sur LCI par un cadre de l'armée française ) ne font que pousser à une mort inutile des milliers de combattants supplémentaires dans le seul but de tenter d'affaiblir les capacités russes.

Les soutiens occidentaux à cette guerre inutile ainsi que leurs complices qui sévissent sur les PQ ( presse quotidienne) et les médias et sur les sites internet sont les complices d'une guerre décidée à Washington et Londres comme le confirme Davyd Arakhamia, chef parlementaire du parti « Serviteur du peuple » de Zelensky. Il a dirigé la délégation ukrainienne lors des pourparlers de paix avec les Russes en Biélorussie et en Turquie en 2022, quelques semaines après le début de la guerre, il ne peut donc être considéré comme un propagandiste à la solde de Moscou et ses propos doivent être pris au sérieux.

Comme on va le voir, cette hécatombe inutile aurait pu être évitée si les occidentaux n'avaient pas armé et poussé l'Ukraine contre la Russie, et plus aucun troll ne serra en mesure nier que ce sont bien les occidentaux qui ont pesé de tout leur poids pour empêcher toute possibilité de négociation entre russes et ukrainiens en mars 2022.

En effet, Davyd Arakhamia vient de faire des révélations « officielles » dans lesquelles il accuse les Occidentaux d'avoir empêché les négociations.

Ce qui était déjà connu, mais toujours dénoncé comme de la désinformation mensongère provenant de soi-disant propagandistes pro-russes est donc aujourd'hui confirmé par celui qui a dirigé la délégation ukrainienne lors des pourparlers de paix au début de 2022.

Maintenant que Davyd Arakhamia l'a déclaré publiquement, les trolls habituels, spécialistes du retournement de veste, nous diront qu'on le savait tous et blabla et blabla. Ils vont bien sûr nier la véracité de ce témoignage ou tenter d'en atténuer l'importance et les conséquences. Mais leurs gesticulations n'auront aucune importance.

Il est trop tôt pour mesurer comment les Ukrainiens en général, et surtout ceux du front vont réagir à ces révélations. Quel impact cela aura sur l’état d'esprit de ceux qui ont subi des pertes humaines, territoriales et matérielles, considérables et totalement inutiles au bout de presque deux années de guerre.

L’Ukraine aura subi des centaines de milliers de morts pour en définitive devoir accepter des conditions autrement plus punitives de la part de la Russie qu’elles ne l'étaient en mars 2022 puisque Davyd Arakhamia a confirmé que la seule véritable exigence des Russes était la non-adhésion à l'OTAN et que les Russes n'avaient pas l'intention d'envahir l'Ukraine.

Et comment vont réagir ces mêmes Ukrainiens lorsqu'ils comprendront que les occidentaux les ont abandonnés, car ils ne sont pas en mesure de fournir les armes et les munitions promises, les arsenaux de l'Otan ayant déjà été vidés. Ces occidentaux qui ont poussé l’Ukraine à combattre la Russie font maintenant pression pour que l'Ukraine entame des négociations en état de faiblesse face à la Russie puisque les élections approchent aux États-Unis et en Allemagne.

La dure réalité, difficile à admettre, c'est que les Occidentaux ne sont tout simplement pas capables de produire autant d'armes que la Russie, un pays qui a été ridiculisé et moqué pendant de nombreuses années, traité de station service se faisant passer pour un pays, peuplé de moujiks alcooliques et illettrés, pays qui ne produit rien se moquait Barack Obama.

Combien de fois avons-nous entendu que la Russie était un pays ruiné, incapable de la moindre production industrielle et dotée de technologies primitives, et cela, déjà avant les 14 000 sanctions occidentales.

Et comme l'occident n'a pas les capacités industrielles pour aider l'Ukraine à faire face à la Russie, ils doivent donc tenter de sauver la face en exigeant de Kiev des négociations.

Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les révélations explosives d'Arakhamia sont directement liées aux pressions occidentales exercées sur Kiev pour la contraindre à négocier maintenant.

Pour ceux qui ont pris connaissance de mes deux papiers : 1 , et 2, il est clair que la situation actuelle découle directement de l’échec monumental de la contre-offensive actée lors du sommet de l'OTAN et de la déclaration du 15 août de Stian Jenssen : qui proposait à l'Ukraine d'abandonner des territoires à la Russie.

J'indiquais à ce propos que cette déclaration avait autorisé en amont par Biden en personne.

La pression occidentale s'est accentuée, depuis, pour contraindre l'Ukraine à négocier sur la base des pertes territoriales d'environ 20% du territoire ukrainien, alors que la Russie et l’Ukraine étaient en bonne voie de trouver un accord dès les mois de février et de mars 2022, n'impliquant principalement que la non-adhésion à L’OTAN. L'Ukraine, par la bouche d'Arakhamia admet que la Russie ne voulait que la neutralité de leur part !

Quoi qu'en disent les petits télégraphistes occidentaux, cet accord était si près d’être signé que les Russes avaient commencé à retirer leurs forces des environs de Kiev en signe de bonne volonté, et ce, à la demande de Kiev. Et Arakhamia confirme que les Ukrainiens et les Russes étaient sur le point de signer cet accord qui satisfait des conditions de paix qui protégeaient les intérêts fondamentaux des Ukrainiens et des Russes, et que les négociations ont échoué à la suite du sabotage par les puissances occidentales et que les révélations concernant Butcha n'ont pas eues d'incidence sur les négociations au grand dam des organisateurs de la mise en scène macabre de Butcha.

Tout cela est révélé aux Ukrainiens au moment où l'Ukraine s'approche chaque jour davantage vers une défaite totale sur le terrain militaire, au moment où Zelensky se prépare à mobiliser les Ukrainiens de 17 à 70 ans, et qu'il envoie des femmes combattre dans les tranchées, au moment où les unités d'élites ukrainiennes s'accusent mutuellement de lâcheté et de trahison. Arakhamia annonce aux Ukrainiens que tout ce qu'ils ont subi à l'instigation des puissances occidentale n'aura servi à rien, pire, que les conséquences sont oh combien plus catastrophique pour l’Ukraine aujourd'hui qu'elles ne l'étaient en mars 2022.

