« Je ne peux continuer à subir les propos et l’attitude injurieuse et humiliante de la ministre qui n’a pas hésité, encore peu après 7 heures, ce matin, à hurler au téléphone que je me fais manipuler par “des filles”, qui plus est “des putes” », a notamment rapporté un collaborateur à la nouvelle directrice de cabinet, indiquant avoir été lui-même traité de « pervers narcissique » par Prisca Thevenot.
Décrivant une situation « grave », ce membre de cabinet a également fait état auprès de Matignon d’une violente attaque personnelle de la porte-parole du gouvernement, qui l’a convaincu de quitter le cabinet. « Suite au comportement de la ministre, je ne suis plus en mesure d’exercer efficacement mes fonctions », a-t-il signalé le 25 avril.
Des faits répétés le lendemain, dans un échange de textos avec Prisca Thevenot en personne : « “Ferme-la, con, naïf, incompétent, ignorant, débilos…” Ces mots prononcés ne m’atteignent pas », lui écrit le collaborateur, contrairement à ceux qui ont engendré son départ – et qui sont trop intimes pour être retranscrits.