Dumas, Jospin et tant d’autres ont avoué, cela fait 40 ans que la menace de l’extrême droite est agitée pour faire voter les Français comme ils le veulent et se partager le pouvoir dans un cynisme qui n’a d’égal que l’aveugle obéissance d’un peuple manipulé. 40 ans que droite et gauche jouent avec cette peur dans l’unique ambition d’écarter un concurrent gênant, et le peuple va reconnaissant de cette mise en garde suivre les conseils de cette horde menteuse et manipulatrice, les réélire sans fin dans une idolâtrie aveugle. Nous arrivons à la situation ubuesque de ce mois de juillet, où ce n’est plus seulement la gauche ou la droite qui active cette vieille épouvante, mais bien toute la classe politique mélangée dans une sarabande aux relents méphitiques. Ainsi, Attal qui, il y a 15 jours accusait le rapprochement du PS et de LFI, rappelant les mots du PS à l’encontre de Mélenchon cet homme devenu infréquentable, qui finalement retrouvait grâce à leurs yeux, le temps d’une élection, de récupérer une cocarde sur un pare-brise et des émoluments conséquents.
Attal toujours lui, désolait de voir son ancien parti passer un accord de la « honte », renchérissant sur la trahison de ses élites vis-à-vis de leurs électeurs, s’insurgeait devant les micros en reprenant les propos infects de Poutou, membre de cette nouvelle alliance de gauche, sur le beau feu d’artifice qu’il contemplait en voyant des tirs de mortiers sur un commissariat, ne s’est pas privé lui non plus de perdre sa dignité en faisant ce qu’il dénonçait lui-même, donnant à ses convictions l’allure d’un tourniquet risible et inconséquent. Nous assistons à un balai incessant et écœurant d’une série de personnalités qui n’hésitent plus, au nom de la sacro-sainte peur de l’extrême droite, à s’allier avec ceux qu’ils combattaient soi-disant idéologiquement. Mais finalement en ont-ils réellement des idées différentes, quand on voit avec quelle sollicitude et facilité ils s’écartent les uns pour les autres ? Entre les révélations sur les supercheries et les arrangements de dernières minutes, on peut douter des différences lancées régulièrement à la face d’un hémicycle devenu le cirque de notre république. Faire semblant voilà leur devise ! Ce qui est clair c’est que le peuple est l’objet de toutes les manipulations pour garder le pouvoir. En agissant ainsi, c’est la liberté qui est bafouée. Se servir des électeurs comme des pions dociles pour les emmener exactement où cette clique le veut est la plus infâme des servitudes, puisqu’elle se base sur le mensonge, celui de faire croire qu’ils votent, éclairés des volontés d’un adversaire présenté comme la pire des plaies, alors que la vérité est cachée depuis toujours.
Leurs intentions ne sont pas de sauver une république qui serait menacée, mais bien de conserver des postes qu’ils ont considérés depuis trop longtemps comme leur revenant de droit. Ce crime doit cesser. L’asservissement volontaire aux injonctions de cette classe va-t-il se poursuivre, ou, conscient enfin de ces manœuvres honteuses, un sursaut d’orgueil et de dignité est-il possible. Un peuple qui se laisse conduire dans le choix de son vote n’est pas libre ! Les désistements, les appels au barrage évitent le brûlant sujet de fond de ce qu’est cette gauche. Un seul thème l’extrême droite, faisant fi du programme réel que souhaite mettre en œuvre Mélenchon, comme si finalement ce qu’il propose était secondaire et devait s’effacer devant l’urgence du danger, peut-il réussir une fois de plus ? Les Français vont-ils ouvrir les yeux et condamner de la plus belle des manières ces manipulations en rejetant massivement ce jeu honteux ? Ils se sont déjà affranchis des ces consignes les 9 et 30 juin, faisant trembler l’ensemble de cette classe politique qui s’est resserrée autour de ses enjeux, trop effrayée de se voir écarter et de perdre sa rente de situation… Et si, le 7 juillet le peuple retrouvait ce génie qui permet de faire tomber les tyrans, de chasser les usurpateurs. Cette fougue qui ne commande qu’à l’intelligence et non à l’instinct, cette fièvre saine d’où émerge l’inattendu et plonge dans l’effroi les despotes. Un grand peuple reste l’artisan de son destin et refuse toujours que des maîtres lui dictent la conduite qu’il doit avoir. Le temps de plaire à ces seigneurs peut cesser dimanche soir. La liberté trop longtemps confisquée, piétinée, peut être récupérée ce 7 juillet. Elle est simple à reconquérir, il suffit de s’opposer à tous ces arrangements de dernières minutes, ces combines pour laisser au pouvoir des Véran, Borne, Darmanin, autant de figures qui sont le symbole de l’oppression, d’une gouvernance autocratique à coup de 49.3, de mépris et d’insolence. Faut-il les reconduire pour assister au même spectacle désolant de l’incompétence et de la suffisance qu’ils nous ont offert durant ces années ? Croyez-vous qu’ils changeront quoi que ce soit dans leur façon de faire et d’être ? Non, les mêmes personnages reproduiront identiques choses. En les renouvelants, nous sommes assurés d’une continuité dans la médiocrité et la ruine. En plaçant l’alliance des droites en tête le 30 juin, le peuple a manifesté sa volonté de changement, elle fut claire et nette. Ce 7 juillet il est nécessaire de la confirmer, tout en signifiant à ses donneurs de leçons qu’ils ne nous possèdent pas, que nous ne sommes pas leurs serfs et que plus rien au monde ne pourra justifier que nous obéissions à leurs magouilles pour conserver un pouvoir dont ils usent à des fins personnelles. Le 7 juillet l’alliance des droites doit vaincre. Rappelons-leur qu’ils ne disposent pas de nos voix et que nous ne serions suivre aveuglément leurs pactes secrets. La France mérite mieux, et cette classe politique, sans âme, sans conviction, sans panache ni grandeur doit être éjectée.
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Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire