Bernard Germain
Cette année, je n’ai envie de présenter mes bons vœux à personne. Pourquoi ? mais parce que je sais qu’elle va être mauvaise et peut-être même terrible, sans doute pour tout le monde. Dans ce contexte présenter des bons vœux m’apparaît comme le summum de l’hypocrisie. Sincèrement, vous y croyez aux vœux que vous avez formulés en ce début d’année à votre famille, vos amis ou vos relations ? C’est devenu une sorte de coutume automatique, sans aucun fondement ni bon sens. Cette année, de manière encore plus caricaturale.
La triste vérité c’est que notre société est en train de sombrer sous nos yeux et que, pour l’essentiel, on fait semblant de ne pas le voir. Et tout le monde d’y aller d’un « Bonne année, et surtout la santé ». En complet décalage avec la réalité du monde. Comme le fit l’orchestre du Titanic qui continua de jouer alors que le navire était en train de sombrer.
Tiens par exemple, hier soir en allumant mon téléviseur, j’apprends que le N°2 du Hamas s’est fait tuer par les services israéliens. Maigre consolation qui ne ramènera pas ceux qui ont été sauvagement assassinés par les terroristes du Hamas en ce funeste 7 octobre 2023. Par contre cela confirme que, comme en 1972, lors de l’assassinat des sportifs israéliens durant les JO en Allemagne, les responsables de ces assassinats seront tous pistés et exécutés. Cela prendra le temps qu’il faudra, comme pour 1972, mais Israël n’oublie jamais. En conséquence, aucun n’en réchappera. On ne peut d’ailleurs que s’en féliciter.
Chez nous, c’est l’inverse. On refuse d’appeler un chat, un chat. Un responsable, un responsable. Un terroriste, un terroriste. C’est ainsi que sous le pseudonyme de « Krasny », le sieur Edwy Plenel a écrit (et a reconnu l’avoir fait) dans le journal de la LCR « Rouge », qu’il se félicitait du massacre que venait de perpétrer Septembre Noir durant les JO. Normalement, dans une société digne de ce nom, cela devrait suffire à discréditer l’auteur d’une telle prose, pour le restant de ses jours. Chez nous, l’individu en question est à la tête du journal Médiapart (après avoir été à la Direction du journal Le Monde) et fait des commentaires et surtout la morale à tout ceux qui n’ont pas ses opinions. Personne n’y trouve à redire. Pire, reprenant le flambeau de Plenel, de sinistres individus font déclaration sur déclaration en refusant de qualifier les actes du Hamas de terrorisme et les qualifiant d’actes de « résistance » ou d’« actes de guerre » comme si le Hamas était l’armée régulière d’un État constitué alors qu’il ne s’agit que d’une bande de terroristes. Dans ces contorsions odieuses, la LFI de Mélenchon tient à tenir le rôle principal. Et elle l’a. Peu nombreux sont ceux qui s’en indignent, comme si notre société avait perdu tout sens moral.
J’ai aussi appris qu’une vieille dame de 75 ans avait été violée, hier matin vers 7H00 chez elle et, s’il vous plaît, devant son mari qui n’a rien pu faire puisqu’il est paralysé et alité. L’auteur du viol après son monstrueux forfait a même exigé qu’on lui donne… 20€. Il paraît que l’auteur de cet acte révulsant est un Africain d’environ 25 – 30 ans. Cette information est soigneusement cachée. Même sur CNews où dans une émission l’information a été donnée, mais pas dans l’émission suivante. Quant aux féministes qui devraient exploser de colère, c’est silence complet. Ces féministes sont certainement au sommet du hit parade de ce qui est le plus abject dans notre société. Le pire étant que le viol de cette femme de 75 ans n’est nullement un acte isolé. De nos jours, c’est même devenu courant. Malgré la chape de plomb qui pèse sur ce type d’information, on apprend presque chaque semaine que des cas comme cela se produisent avec les mêmes victimes, souvent en EHPAD, et bien sûr avec les mêmes auteurs. Mais les féministes, qui se déchaînent contre Depardieu, n’ont pas un mot pour dénoncer ces abominations perpétrées contre des femmes qui plus est âgées et sans défense.
Au fait, Depardieu, parlons-en. Je n’ai pas vu l’émission de la 2 qui s’est semble-t-il servie de rushs directement sortis des poubelles, pour faire une émission entièrement à charge. Je n’ai pas entendu Depardieu faire ses déclarations. J’ai lu ce que la presse en disait. Je ne cautionne ni ne condamne rien du tout. Je ne veux pas me mêler de cette triste affaire. J’observe simplement que pendant de très longues années ceux qui s’acharnent aujourd’hui contre lui l’ont porté au pinacle. Il était, vénéré, adulé, honoré et même médaillé. Mais comme chacun sait la roche Tarpéienne est proche du Capitole. Nous venons d’en avoir une nouvelle preuve. La meute s’est jetée sur Depardieu et ne va pas le lâcher comme cela. D’autant plus que ses accusateurs se sentent coupables de l’avoir adulé jadis. Alors, quand je vois des féministes rester silencieuses et même détourner le regard devant les viols en France, notamment de vieilles dames sans défense, et s’indigner pour des faits ou des paroles sur lesquels elles ont fait silence si longtemps, je ne peux qu’avoir le plus profond mépris pour leurs « combats » puisqu’ils sont menés pour des raisons à géométrie variable selon l’air du moment. Quant au camp des défenseurs de Depardieu, il n’est guère mieux. Une tribune a été publiée pour prendre sa défense. Elle a bien sûr publié une liste de signataires. Déjà certains se sont retirés sous la pression, mais le pire est l’argument utilisé pour justifier le retrait : c’est l’auteur de la tribune qui sert de prétexte. Il est éditorialiste dans le journal Causeur et certains abrutis on ajouté qu’il était « fasciste ». Résultat : ce n’est pas le contenu du texte qui compte, c’est l’auteur. Donc si Pierre dit qu’il fait beau, comme c’est Pierre qui le dit et qu’il est « facho », même s’il fait plein soleil, il faut dire qu’il pleut à seaux. Peut-on faire plus lamentable ? Avec ce milieux « artistique », complètement vérolé par la gauche et les bien pensants, on touche vraiment le fond.
Ce sujet m’amène à avoir une dernière réflexion sous forme d’interrogation : comment peut-on expliquer cette explosion de viols depuis environ 2015 ? Vous savez, 2015 c’était à Cologne. Dans la nuit de la St-Sylvestre il y eut environ 1500 viols et agressions sexuelles rien que dans cette ville. Là aussi, les féministes refusèrent de condamner, parce que les auteurs des faits étaient dans leur immense majorité des immigrés. Caroline de Haas, féministe enragée, interrogée sur le sujet allant jusqu’à refuser de condamner ces agressions en répondant au journaliste : « Arrêtez avec votre racisme de merde ! » Depuis 2015, les viols sont devenus quasiment quotidiens – en France et à travers l’Europe -, même s’ils sont soigneusement cachés, notamment par la presse bien-pensante et surtout de « gauche ». Mais qu’est-ce que cela veut dire tous ces viols qui auparavant n’étaient que l’exception et qui sont devenus si courants de nos jours ? La réponse est assez simple à trouver si on adopte une approche anthropologique de l’évolution de notre société caractérisée par une immigration totalement folle et surtout absolument incontrôlée. C’est une véritable marée humaine qui déferle à travers toute l’Europe. Or lorsque des groupes humains s’opposent et qu’un groupe prend le dessus sur l’autre, l’une des conséquences est invariablement l’appropriation des femmes des vaincus. Les femmes sont un butin et les vainqueurs s’approprient le butin. Cette appropriation présente de plus l’avantage d’humilier le vaincu puisque le vainqueur lui prend même sa femme. Et si l’on réfléchit au problème des viols sous cet angle, tout devient clair et logique. Ceux qui commettent ces viols ne sont pas ceux qui « n’ont pas nos codes », mais ceux qui se comportent comme des « vainqueurs » en s’appropriant les femmes des vaincus. C’est étonnant que si peu de monde aborde le sujet sous cet angle.
En regardant la télévision hier soir, j’ai aussi vu cette manifestation consternante et minable de quelques crétins à l’opéra de Nice, qui ont perturbé le spectacle et sorti une banderole : « Pas de fachos à l’opéra. Pas d’opéra pour les fachos ». Et pourquoi cette manifestation ? Parce que la chef d’orchestre est une conseillère du gouvernement de Méloni, et qu’en plus son père a été un dirigeant du MSI en Italie. Tous les spectateurs ont protesté et les quelques perturbateurs ont été obligés de battre en retraite. Mais cet incident devrait nous faire réfléchir, car la méthode est toujours la même. La 1re fois, il n’y a que quelques débiles qui viennent mettre le bazar et qualifier leur cible de « facho » ou « d’extrême droite ». Les protestations pleuvent. La 2e fois il y a un peu moins de protestations. La 3e fois, il n’y en a presque plus et la fois suivante, les gens disent : « On ne va pas à cet évènement, car il va y avoir des incidents à cause des fachos »… et les antifas qui sont archi-minoritaires gagnent ainsi parce que les gens les laissent faire au début. Il faut réagir dès la 1re fois, sans faire aucune concession. Gardons à l’esprit que nous avons la « gauche » qui est indiscutablement « la plus con du monde » mais aussi la plus méchante et dangereuse. Dès qu’il se passe quelque chose, on a invariablement droit à : « c’est l’extrême droite », « ce sont les heures les plus sombres de notre histoire qui nous menacent » ou « la démocratie est en danger ». Aucun débat possible avec ces gens incultes et sans argument. Ce sont de pauvres orgues de barbarie répétant inlassablement leur petite musique pitoyable. Ce qui n’est nullement une raison de les laisser faire.
Autre sujet vu hier soir et qui n’est pas mineur : les déclarations du maire de Romans-sur-Isère, la commune d’où sont venus les tueurs de Thomas. Cette dame est extrêmement courageuse et devrait servir d’exemple à tous les donneurs de leçons de la classe politique. C’est cette dame qui a dénoncé les 150 millions d’€ dépensés en pure perte dans le quartier de « la Monnaie » d’où venaient les tueurs. C’est elle qui a dénoncé les mêmes racailles qui pourrissent ce lieu et y font prospérer violence, trafic de drogue et autres problèmes du même genre. Il se trouve que cette élue est menacée de mort et pas qu’une fois. Mais curieusement, contrairement à tout le barnum qui a été fait pour le maire de St-Brévin alors que les gendarmes ne savent toujours pas (ou ne veulent pas le dire) qui a mis le feu à la maison du maire -tout en étant catégorique sur le fait que ce n’est pas « l’extrême droite »-, visiblement personne ne fait rien pour défendre le maire de Romans alors que l’on sait parfaitement qui la menace. Ils attendent sans doute qu’un « accident » arrive pour verser des larmes de crocodiles sur son sort alors qu’ils en seront totalement responsables.
Enfin, j’ai également eu droit à l’incroyable spectacle de Darmanin, tirant le bilan du réveillon. Et là, il a fait fort. On a ainsi appris que globalement le réveillon s’est « bien passé ». Il n’y a eu … que… 745 véhicules incendiés, soit 10 % de moins que l’an dernier. Ce qui me permet de dire deux choses : d’abord il nous prend vraiment pour des abrutis. En 2022, lors du réveillon il y avait eu 690 véhicules incendiés. D’accord, je suis plutôt littéraire, mais mes petites connaissances en maths me permettent quand même de dire que 745 c’est plus que 690 et donc en aucun cas 10 % de moins. Mais bon, Darmanin et le mensonge, c’est une longue histoire d’amour. Souvenons-nous par exemple des « Anglais » au stade de France, ou encore de « Kevin et Mathéo » lors des émeutes, là on apprend que « 745 c’est moins que 690 ». Quant à la seconde chose que cela me fait dire, c’est qu’une fois de plus ce sont les Français modestes qui sont victimes de la racaille. Car, et c’est une évidence, les racailles ne mettent pas le feu à leurs voitures, ni à celles des bobos de gauche qui habitent dans les beaux quartiers. Non les véhicules incendiés sont ceux des Français qui habitent dans les quartiers « populaires » voitures incendiées par la racaille. Ces Français modestes ont déjà la malchance d’être contraints de cohabiter, mais en plus ils sont victimes les 1er janvier ou 14 juillet de l’incendie de leurs voitures, et le reste de l’année d’agressions, de vols ou de balles perdues.
Reste que les racailles n’ont pas grand-chose à craindre de Darmanin ni des juges de Dupond-Moretti. Ceux qui ont à craindre quelque chose ce sont les Français qui aiment et défendent leur pays. Tout comme les regroupements (associations, partis, …) ayant les mêmes combats. Ceux-là s’ils veulent faire une conférence ou une journée, c’est non. S’ils veulent manifester, c’est la même chose et s’ils passent outre c’est les arrestations et la prison sans sursis. Enfin, s’ils parlent ou agissent un peu trop, c’est la dissolution.
Je vous épargne d’autres nouvelles, entendues hier soir, tout aussi enthousiasmantes.
Donc, par politesse, je souhaite à tous les lecteurs une « Bonne année 2024 », même si je pense qu’elle va être détestable. Peut-être même pire que 2023.
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