Il est 1 h 20, dans la nuit du 19 au 20 février 2024, quand la police intervient avenue du Général Leclerc au Mans : une scène de violences réciproques a été signalée entre un homme et une femme manifestement alcoolisés.
Les forces de l’ordre trouvent bien un couple en état d’ivresse et la femme s’en prend verbalement à eux. L’homme a, semble-t-il, reçu des coups de sa compagne.
Les policiers essaient de calmer la femme mais celle-ci refuse. Son compagnon s’en prend aux policiers, à son tour. L’homme saisit alors la ceinture d’un manteau et fait comme s’il allait la passer autour du cou d’un policier (…)
À l’un des agents, il lance : « wallah t’es mort ! » ; puis s’écrie « je vais sortir la kalach (NDLR : le fusil kalachnikov) comme à Marseille ! ».
Cet habitant se rebelle lorsqu’il est interpellé par les policiers. Placé en garde à vue, son comportement est tel qu’un procès-verbal d’incident est dressé. En effet, il a, entre autres, étalé ses excréments sur les murs de la cellule dans laquelle il se trouvait en garde à vue.
(…) « J’ai mis 24 heures à retrouver le fil de ma personne », a raconté, avec un accent marseillais, le prévenu. Déjà connu de la justice, son casier mentionne deux faits, notamment pour violence avec arme. (…)
Relaxé pour les violences envers sa compagne et les policiers, le prévenu a été reconnu coupable pour le reste des faits qui lui sont reprochés. Il a été condamné à 4 mois de prison entièrement assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans.