Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Freedom of Movement Solidarity Network : le nouveau réseau des associations pro-migrants pour accélérer l’invasion

Fini les clandestins, bienvenue “les personnes en mouvement”. De chacun sait depuis la lecture de 1984, le remplacement des mots, leur distorsion est primordial pour formater les esprits et rendre acceptable l’inacceptable. Ainsi, le Freedom of movement solidarity network qui vient de naître – un réseau d’activistes, d’associations et d’organisations engagées sur le terrain des migrations – entend “soutenir les personnes en mouvement” et faire de la migration “un droit universel”. Derrière les belles paroles, il s’agit bien évidemment de faire entrer toujours plus de clandestins en Europe.

À Rome que le 15 mai dernier, le Freedom of movement solidarity network a été présentée en conférence de presse. Ce réseau se veut l’alliance des entités terrestres et des ONG de la mer qui offrent un soutien concret et physique aux migrants, de Lampedusa à la route balkanique, des hotspots d’Afrique aux centres d’accueil des différentes nations européennes (1).

Pour Andrea Costa de l’ONG Baobab Experience, cette présentation n’est que l’officialisation de l’entraide que se vouent déjà depuis dix ans de nombreuses associations et autres organismes qui supportent les migrants. L’initiative a comme vocation une meilleure coordination entre les entités déjà présentes sur le terrain – mettre en commun les ressources humaines, matérielles, les savoirs et les expériences ; la croissance – que d’autres entités viennent s’ajouter aux vingt premières –  et l’internationalisation du réseau pour encore plus d’efficacité – comprendre : favoriser et faciliter les entrées de clandestins dans le continent européen. Pour ce faire, les membres du réseau ont organisé une assemblée internationale qui aura lieu les 29 et 30 juin prochain à Rebbio en Lombardie, où sera exposé le “Le manifeste sur la liberté de mouvement” qui proclame notamment :

“L’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme reconnaît à toute personne le droit de quitter tout pays, y compris le sien. Mais le Droit de quitter un pays implique l’entrée sur le territoire d’un autre Etat. Donc, …la liberté de circulation ne peut plus être le privilège de quelques-uns…”

Le but déclaré est donc bien politique : il s’agit de “changer la narration sur les migrations” (Andrea Costa), mais aussi les politiques des nations européennes en matière d’immigration. Comprendre : les abattre. Puisqu’ils militent pour faire de cette liberté de mouvement “un droit universel“. Ils veulent imposer leur idéologie de “liberté de mouvement totale des citoyens de la Terre“. Pour ces activistes, “défendre les droits du peuple migrant, c’est défendre les droits de tout le monde.”

Nul besoin, comme le rappelle Alice Basiglini (Alice No Border Basiglini sur Facebook), militante antifasciste, d’invoquer guerre, famine, besoin de protection ou recherche du bonheur personnel : le droit à la migration doit être universel, un point c’est tout.

Or, et c’est bien là tout le problème, les droits universels, en absence de gouvernement planétaire et donc de législation mondiale, n’existent pas. Pas plus qu’une quelconque raison universelle commune à tous les hommes. Ce qui existe, ce sont des droits applicables à des citoyens sur un territoire précis et limité.

Mais comme le rappelle si justement le politologue Arnaud Imatz dans un article magistral que vous pouvez retrouver icil’invocation des droits de l’homme permet de sidérer l’opinion… ce que ces militants ont bien compris.

Des militants qui prétendent représenter le camp du bien, les gentils œuvrant par pure bonté d’âme… mais qui se contrefoutent totalement des droits du citoyen, des peuples et des nations. Et à fortiori de la démocratie.

Si le droit de s’installer où bon nous semble doit être sanctifié, on aimerait leur opinion sur la colonisation française de l’Algérie, sur la conquête du Mexique par les conquistadors ou encore la sinisation du Tibet.

À moins que certains aient plus le droit que d’autres à immigrer ?

Logo de l’Association de presse étrangère

La présentation du Network immigrationniste a eu lieu dans la salle de l’Association de la Presse Étrangère “qui nous accueille toujours pour nos initiatives et que nous remercions” comme vante Andrea Costa. Si quelqu’un avait encore un doute sur le parti-pris des grands médias…

Audrey D’Aguanno

(1)  Baobab Experience; Sea-Watch ; Bozen Solidale; Collettivo Rotte Balcaniche Alto Vicentino; Como senza frontiere; Linea d’Ombra; No Name Kitchen; On Borders; Refugees In Lybia; ResQ – People saving people; Rete Milano; Small Axe; Don Massimo Biancalami; Loredana Crivellari; Don Giusto Della Valle; Francesco Delli Santi; Filippo Lombardo; Tiziano Rossetti; Tommaso Stella

Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

https://www.breizh-info.com/2024/05/21/233040/freedom-of-movement-solidarity-network-le-nouveau-reseau-des-associations-pro-migrants-pour-accelerer-linvasion/

Les commentaires sont fermés.