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Violeurs étrangers : la gauche nie la réalité

©Shutterstock
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C’est une polémique à laquelle elle ne s’attendait sans doute pas. Lors du débat télévisé organisé sur LCI, mardi 21 mai, Marion Maréchal a lâché une phrase qui a fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux : « 77 % des viols de rue à Paris sont commis par des étrangers. » Une statistique qu’elle a encore rappelée le lendemain, sur le plateau de TPMP.

Il ne s’agit pas d’un scoop. Diffusée sur Europe 1 le 18 avril dernier, la statistique choc se base sur les 97 viols connus et perpétrés en 2023 dans les rues de Paris. « Des faits majoritairement commis la nuit, dans des lieux touristiques ou proches des points de deal », selon la radio qui reprenait là des chiffres de la préfecture de police. Bref, du solide.

De fausses tentatives de « fact-checking »

À l’extrême gauche, pourtant, le réel a du mal à passer. Dès la fin du débat, plusieurs voix se sont élevées pour contester l’affirmation chiffrée de Marion Maréchal. « Aucun journaliste ne la reprend, ni ne lui demande sa source », s’est, par exemple, indignée Nassira El Moaddem, la délicieuse créature qui traitait la France de « pays de racistes dégénérés »« C'est faux », ajouta-t-elle, renvoyant vers un article d’Arte qui confirme que le chiffre… est vrai. « 97 viols ont été commis dans les rues de la capitale en 2023. Sur ce total, 30 ont été élucidés. 36 personnes ont été interpellées, dont 28 étrangers. Soit 77 % »reconnaît, penaud, le média public.

À deux doigts de s’écraser sur le mur du réel, les féministes ont alors préféré tourner casaque et changer d’argument. « Les viols commis dans la rue sont ultra-minoritaires… », a ainsi tweeté la journaliste de France Inter Giulia Foïs, rappelant au passage qu’ayant elle-même été victime de viol, sa compétence sur le sujet était incontestable…

« Cette statistique portant sur seulement quelques dizaines de cas n’est pas extrapolable à l’ensemble des viols commis dans la capitale », a également tenté de relativiser Arte. Sauf que les chiffres officiels montrent que sur l’ensemble des viols de majeurs commis dans la capitale, 52 % des mis en cause sont de nationalité étrangère ! Les étrangers ne représentant que 14 % de la population totale parisienne, leur surreprésentation est donc indiscutable.

Une défense des étrangers bien hypocrite

Par ailleurs, si les violeurs de rue ne sont en effet qu’un bout du problème et ne s’avèrent pas représentatifs de l’ensemble des criminels sexuels, pourquoi, dans ce cas, les mêmes féministes se passionnent-elles pour les abus commis par des curés ou de riches réalisateurs de cinéma ? L’abbé Preynat et Benoît Jacquot ne sont guère plus représentatifs de l’ensemble des violeurs sévissant dans notre pays... En revanche, ils sont français et bien blancs, donc forcément détestables aux yeux de certaines.

La palme de l’hypocrisie revient encore à une certaine Matilde Meslin, rédactrice au site woke Slate. Selon elle, Marion Maréchal bafouerait le principe de présomption d’innocence car, si les étrangers en question ont bel et bien été interpellés dans le cadre d’affaires de viols élucidées, ils n’ont pas encore été totalement condamnés par la Justice et ne sont donc « pas forcément les auteurs » de ces méfaits. Il fallait y penser. L’argument est d’autant plus savoureux venant de militantes qui, en d’autres circonstances, n’attendent pas même l’ouverture de l’enquête de police pour accabler des Gérard Depardieu, des Richard Berry ou des Ary Abittan. Mais encore une fois, ce qui sert d’excuse à des étrangers que tout accuse ne vaut soudainement plus lorsqu’il s’agit de Blancs innocents.

Jean Kast

https://www.bvoltaire.fr/violeurs-etrangers-la-gauche-nie-la-realite/

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