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Sandrine Rousseau : entre uniforme scolaire et voile islamique, elle a choisi

Capture d'écran X
Capture d'écran X
C’est l'une des grandes nouveautés de cette rentrée 2024. Depuis lundi 2 septembre, une centaine d'établissements scolaires expérimente le port de la « tenue unique » - le mot « uniforme » étant, semble-t-il, trop connoté - en vue d'une éventuelle généralisation en 2026. Une mesure portée par Gabriel Attal et largement plébiscitée par les Français. Selon un sondage YouGov mené en octobre 2023, 68 % des citoyens se prononcent pour le port de l’uniforme, vu comme un bon moyen de gommer les inégalités économiques. Mais une certaine gauche voit cette nouveauté d’un très mauvais œil. Il en va ainsi de Sandrine Rousseau. « Quelle tristesse cette uniformisation », s’est désolée la député sur X.

La mesure est testée dans 90 écoles volontaires, soit 0,15 % des quelques 60.000 établissements français, mais c’est déjà trop pour Madame Rousseau. La « tenue unique » relève visiblement pour elle d’une standardisation insupportable.

Les incohérences flagrantes de la gauche

Cette critique est d’autant plus étonnante qu’elle vient d’une personne qui vante les mérites d’un autre uniforme : le voile islamique. Suivant un commandement édicté par des hommes, des millions de femmes se dissimulent, en France, sous un même linceul noir, mais Sandrine Rousseau ne voit pas où est le problème. Cette standardisation-là ne lui déplaît pas. Au contraire. « Il y a plein de motivations pour porter un voile, et il y en a qui portent des voiles qui sont juste un embellissement en fait », affirmait-elle sur LCP le 4 novembre 2021. Il faudra aller le dire aux Iraniennes exécutées pour s’être rebellées contre un ordre dont le voilement forcé est le symbole…

Souvenez-vous aussi de la polémique autour de l’abaya, dont l’interdiction à l’école en avait indigné certains. Voilà un uniforme, porté en milieu scolaire – que l’extrême gauche avait à cœur de défendre ! « Jusqu'où ira la police du vêtement ? », pleurnichait alors Clémentine Autain, dénonçant une mesure « symptomatique du rejet obsessionnel des musulmans ». Sur France 2, Manuel Bompard avait dénoncé une règlementation « dangereuse » et « cruelle », tandis que l’écologiste Cyrielle Chatelain s’était élevée contre « une logique d'exclusion et de stigmatisation ». Sandrine Rousseau – encore elle ! – s’était brillamment distinguée en comparant cette interdiction de l’abaya  à un nouveau « contrôle social sur le corps des femmes et des jeunes filles », à l'instar de « l'interdiction du crop top » en septembre 2022. Plus à côté de la plaque, tu meurs.

Sandrine Rousseau, et ses acolytes sont ainsi. Ils n’ont pas de mots assez durs pour tout ce qui représente l’Occident ou la France d’avant. En revanche, n’attendez pas d’eux le moindre esprit critique dès que l'on touche de près ou de loin à la question de l'immigration et à ses conséquences sur l'évolution de notre société occidentale. Un traitement différencié en fonction de la race, l’ethnie ou la religion… et si c’était cela la discrimination ?

Jean Kast
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