L’ « imam » Mélenchon, porte-voix de l’islam révolutionnaire, a lancé sa fatwa, dimanche, contre la journaliste de LCI : » Ruth Elkrief. Manipulatrice. Si on n’injurie pas les musulmans, cette fanatique s’indigne. Quelle honte ! Bravo @mbompard pour la réplique. Elkrief réduit toute la vie politique à son mépris des musulmans. » Je n’ai pas pour habitude de me joindre au corporatisme journalistique : la caste ne supporte pas de recevoir les leçons qu’elle distribue aux autres. Cependant, désigner ainsi ma consoeur à la vindicte d’illuminés, au nom d’une supposée légitime défense, relève de la mise en danger de la vie d’autrui.
Dans le contexte d’une offensive islamiste et antisémite enivrée par la terreur du Hamas anti-juifs, tenir de telles accusations revient à faire de la journaliste une cible. Cette dernière a d’ailleurs été placée ce lundi sous protection policière. Mais Mélenchon a choisi son camp. Au prétexte de flatter l’électorat musulman, qu’il confond avec le prolétariat et qu’il mêle à l’islamisme, il apporte son soutien enthousiaste à l’organisation nazislamiste organisatrice des pogroms du 7 octobre en Israël. Samedi, lors d’une manifestation parisienne « Pour la paix et la justice », le leader de LFI a déclaré : « Vive Gaza ! Gloire éternelle à ceux qui résistent ! ». Résister consistant, pour le Hamas, à tuer sataniquement y compris des femmes et des enfants parce que juifs et à filmer ces horreurs pour galvaniser les haines. C’est au nom notamment de Gaza et de la cause palestinienne qu’un franco-iranien fiché S, Armand Rajabpour-Miyandoab, a tué au couteau samedi à Paris un germano-philippin et a blessé deux autres passants choisis au hasard, aux cris d’ « Allah Akbar ! ».
Le choix de Mélenchon de soutenir le totalitarisme coranique est une capitulation dont l’extrême gauche aura à répondre si s’ouvre un jour le Nuremberg de l’islamisme, de ses crimes et de ses collaborateurs. Remarquons déjà que le Conseil français du culte musulman (CFCM), oubliant de s’émouvoir du drame parisien, a appelé dimanche à la «vigilance» les «musulmans de France», redoutant que l’attaque meurtrière ne soit «instrumentalisé(e) par des officines d’extrême droite». Or cette diversion est également la posture choisie par le discours gouvernemental qui alerte sur « l’ultra-droite ». Face à l’islam politique, le pouvoir a la main molle. A écouter Gérald Darmanin, ce seraient les protestations de mouvements identitaires ou patriotes contre les agressions raciales des racailles de la contre-société qui seraient, comme à Crépol, des sources de « petites guerres civiles ». Le profil psychiatrique du dernier tueur, déjà condamné à quatre ans de prison pour terrorisme, est également une aubaine pour ceux qui craignent de désigner l’islamisme et son emprise comme étant le moteur de l’offensive contre les démocraties occidentales, singulièrement en France. Rajabpour-Miyandoab, qui a excellé dans la dissimulation (jusqu’à son prénom, qui s’est substitué à Imam) n’est pas un fou ; les derniers médecins en étaient convenus. Mais Mélenchon, aveuglé par sa cause perdue, prétend le contraire.
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