Les épreuves olympiques de triathlon se sont déroulées mercredi après un premier report pour les hommes en raison de la mauvaise qualité de leau. Bien que la France ait brillé, avec Cassandre Beaugrand victorieuse et Léo Bergère médaillé de bronze, tous les athlètes n'ont pas apprécié la baignade dans la Seine. Et si Emmanuel Macron s'est félicité du bon déroulement de l'épreuve, déclarant que « la Seine est baignable [...] Héritage fabuleux pour les Franciliens », certains athlètes ont exprimé leur mécontentement :
Jolien Vermeylen, triathlète belge, a critiqué : « J'ai bu beaucoup d'eau [...] «Ça n'a pas le goût du coca-cola ou du sprite, évidemment. En nageant sous le pont, j'ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser. La Seine est sale depuis cent ans, alors ils ne peuvent pas dire que la sécurité des athlètes est une priorité. Ce sont des conneries.» Elle a aussi dénoncé l'organisation : « C'était aujourd'hui ou jamais [...] ils ne pouvaient pas annuler complètement la course. » Anna Godoy Contreras d'Espagne a ajouté : « La Fédération Internationale s'est un peu moquée de nous. » Sa compatriote, Miriam Casillas Garcia, a également critiqué l'organisation pour avoir priorisé l'image sur la santé des athlètes : « Rien n'a été pensé pour la santé des athlètes [...] Ils ont eu huit ans pour préparer les Jeux. » Et l'Espagnole d'ajouter : «La santé devrait passer en premier et ici ils nous ont vendu que tous ces contrôles sont faits pour nous, mais vraiment s'ils avaient pensé à nous, ils auraient eu un vrai plan 'B', pas un plan 'B' consistant à nager dans une rivière (...) On est un peu comme les clowns du cirque, ils nous mettent là et il faut passer par là. C'est un peu dommage.»