Comment vont réagir les Ukrainiens quand ils vont comprendre que des centaines de milliers de vies et la dévastation du pays et la perte du Donbass auraient pu être évitées si l'accord de 2022 n'avait pas été saboté par les puissances occidentales, à commencer par les USA dont le président Biden s'est déplacé au sommet de l'OTAN le jeudi 24 mars 2022 pour convaincre ses petits camarades européens de s'aligner sur la position extrémiste des États-Unis.

La vérité que dévoile Arakhamia est que Boris Johnson a fait pression sur Zelensky et lui a promis, toute l'aide nécessaire pour battre la Russie. Comme on dit, les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Sur qui se portera le blâme ? Les Anglais ou les Américains, car on n'en doute pas, quand les citoyens ukrainiens demanderont des comptes, il faudra bien désigner un coupable.

Et maintenant, l'Occident explique qu'elle soutiendra l'Ukraine à sauver les territoires qui peuvent encore l’être afin de négocier une trêve avec la Russie pour gagner du temps. Les puissances occidentales pensent-elles que la Russie se fera berner une troisième fois, après la trahison des accords de Minsk et le sabotage des négociations de 2022 ?

Après avoir fait miroiter une victoire facile et un soutien total à l’Ukraine jusqu'à la défaite de la Russie, les occidentaux exigent de l'Ukraine qu'elles construisent des lignes de défenses défendues par des femmes et des adolescents pour retarder l'avancée des Russes afin de gagner du temps, car après tout, avec un peu de chance, V. Poutine peut succomber à un de ses innombrables cancers.

Un sage disait qu'il est facile de tromper quelqu'un, mais presque impossible de le convaincre qu'il a été trompé, ce sage avait tort, les Russes sont convaincus de la duplicité occidentale.

La question que l'on devrait se poser est de savoir pourquoi cela sort-il maintenant ?

Qu’est-ce que Zelenski et le chef de la faction de son parti ont décidé de faire savoir aux Ukrainiens ce qui s’était passé. Espèrent-ils que les Ukrainiens blâmeront l’Occident et non ceux en Ukraine qui ont décidé de suivre le plan occidental ? Préparent-ils les Ukrainiens à un changement total envers la Russie ?

Vous trouverez ci-dessous les éléments de la déclaration de David Arakhamia et leurs commentaires, je ne puis pas en mesure de vérifier par moi-même l'intégralité des propos ( en ukrainiens je suppose) mais la déclaration d' Arakhamia ne peut être mise en doute, elle est commentée dans de nombreuses émissions en dehors de la France. En toute fin de ce papier, vous trouverez les éléments collectés concernant la tactique utilisée par les occidentaux afin de contraindre l'Ukraine à négocier avec la Russie.

Chacun se fera son opinion.

David Arakhamia, chef de groupe du parti « Serviteur du peuple » (celui de la Zelenski) à la Rada d’Ukraine, a déclaré à la chaîne TV ukrainienne 1+1 qu’ils étaient très proche d’un accord de paix en mars 2022. La principale revendication russe était la neutralité de l’Ukraine et sa non-intégration dans l’Otan. Arakhamia révèle que Boris Johnson est arrivé alors à Kiev pour dire « On ne va rien signer avec eux et on va tout simplement faire la guerre ». Cette révélation confirme ce qu’avaient déjà dit l’ancien premier ministre israélien et le ministre turc des affaires étrangères.

La Russie était prête à arrêter les combats si l'Ukraine avait accepté de rester neutre, mais l'Occident a conseillé à Kiev de continuer, le chef de la faction parlementaire du président Vladimir zelensky – et le négociateur en chef des pourparlers de paix à Istanbul, déclare David Arakhamia.

Dans une révélation choquante, le chef de la faction parlementaire du président Vladimir Arakhamia a déclaré que la Russie était prête à arrêter les combats si l'Ukraine avait accepté de rester neutre, mais l'Occident a conseillé à Kiev de continuer.

La Russie était prête à arrêter les combats si l’Ukraine avait accepté de rester neutre, mais l’Occident a conseillé à Kiev de continuer, le chef de la faction parlementaire du président Vladimir zelensky – et le négociateur en chef des pourparlers de paix à Istanbul, David Arakhamia, a déclaré Russia Today.

Arakhamia, qui dirige le groupe parlementaire « Servant du peuple », a déclaré à la chaîne de télévision 1-1 que Moscou avait offert un accord de paix à Kiev en mars 2022, mais que la partie ukrainienne ne faisait pas confiance à Moscou, selon la Russie Today.

Le chef du parti ukrainien, le principal parti, affirme que la Russie a proposé la "paix" en échange de la neutralité

Olena Roshchina - Vendredi 24 novembre 2023, 22:51

Davyd Arakhamiia, chef de la faction de la Serviteur du peuple qui a dirigé les pourparlers de la délégation ukrainienne lors des pourparlers de "paix" avec les Russes au Belarus et Torkiye en 2022, a déclaré que la délégation russe avait promis la paix à Kiev en échange d'un refus de rejoindre l'OTAN, mais les Ukrainiens n'y croyaient pas.

Source : Davyd Arakhamiia dans un entretien avec Nataliia Moseichuk

Détails : Le journaliste Moseichuk a noté que lors d'une réunion avec une délégation africaine, Vladimir Poutine a montré un projet d'accord de paix soi-disant prêt à l'emploi avec l'Ukraine conclu au cours des négociations au Belarus, qui aurait été lancé à Istanbul (Turkiye).

Selon Poutine, il y avait 18 articles dans le prétendu accord sur la neutralité permanente de l'Ukraine et les garanties de sécurité, où "tout est précisé, du matériel militaire au personnel des forces armées ukrainiennes", et le document aurait été signé par le chef de la délégation ukrainienne.

Arakhamiia a souligné : "Pour une raison quelconque, Poutine n'a pas publié ce document. Pourquoi pensez-vous ? S'il avait un tel document, il l'aurait rendu public.

Citation : "Ils espéraient vraiment presque jusqu'au dernier moment qu'ils nous forceraient à signer un tel accord afin que nous prenions la neutralité. C'était la chose la plus importante pour eux. Ils étaient prêts à mettre fin à la guerre si nous acceptions, comme la Finlande l’a fait autrefois, la neutralité, et si nous nous étions engagés à ne pas rejoindre l’OTAN.

En fait, c'était là le point essentiel. Tout le reste était simplement la rhétorique et l'assaisonnement politique sur la dénazoification, la population russophone et la blah-bla.

Lorsqu'on lui a demandé pourquoi l'Ukraine n'était pas d'accord sur ce point, Arakhamia a répondu qu'il n'y avait pas confiance dans les Russes, parce qu'ils étaient prêts à promettre quoi que ce soit.

Citation : "Premièrement, pour s'entendre sur ce point, il est nécessaire de modifier la Constitution. Notre voie vers l'OTAN est inscrite dans la Constitution.

Deuxièmement, il n'y avait aucune confiance dans les Russes qu'ils le feraient. Cela ne pourrait être fait que s'il existe des garanties de sécurité. Nous ne pouvions pas signer quelque chose, s’éloigner, tout le monde s’éteindrait là, et puis ils (vaindraient) encore plus préparés – parce qu’en fait, ils n’étaient pas préparés à une telle résistance. Par conséquent, nous ne pourrions explorer cette voie que lorsqu'il est absolument certain que cela ne se reproduira pas. Il n'y a pas une telle certitude.

De plus, à notre retour d'Istanbul, Boris Johnson est venu à Kiev et a dit que nous ne signerions rien avec eux, et nous allons juste nous battre."

Détails : En même temps, Arakhamiia a nié que la délégation ukrainienne était prête à signer un tel document et que Johnson ait forcé la main de Kiev.

Selon Arakhamiia, la délégation n’avait même pas le droit légal de signer quoi que ce soit – cela ne pouvait se produire que théoriquement lors d’une réunion de Volodymyr zelenskyy et de Vladimir Poutine.

Arakhamiia a ajouté que les partenaires occidentaux connaissaient les négociations et avaient vu des projets de documents, mais n'ont pas tenté de prendre une décision pour l'Ukraine, mais ont plutôt donné des conseils.

"Ils nous ont en fait conseillé de ne pas aller dans des garanties de sécurité éphémères [avec les Russes - éd., qui n'auraient pas pu être données à ce moment-là", a déclaré Arakhamiia, qui dirigeait la délégation des négociations.

À son avis, la délégation a accompli les tâches prioritaires "de 8 points sur 10", parce que les Russes sont toujours "gauches" (rétraités de Kiev), et ensuite tout s'est transformé en une direction purement militaire.

Arakhamiia a admis qu'il y avait un moment où il croyait en la possibilité d'encerclement de la capitale.

Contexte : Après l'invasion à grande échelle de la Russie, l'Ukraine a tenté de négocier la paix. Le président Volodymyr zelenskyy a appelé à plusieurs reprises le dictateur russe Vladimir Poutine à discuter de toutes les questions urgentes au cours d'une réunion personnelle, que Poutine a ignorée. En fin de compte, il a déclaré que les déclarations de Poutine sur le besoin de paix n'étaient pas sincères et a approuvé la décision du Conseil de sécurité nationale sur l'impossibilité de mener des négociations avec lui.

https://twitter.com/MyLordBebo/status/1728167915524960294/video/1

Voici ce que dit Arakhamia :

- Il confirme que l'objectif principal de la guerre de la Russie n'était pas d'envahir l'ensemble de l'Ukraine mais de forcer l'Ukraine à devenir un pays neutre qui ne ferait pas partie de l'OTAN : « [La Russie] a vraiment espéré, presque jusqu'au dernier moment, qu'elle le ferait. nous obliger à signer un tel accord pour que nous prenions la neutralité. C'était la chose la plus importante pour eux. Ils étaient prêts à mettre fin à la guerre si nous acceptions – comme la Finlande l’a fait autrefois – la neutralité, et s’engageaient à ne pas adhérer à l’OTAN. En fait, c’était le point clé. Tout le reste n’était que rhétorique et « assaisonnement » politique sur la dénazification, la population russophone et le bla-bla-bla. »

- Lorsqu'on lui demande pourquoi l'Ukraine n'a pas accepté ce point, voici ce qu'il répond : « Premièrement, pour être d'accord sur ce point, il est nécessaire de modifier la Constitution. Notre chemin vers l’OTAN est inscrit dans la Constitution. Deuxièmement, les Russes n’étaient pas convaincus qu’ils le feraient. Cela ne pourrait se faire que s'il existait des garanties de sécurité. Nous ne pouvions pas signer quelque chose, nous éloigner, tout le monde se détendait et ensuite ils [envahissaient] encore plus préparés – parce qu’en fait ils n’étaient pas préparés à une telle résistance. Nous ne pourrons donc explorer cette voie que lorsqu’il sera absolument certain que cela ne se reproduira plus. Il n’existe pas une telle certitude. De plus, à notre retour d'Istanbul, Boris Johnson est venu à Kiev et a déclaré que nous ne signerions rien du tout avec eux et que nous nous battions. »

En fait, il n’est pas très direct sur l’affirmation selon laquelle « il n’y a pas de confiance dans les Russes, donc cela ne pourrait être fait que s’il y avait des garanties de sécurité », car d’après les médias de l’époque, début 2022, cet aspect de l’accord était en train de se concrétiser. C'est même toujours disponible sur le site officiel de la présidence ukrainienne : https://president.gov.ua/en/news/na-peregovorah-iz-rosiyeyu-ukrayinska-delegaciya-oficijno-pr-73933.

Le concept était que les membres permanents de l'ONU Le Conseil de sécurité serait le garant de l'accord, aux côtés de la Turquie, de l'Allemagne, du Canada, de l'Italie, de la Pologne et d'Israël. Le problème semble avoir été que ces garanties de sécurité ont été « accueillies avec scepticisme » par les « responsables occidentaux », comme le souligne cet article du WSJ de l’époque : https://wsj.com/articles/ukraine-proposal-for-nato-style-s&eacute ;curit&eacute ;-garantie-accueilli-avec-scepticisme-11648683375

Ceci, combiné à la confirmation d'Arakhamia que ce qui a réellement tué l'accord, c'est « Boris Johnson [venant] à Kiev et [disant] que nous ne signerions rien du tout avec eux, et battons-nous », montre que c'est sans équivoque l'Occident qui tué l’accord de paix.

Ce qui confirme la responsabilité extrêmement accablante de l'Occident dans cette guerre car nous sommes à un stade, 20 mois plus tard, où non seulement l'Ukraine a perdu un nombre effroyable d'hommes (probablement des centaines de milliers de morts), mais où elle ne pouvait pas rêver obtenir des conditions si favorables dans un accord de paix que l’Occident fait MAINTENANT pression sur eux pour qu’ils le concluent. Et je n’aborderai même pas la responsabilité de l’Occident dans le déclenchement de ce conflit avec l’expansion de l’OTAN et la transformation de l’Ukraine en un rempart occidental à la frontière de la Russie…

Y aura-t-il un compte à rendre ? Un aveu de cette responsabilité ? Une responsabilité ? Y a-t-il un changement, une remise en question afin d’éviter de tels échecs catastrophiques à l’avenir ? Malheureusement, je n’ai même pas la moindre idée du début de cette situation, surtout en Europe. Et c’est ce qui me déprime le plus : cela montre que nous sommes institutionnellement figés dans nos erreurs, sans capacité d’apprendre, de nous adapter et de changer.

​Son responsable – Les États-Unis et le Royaume-Uni font pression sur l’Ukraine pour qu’elle rejette l’accord de paix avec la Russie

On sait déjà que l’Ukraine a refusé, début avril 2022, de faire la paix avec la Russie. Nous le savons grâce aux entretiens de l'ancien Premier ministre israélien Naftali Bennet, de l'ancien ministre turc des Affaires étrangères, de l'ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder ainsi que des reportages en provenance d'Ukraine.

Mais ce n’est que maintenant que nous entendons la même histoire de la part d’un responsable ukrainien :

La vidéo dans le tweet ci-dessus est sous-titrée en anglais. Cela fait partie d'une interview accordée à la télévision ukrainienne par la journaliste Natalia Moseychuk avec le chef de la faction parlementaire du Serviteur du Peuple, David Arakhamia. En mars et avril 2022, Arkhamia avait dirigé la délégation ukrainienne lors de pourparlers de paix avec les Russes en Biélorussie et en Turquie.

Il y a une vidéo sur Youtube avec une annonce de l'interview, mais pas de l'interview elle-même.

Arnault Bertrand relaie ici ce qui a été dit :

- Il confirme que l'objectif principal de la guerre de la Russie n'était pas d'envahir l'ensemble de l'Ukraine mais de forcer l'Ukraine à devenir un pays neutre qui ne ferait pas partie de l'OTAN : « [La Russie] a vraiment espéré, presque jusqu'au dernier moment, qu'elle le ferait. nous obliger à signer un tel accord pour que nous prenions la neutralité. C'était la chose la plus importante pour eux. Ils étaient prêts à mettre fin à la guerre si nous acceptions – comme la Finlande l’a fait autrefois – la neutralité, et s’engageaient à ne pas adhérer à l’OTAN. En fait, c’était le point clé. Tout le reste n’était que rhétorique et « assaisonnement » politique sur la dénazification, la population russophone et le bla-bla-bla. »

- Lorsqu'on lui demande pourquoi l'Ukraine n'a pas accepté ce point, voici ce qu'il répond : « Premièrement, pour être d'accord sur ce point, il est nécessaire de modifier la Constitution. Notre chemin vers l’OTAN est inscrit dans la Constitution. Deuxièmement, les Russes n’étaient pas convaincus qu’ils le feraient. Cela ne pourrait se faire que s'il existait des garanties de sécurité. Nous ne pouvions pas signer quelque chose, nous éloigner, tout le monde se détendait et ensuite ils [envahissaient] encore plus préparés – parce qu’en fait ils n’étaient pas préparés à une telle résistance. Nous ne pourrons donc explorer cette voie que lorsqu’il sera absolument certain que cela ne se reproduira plus. Il n’existe pas une telle certitude. De plus, à notre retour d'Istanbul, Boris Johnson est venu à Kiev et a déclaré que nous ne signerions rien du tout avec eux et que nous nous battions. »

Strana rapporte également, en russe, l'interview et les commentaires (traduction automatique) :

Pourquoi les autorités ukrainiennes ont-elles refusé un contrat aussi lucratif au printemps 2022 ?

Arahamia avance deux arguments : premièrement, il était nécessaire de modifier la Constitution, et deuxièmement, les Russes n’avaient aucune confiance dans le respect des accords.

Les deux arguments sont ambigus, c’est le moins qu’on puisse dire. Oui, il est interdit de modifier la Constitution pendant la loi martiale, mais si vous le vouliez, vous pourriez trouver une issue ici – après tout, c'est un problème technique s'il y a une volonté politique (et puisque les autorités ukrainiennes négociaient à ce sujet du tout, ils ont vu quelques options). Et quant à la confiance, c’est une thèse encore plus étrange, puisque selon l’accord, ce n’était pas l’Ukraine qui était censée retirer ses troupes, mais la Russie. De plus, en échange seulement d’une décision sur le statut neutre, qui pourrait ensuite être rejouée à tout moment. Par conséquent, dans ce cas, la question de la confiance et du « ne pas jeter » se trouvait avant tout devant Moscou, et non devant Kiev.

Plus tard, les autorités ukrainiennes ont invoqué une autre raison pour expliquer leur refus : la tragédie de Bucha. Cependant, si l'on se souvient des déclarations de Zelensky à l'époque, il avait déclaré immédiatement après la tragédie que les négociations avec la Fédération de Russie devaient toujours être menées.

"Chacune de ces tragédies, chacun de ces Butch vous frappera sur les mains dans certaines négociations. Mais nous devons trouver des opportunités pour de telles mesures", a déclaré Zelensky le 5 avril 2022. Et ce n'est que plus tard que ses déclarations sont devenues plus catégoriques.

Les arguments sont faux et la vraie raison pour laquelle Zelenski a rejeté l’accord est différente :

Par conséquent, parmi les principales raisons pour lesquelles le président refuse de conclure des accords avec Poutine en 2022, ils citent généralement le fait qu'il (peut-être influencé par les arguments et les promesses des alliés occidentaux) est parvenu à la conclusion que la Russie n'est pas prête pour un grande guerre, et donc l'Ukraine, avec l'aide de l'Occident, peut vaincre complètement l'armée russe et dicter à Moscou ses propres conditions de paix, qui prévoiraient le retrait des troupes russes jusqu'aux frontières de 1991, le paiement de réparations, et ainsi de suite.

Autrement dit, au sens figuré, Zelensky a choisi une grue dans le ciel à la place d'une mésange dans ses mains.

Dans le même temps, tous ceux qui se souviennent de la situation de début avril 2022 ont du mal à croire que les autorités ukrainiennes aient pu alors se montrer aussi optimistes.

...

Dans de telles circonstances, il semble presque improbable que Zelensky puisse refuser le « coup pour coup » extrêmement séduisant sous la forme du retrait des troupes russes de presque tous les territoires occupés d'Ukraine sans combat, croyant en la possibilité de recevoir un " grue" sous la forme de la capitulation de Moscou (qui, comme on le sait, n'a pas encore eu lieu).

Il a dû y avoir des circonstances de force majeure qui ont poussé Kiev à rejeter des conditions aussi favorables pour mettre fin à la guerre au printemps 2022.

Ces circonstances ressortent clairement du même entretien avec Arahamia.

Il a déclaré que le Premier ministre britannique de l'époque, Boris Johnson, était venu à Kiev et avait déclaré : "Nous ne signerons rien du tout avec eux, battons-nous simplement".

La question se pose : que voulait dire exactement Johnson par « nous ne signerons rien avec eux » ? La réponse ici pourrait être une : les pays occidentaux ont refusé de donner des garanties conjointes de sécurité de l'Ukraine avec la Russie, qui étaient censées être attachées au traité de paix et à l'accord sur le statut neutre.

Arakhamia l'a également déclaré directement dans une interview : "Les alliés occidentaux nous ont conseillé de ne pas accepter de garanties de sécurité éphémères, qui à l'époque ne pouvaient pas être données du tout".

Rappelons que les garanties de sécurité prévues par le plan d'alors étaient censées être données par la Russie, les principaux pays occidentaux et un certain nombre d'autres grandes puissances mondiales. Mais si les pays de l'OTAN refusaient de donner des garanties et que seules la Fédération de Russie et, éventuellement, la Chine et la Turquie les donneraient, cela signifierait en réalité une rupture complète des relations de l'Ukraine avec le monde occidental. Ce que Zelensky, bien sûr, ne pouvait pas faire.

En d’autres termes, c’est la position des alliés occidentaux « combattons » qui a eu une influence décisive sur la décision des autorités ukrainiennes d’abandonner les accords avec la Fédération de Russie au printemps 2022.

Plusieurs centaines de milliers d’Ukrainiens et des dizaines de milliers de Russes sont désormais morts. Tout cela parce que les politiciens américains et britanniques, principalement Biden et Johnson, souhaitaient « affaiblir la Russie ».

La Russie est désormais plus forte qu’elle ne l’était au début de 2022. Son économie est en croissance alors que celle de l’Europe stagne, dans le meilleur des cas. Faire la paix maintenant avec la Russie coûterait à l’Ukraine environ 20 % du territoire du pays. En avril 2022, elle aurait pu reprendre le contrôle de l’ensemble du territoire, à l’exception de la Crimée.

Maintenant, il est trop tard :

Quant à la position de Kiev, Arakhamia l'a encore une fois affirmé dans la même interview, affirmant que les négociations ne sont pas rentables pour le moment, car "notre position de négociation est très mauvaise". Mais pour qui le temps travaille-t-il ? Si en 2022 il était possible de mettre fin à la guerre en libérant la quasi-totalité du territoire du pays sans combat en échange d’un statut neutre, de telles options n’existent désormais plus. Et l’alternative est tout à fait différente – une longue guerre avec toutes ses victimes et ses risques, ou une paix/trêve le long de la ligne de front avec la consolidation effective du contrôle russe sur les territoires occupés (et, il est possible, cela impliquera également des exigences supplémentaires en matière de la forme du même statut neutre, par exemple). La principale question est de savoir quelles seront les conditions et les positions de négociation à l’avenir et si les autorités ukrainiennes comprennent clairement que la situation ne sera pas encore pire qu’elle ne l’est actuellement.

David Arakhamia, chef du parti Serviteur du peuple : Je pense que l'ensemble des dirigeants ukrainiens - tant militaires que politiques - sont favorables aux combats. Pourquoi ? Parce que nous ne pouvons pas nous asseoir à la table des négociations maintenant. Notre position de négociation est très mauvaise. Pourquoi allons-nous nous asseoir maintenant ? Où allons-nous rester, arrêtons-le ? Pensez-vous que la société ukrainienne acceptera cela ? Tout accord qui ne débouche pas sur une victoire complète doit passer par un référendum. Si quelqu’un signe quelque chose et que cela doit être ratifié au Parlement, alors au Parlement, ils s’entretueront tout simplement. Il y aura des vues très polaires. Et de telles choses, je crois, ne devraient se faire que par le biais d’un référendum. Quand les gens disent que cela devrait être ainsi, je le ferai sans regarder, je mettrai simplement de côté mon opinion et je ferai ce que les gens disent. Et si les députés décident, je ne me sens pas assez fort pour décider, encore moins pour agiter qui que ce soit. Parce que c'est une question individuelle pour chaque citoyen. Je ne comprends pas comment cela peut être fait, pour être honnête.

ttps ://twitter.com/MyLordBebo/status/1728167915524960294

https://twitter.com/RnaudBertrand/status/1728288101725089908

C'est pas n'importe qui ! C'est Arakhamia ! S'il a confirmé ça - l'histoire a déjà été révélé en septembre 2022 - alors qu'il est actuel président du parti présidentiel ... c'est probablement pas par hasard.

Je ne sais pas trop pourquoi mais à mon sens c'est un levier du genre : vous n'avez pas voulu qu'on arrête la guerre il y a un an ... alors vous avez intérêt à continuer à nous livrer des armes et des munitions demain et après demain, sinon vous aurez des tombereaux de morts sur la conscience.

Et son pedigree de négociateur en chef de l'équipe ukrainienne rend ses propos tout à fait digne d'intérêt.

Article dans ukrainia pravada

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2023/11/24/7430282/

Davyd Arakhamiia, chef de la faction des Serviteurs du peuple qui a dirigé la délégation ukrainienne lors des pourparlers de « paix » avec les Russes en Biélorussie et en Turquie en 2022, a déclaré que la délégation russe avait promis la paix à Kiev en échange de son refus d'adhérer à l'OTAN, mais les Ukrainiens je ne les croyais pas. Source : Davyd Arakhamiia dans une interview avec Nataliia Moseichuk Détails : Le journaliste Moseichuk a noté que lors d'une réunion avec une délégation africaine, Vladimir Poutine a montré un projet d'accord de paix avec l'Ukraine, prétendument tout fait, convenu lors des négociations en Biélorussie, qui auraient été initiées à Istanbul (Turquie). Selon Poutine, le soi-disant accord sur la neutralité permanente de l'Ukraine et les garanties de sécurité contenait 18 articles, où "tout est précisé, de l'équipement militaire au personnel des forces armées ukrainiennes", et le document aurait été signé. par le chef de la délégation ukrainienne. Arakhamiia a souligné : "Pour une raison quelconque, Poutine n'a pas publié ce document. Pourquoi à votre avis ? S'il avait eu un tel document, il l'aurait rendu public." Citation : « Ils espéraient vraiment, presque jusqu'au dernier moment, qu'ils nous forceraient à signer un tel accord afin que nous prenions la neutralité. C'était la chose la plus importante pour eux. Ils étaient prêts à mettre fin à la guerre si nous l'acceptions. comme la Finlande l'a fait autrefois, la neutralité et l'engagement de ne pas rejoindre l'OTAN. En fait, c’était le point clé. Tout le reste n’était que rhétorique et « assaisonnement » politique sur la dénazification, la population russophone et le bla-bla-bla. » Lorsqu'on lui a demandé pourquoi l'Ukraine n'était pas d'accord sur ce point, Arakhamia a répondu qu'elle n'avait aucune confiance dans les Russes, car ils étaient prêts à tout promettre. Citation : « Premièrement, pour être d’accord sur ce point, il est nécessaire de modifier la Constitution. Notre chemin vers l’OTAN est inscrit dans la Constitution. Deuxièmement, les Russes n’étaient pas convaincus qu’ils le feraient. Cela ne pourrait se faire que s'il existait des garanties de sécurité. Nous ne pouvions pas signer quelque chose, nous retirer, tout le monde se détendreait, et alors ils [envahiraient] encore plus préparés – parce qu’en fait ils ne sont pas préparés à une telle résistance. Nous ne pourrons donc explorer cette voie que lorsqu’il sera absolument certain que cela ne se reproduira plus. Il n’existe pas une telle certitude. De plus, à notre retour d'Istanbul, Boris Johnson est venu à Kiev et a dit que nous ne signerions rien du tout avec eux et que nous nous battrons." Détails : Dans le même temps, Arakhamiia a nié que la délégation ukrainienne soit prête à signer un tel document et que Johnson ait forcé la main de Kiev. Selon Arakhamiia, la délégation n’avait même pas le droit légal de signer quoi que ce soit – cela ne pourrait théoriquement se produire que lors d’une réunion entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Arakhamiia a ajouté que les partenaires occidentaux étaient au courant des négociations et avaient vu des projets de documents, mais n'ont pas tenté de prendre une décision pour l'Ukraine, mais ont plutôt donné des conseils. "Ils nous ont en fait conseillé de ne pas donner de garanties de sécurité éphémères [avec les Russes – ndlr], qui n'auraient pas pu être données du tout à ce moment-là", a déclaré Arakhamiia, qui dirigeait la délégation de négociation. Selon lui, la délégation a accompli les tâches prioritaires "avec 8 points sur 10", car les Russes sont toujours "partis" (ils se sont retirés de Kiev), et tout s'est ensuite transformé en une direction purement militaire. Arakhamiia a admis qu'il y a eu un moment où il a cru à la possibilité d'un encerclement de la capitale. Contexte : Après l’invasion à grande échelle de la Russie, l’Ukraine a tenté de négocier la paix. Le président Volodymyr Zelensky a appelé à plusieurs reprises le dictateur russe Vladimir Poutine à discuter de toutes les questions urgentes lors d'un entretien personnel, ce que Poutine a ignoré. En fin de compte, Zelensky a déclaré que les déclarations de Poutine sur sa volonté de paix n'étaient pas sincères et a approuvé la décision du Conseil de sécurité nationale sur l'impossibilité de mener des négociations avec lui.

https://www.bbc.com/news/world-europe-60901024 (28 mars 2022)

Zelensky déclare que l'Ukraine est prête à discuter de la neutralité dans le cadre des pourparlers de paix

Et quelles seront les frontières de l'Ukraine ? Le président Zelensky affirme que les troupes russes doivent se replier sur les positions qu'elles occupaient avant le début de l'invasion à grande échelle de Moscou, le 24 février.

Il affirme que l'Ukraine n'essaiera pas de reprendre le Donbas ou la Crimée par la force, mais les responsables ukrainiens ne sont pas encore prêts à abandonner purement et simplement les territoires qui sont sous contrôle russe (direct ou indirect) depuis 2014.

https://jacobin.com/2023/02/ukraine-russia-war-naftali-bennett-negotiations-peace (8 février 2023)

Qualifiant les deux dirigeants de "pragmatiques", M. Bennett déclare qu'au cours des négociations, il "a eu l'impression que les deux parties souhaitaient vraiment un cessez-le-feu" et qu'il estimait à 50-50 les chances qu'un accord tienne. Au cours d'un "marathon de projets", affirme-t-il, dix-sept projets d'accord ont été préparés. Mais "ils les ont bloqués, et j'ai pensé qu'ils avaient tort", déclare M. Bennett, en faisant référence aux puissances occidentales qui soutiennent l'Ukraine.

"Je n'ai qu'une seule prétention", a déclaré M. Bennett à l'intervieweur. "Je prétends qu'il y avait de bonnes chances de parvenir à un cessez-le-feu. Lorsque l'intervieweur lui demande s'il veut dire "à condition qu'ils n'y mettent pas un frein", il répond par un hochement de tête.

Fiona Hill - haute responsable de la sécurité nationale dans les administrations de George W. Bush et de Donald Trump et loin d'être une colombe sur la Russie - a rapporté à la fin de l'année dernière que "plusieurs anciens hauts fonctionnaires américains" lui avaient révélé que "les négociateurs russes et ukrainiens semblaient s'être provisoirement mis d'accord sur les grandes lignes d'un règlement intérimaire négocié" en avril dernier. Selon ces grandes lignes, la Russie se serait retirée sur ses lignes d'avant le 24 février, contrôlant la Crimée et certaines parties du Donbas, tandis que l'Ukraine aurait renoncé à adhérer à l'OTAN. Ce cadre correspond largement au calendrier de négociation et aux concessions présentées par M. Bennett dans l'interview.

https://www.thenationalnews.com/opinion/comment/2023/04/25/a-fatal-flaw-in-us-foreign-policy-is-costing-lives-in-ukraine-and-beyond/

C'est très bien, mais il faut souligner qu'une forme similaire de trêve aurait pu être disponible un mois seulement après le début du conflit, lorsque le Premier ministre israélien de l'époque, Naftali Bennett, a tenté une médiation entre les deux parties. Dans une interview donnée en février dernier, M. Bennett a déclaré que M. Zelenskyy avait accepté que son pays ne rejoigne pas l'OTAN, et le président russe Vladimir Poutine avait déclaré qu'il renonçait à ses objectifs de "démilitarisation" et de "dénazification" de l'Ukraine. Les deux parties se dirigeaient vers un éventuel cessez-le-feu, a déclaré M. Bennett, avec "17 ou 18" projets d'accord de paix en cours de rédaction, mais "à un moment donné, l'Occident a décidé d'écraser Poutine plutôt que de négocier".

Indépendamment de la volonté plutôt cynique des dirigeants occidentaux belliqueux de se battre jusqu'au dernier Ukrainien afin d'affaiblir la Russie, cela signifie que les morts et les destructions catastrophiques de l'année dernière auraient peut-être pu être évitées. Si les États-Unis et leurs alliés finissent par exhorter Kiev à accepter un cessez-le-feu dans les mois à venir, ils devront justifier pourquoi ils ont fait le contraire en mars 2022.

La plupart d'entre eux ont poussé à des objectifs maximalistes, idéalistes, en pensant que les Ukrainiens pourraient être en mesure de l'emporter et de punir M. Poutine. Aujourd'hui, diront-ils, nous voyons les limites de ce qui est réalisable, d'où la proposition de cessez-le-feu. Mais ce ne sont pas les faucons de Washington et de Londres qui ont dû payer le prix du maximalisme qu'ils ont imposé à M. Zelenskyy. Et pour quoi faire, si le résultat est un accord similaire à celui négocié par M. Bennett il y a plus d'un an ?

Le chef de la délégation ukrainienne aux pourparlers de paix du printemps 2022 rapporte que la délégation russe a proposé de mettre fin à la guerre si l'Ukraine abandonnait ses aspirations à l'OTAN, et a déclaré que les dirigeants n'avaient « aucune confiance » que la Russie donnerait suite 18h55, le 25 novembre 2023 Source : Méduza Davyd Arakhamia, chef de la faction des Serviteurs du peuple à la Verkhovna Rada (Parlement ukrainien), qui dirigeait la délégation ukrainienne lors des négociations du printemps 2022 avec la Russie, a déclaré qu'à l'époque, la délégation russe avait proposé de mettre fin à la guerre si l'Ukraine renonçait. ses aspirations à rejoindre l’OTAN. Lorsqu'on lui a demandé pourquoi les représentants ukrainiens n'avaient pas accepté cette offre, Arakhamia a répondu qu'il aurait fallu modifier la Constitution ukrainienne, qui stipule l'intention de l'Ukraine de devenir membre de l'OTAN. De plus, les autorités ukrainiennes n’avaient « aucune confiance » dans la capacité de la partie russe à donner suite. "Cela ne pourrait être fait que s'il y avait des garanties de sécurité", a déclaré Arakhamia dans une interview avec l'animatrice de 1+1 Nataliia Moseichuk. « Nous ne pouvions pas simplement signer quelque chose, prendre du recul, [demander] à tout le monde de pousser un soupir de soulagement, puis [avoir la Russie] arriver mieux préparée – parce qu’elle [envahi], en fait, n’était pas préparée à une telle résistance. Par conséquent, nous ne pouvions travailler que s’il y avait une certitude à cent pour cent que cela ne se reproduirait pas une seconde fois. Et une telle certitude n’existe pas. Arakhamia a ajouté que Boris Johnson, alors Premier ministre britannique, était arrivé à Kiev peu après le retour de la délégation des négociations et avait encouragé l'Ukraine à poursuivre le combat. La Russie et l’Ukraine ont mené des négociations de paix au début de la guerre à grande échelle. Plusieurs cycles de négociations ont eu lieu en Biélorussie et en Turquie. Après le retrait des troupes russes de Kiev, les négociations ont été gelées.

https://kyivindependent.com/bild-us-germany-allegedly-seek-to-prod-ukraine-to-negotiate/

Les Etats-Unis et l'Allemagne espèrent pousser l'Ukraine à négocier avec la Russie par le biais de livraisons d'armes soigneusement ciblées, a rapporté le tabloïd allemand Bild le 24 novembre, citant une source gouvernementale anonyme.

Le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz n'auraient pas l'intention de faire directement pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour qu'il s'asseye à la table des négociations, selon Bild.

Les deux principaux donateurs militaires de Kiev prévoient plutôt de fournir la quantité et la qualité exactes d'armes pour permettre à l'Ukraine de tenir le front et d'avoir une position de négociation forte, mais pas assez pour libérer complètement son territoire, selon le média.

Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeriy Zaluzhny, n'a pas de plan de guerre pour 2024 et devrait donc démissionner, a déclaré la vice-présidente de la commission de la sécurité nationale et de la défense de la Verkhovna Rada, Maryana Bezuglaya, députée du "Serviteur du peuple", faisant référence à une "discussion non publique" avec les militaires. 

"Eh oui, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes n'a pas pu fournir de plan d'action pour 2024. Ni grand, ni petit, ni asymétrique, ni symétrique. Les militaires ont simplement dit qu'ils devaient prendre au moins 20 000 citoyens par mois", écrit-elle.

Selon elle, "ce problème s'est aggravé au cours de l'été, tant à la Stavka qu'au parlement lors de la planification du budget 2024".

"Cette discussion n'était pas publique, mais la tension augmentait et maintenant la situation est telle que si les dirigeants militaires ne peuvent présenter aucune idée pour 2024, et que toutes leurs propositions sur la mobilisation se réduisent au fait qu'il faut plus de monde sans la moindre proposition de changement dans le système de l'AFU, alors ces dirigeants devraient partir", écrit la députée.

Selon la vice-présidente de la commission à la défense du parlement ukrainien, l'armée estime donc son besoin de recrutement à 20 000 par mois pour 2024.

https://kyivindependent.com/bild-us-germany-allegedly-seek-to-prod-ukraine-to-negotiate/Les Etats-Unis et l'Allemagne espèrent pousser l'Ukraine à négocier avec la Russie par le biais de livraisons d'armes soigneusement ciblées, a rapporté le tabloïd allemand Bild le 24 novembre, citant une source gouvernementale anonyme.Le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz n'auraient pas l'intention de faire directement pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour qu'il s'asseye à la table des négociations, selon Bild.Les deux principaux donateurs militaires de Kiev prévoient plutôt de fournir la quantité et la qualité exactes d'armes pour permettre à l'Ukraine de tenir le front et d'avoir une position de négociation forte, mais pas assez pour libérer complètement son territoire, selon le média.

Cet article de Bild date d'il y a deux jours. Enfin, une version en accès libre est disponible

BILD l'a appris : Le gouvernement fédéral s'est désormais fixé pour objectif principal de placer l'Ukraine dans une « position de négociation stratégiquement bonne » sur la base de la ligne de front actuelle. Dans cette position, le pays devrait négocier avec le régime de Poutine sur sa « souveraineté et son intégrité territoriale » (forme de gouvernement et frontières, ndlr).

"La Maison Blanche et la Chancellerie se coordonnent à ce sujet", ont déclaré les milieux gouvernementaux à BILD.

Explosif : Ni le chancelier Olaf Scholz (65 ans) ni le président américain Joe Biden (81 ans) ne veulent appeler directement le président ukrainien Volodymyr Selenskyj (45 ans) à régler à la table des négociations le futur statut des territoires occupés par la Russie.

Au lieu de cela, les deux pays – en tant que plus grands fournisseurs d’armes de l’Ukraine – ont décidé de persuader le gouvernement de Kiev d’être prêt à négocier avec Poutine sur la qualité et la quantité de leurs livraisons d’armes. Ils peuvent le faire parce qu’aucun autre pays occidental ne soutient l’Ukraine autant que l’Allemagne et les États-Unis – malgré toutes les paroles et critiques adressées à Berlin.

Le plan secret germano-américain pour l’Ukraine

« Zelenskyj devrait se rendre compte que les choses ne peuvent pas continuer ainsi. Sans aucune demande extérieure. Il devrait s’adresser à son pays de sa propre volonté et expliquer que des négociations doivent être menées », a déclaré à BILD un proche du gouvernement. (...)

C’est un plan qui, selon l’expert militaire et chercheur de l’ECFR Gustav Gressel, ne fonctionnera pas. Gressel à BILD : « En Occident, on croit à tort que si l’on met davantage de pression sur Zelensky pour qu’il s’assoie à la table des négociations, des négociations sérieuses auront également lieu. Poutine ne veut pas négocier, il veut gagner cette guerre. » (...)

Un proche du gouvernement de BILD : « Ce que Berlin et Washington recherchent comme alternative aux négociations, c’est un conflit gelé sans accord entre les parties en conflit. »

Cela signifie : même si Zelensky et Poutine ne se parlent pas (ne veulent pas) se parler, la ligne de contact se solidifiera et deviendra une nouvelle quasi-frontière entre l’Ukraine et la Russie. "C'est comme Minsk, mais sans Minsk", dit sarcastiquement l'initié, faisant référence au fragile "traité de paix" conclu en 2014 entre l'Ukraine et la Russie . (...) 

Les Etats-Unis et l'Allemagne espèrent pousser l'Ukraine à négocier avec la Russie par le biais de livraisons d'armes soigneusement ciblées, a rapporté le tabloïd allemand Bild le 24 novembre, citant une source gouvernementale anonyme.Le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz n'auraient pas l'intention de faire directement pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour qu'il s'asseye à la table des négociations, selon Bild.Les deux principaux donateurs militaires de Kiev prévoient plutôt de fournir la quantité et la qualité exactes d'armes pour permettre à l'Ukraine de tenir le front et d'avoir une position de négociation forte, mais pas assez pour libérer complètement son territoire, selon le média.

Cet article de Bild date d'il y a deux jours. Enfin, une version en accès libre est disponible 

BILD l'a appris : Le gouvernement fédéral s'est désormais fixé pour objectif principal de placer l'Ukraine dans une « position de négociation stratégiquement bonne » sur la base de la ligne de front actuelle. Dans cette position, le pays devrait négocier avec le régime de Poutine sur sa « souveraineté et son intégrité territoriale » (forme de gouvernement et frontières, ndlr).

"La Maison Blanche et la Chancellerie se coordonnent à ce sujet", ont déclaré les milieux gouvernementaux à BILD.

Explosif : Ni le chancelier Olaf Scholz (65 ans) ni le président américain Joe Biden (81 ans) ne veulent appeler directement le président ukrainien Volodymyr Selenskyj (45 ans) à régler à la table des négociations le futur statut des territoires occupés par la Russie.

Au lieu de cela, les deux pays – en tant que plus grands fournisseurs d’armes de l’Ukraine – ont décidé de persuader le gouvernement de Kiev d’être prêt à négocier avec Poutine sur la qualité et la quantité de leurs livraisons d’armes. Ils peuvent le faire parce qu’aucun autre pays occidental ne soutient l’Ukraine autant que l’Allemagne et les États-Unis – malgré toutes les paroles et critiques adressées à Berlin.

par chapoutier

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/revelation-explosive-a-la-251762

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