Le 8 mars 2024, les Irlandais ont rejeté par référendum une proposition de réforme de la Constitution orchestrée par le lobby woke, visant à effacer les références à la famille et aux femmes. Les électeurs se prononçaient sur deux questions distinctes lors du référendum – qui s’est tenu symboliquement vendredi, à l’occasion de la Journée internationale de la femme -, à savoir l’élargissement de la définition juridique de la famille aux relations entre personnes de même sexe et aux parents isolés, ainsi que la suppression des dispositions constitutionnelles reconnaissant le rôle joué par les femmes au sein du foyer.
Le “non” l’a emporté avec 67,69% des voix pour le premier amendement et 73,9% pour le second, selon les résultats officiels. La participation a été faible, atteignant environ 50%.
Les votes négatifs les plus nombreux ont été enregistrés dans le Donegal, où 80 % des électeurs ont voté contre la première proposition et 84 % contre la seconde. Lors de ce référendum, qui portait sur le rôle des femmes au foyer, 1 114 620 personnes ont voté non, contre 393 053 oui, soit 26,07 % du total.
Plus tôt, le Taoiseach (Premier ministre irlandais) Leo Varadkar a déclaré qu’il était “clair” que les deux référendums avaient été rejetés. M. Varadkar a déclaré qu’il était clair que les deux amendements avaient été “rejetés de manière globale avec un taux de participation respectable”. Il a déclaré que le gouvernement irlandais acceptait le résultat et qu’il le “respecterait pleinement”. “En tant que chef du gouvernement et au nom du gouvernement, nous acceptons la responsabilité du résultat”, a-t-il déclaré.
Ce résultat constitue un revers pour le gouvernement et les gauchistes Irlandais. Il souligne également la persistance de valeurs conservatrices dans la société irlandaise.
Ces dernières années, les élites progressistes ont apporté d’importantes modifications à la constitution de la République de 1937, Bunreacht na hÉireann, dont le point culminant a été la légalisation de l’avortement par un vote populaire en 2018, au cours d’une décennie de libéralisation rapide pour ce pays catholique. Aujourd’hui, ce glissement vers la gauche semble reculer, du moins temporairement.
Tout au long de la campagne, qui a duré un mois, les sondages ont indiqué une forte victoire du “oui”. Mais au final, même les circonscriptions traditionnellement libérales du sud de Dublin semblent rejeter l’agenda progressiste cette fois-ci. .
Il est vrai que le peuple Irlandais est aujourd’hui bien plus préoccupé par les questions de logement et d’immigration..que des lubies d’une petite minorité gauchiste agissante.
Quand on donne la parole au peuple, il la prend, et ne va pas dans le sens des élites, c’est bien ça qui semble gêner ces dernières.
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