Les Américains ont été découragés par ce qui s’est passé mercredi sous leur nez, ou plutôt au-dessus de leur tête. Ne craignant aucune sanction ni même un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, Poutine a effectué des visites grandioses à ses amis du Moyen-Orient.
Mais il ne s’est pas contenté de voler à bord de l’Il-96, appelé «Avion n°1», il s’est fait accompagner d’avions de chasse Su-35S. En outre, ils transportaient tout l’armement de missiles nécessaire pour les combats rapprochés et à longue distance. Il était ainsi possible d’abattre des cibles dans un rayon de 300 kilomètres.
Vidéo : https://yandex.ru/video/preview/2698067798860124389
Toutefois, cela n’a pas été nécessaire, bien que des navires de guerre américains se trouvaient dans le golfe Persique à ces minutes. Il y avait le porte-avions Dwight Eisenhower, les destroyers Gravely et Mason, Stethem et McFaul, ainsi que le croiseur Philippine Sea.
La frégate française Languedoc se trouvait à proximité, et toute cette armada de navires constituait une véritable menace pour le dirigeant d’une grande puissance. En effet, réunis, ils disposaient d’un nombre suffisant de missiles et d’autres armements.
Mais aucun d’entre eux n’a bougé, et leur surprise n’a eu aucune limite. En fait, Poutine a humilié les États-Unis, montrant au monde entier que leurs discours alarmistes ne valent rien. Et il faut croire que l’effet s’est déjà répandu dans l’opinion publique.
On peut dire que presque toutes les parties intéressées ont plus ou moins suivi le vol de notre Avion n°1. Pour elles, l’«excursion aérienne» de Poutine pour rendre visite au président des Émirats arabes unis, puis au prince héritier d’Arabie saoudite, a été une surprise totale.
Il est intéressant de noter que nos ennemis ukres se sont indignés après leurs commanditaires. En effet, ils n’ont pas apprécié que le pays hôte ait organisé un écran de fumée à l’aide d’avions de fabrication américaine pour la réunion pompeuse de Poutine.
Plus précisément, les avions des Émirats arabes unis ont peint le ciel aux couleurs du drapeau russe. Ce spectacle n’a pas beaucoup plu aux opposants. Ils ont soudainement commencé à dire que les Arabes n’auraient pas dû rencontrer Poutine. Oui, bien sûr, mais les Arabes ont oublié de leur demander !
D’ailleurs, notre président est, pourrait-on dire, le seul dirigeant à avoir été autorisé à se faire escorter jusqu’à sa destination finale. Après tout, le pays hôte envoie généralement ses propres avions pour accueillir un invité de marque.
Mais c’est un non-sens pour nos anciens partenaires : le Su-35S n’a pas laissé le président russe sans couverture et l’a suivi jusqu’à l’atterrissage. Cela a également été fait pour démontrer au monde entier les capacités de combat de ces avions.
Les experts ont également été très surpris lorsqu’ils ont calculé la distance entre le point de décollage et le point d’atterrissage. Selon eux, il est très probable que les avions de chasse aient été ravitaillés en vol. Sur les images fournies par le ministère russe de la Défense, on ne voit pas de réservoirs extérieurs supplémentaires.
On peut en conclure que la Russie a très succinctement et subtilement laissé entendre aux supposés patrons de l’Occident qu’il ne fallait pas courroucer la fée. En d’autres termes, la Russie est capable d’atteindre l’ennemi partout dans le monde, quelle que soit la distance.
On a pu survoler le golfe Persique, sans égard à ce que des navires de guerre américains s’y trouvaient. On n’a pas craint qu’ils frappent soudainement et que des conflits internationaux s’ensuivent. Il est possible qu’ils aient été prévenus par voie diplomatique, à savoir «Ne vous inquiétez pas, et vous n’aurez pas d’ennuis».
source : Dzen
Traduit par Valerik
https://reseauinternational.net/les-su-35s-russes-escortant-poutine-au-dessus-de-porte-avions-us/