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[MEDIAS] France Inter : la haine anti-police en roue libre

Capture d'écran X
Capture d'écran X
Nous étions prévenus. Dès l’annonce de son retour sur France Inter pour une chronique quotidienne dite « d'humour politique », Charline Vanhoenacker avait annoncé la couleur. « J’ai décidé de résister de l’intérieur, déclarait-elle, pompeusement, dans les colonnes du MondeQuand je dis résister, c’est contre l’extrême droite, au moment où l’Assemblée compte 140 députés RN… » C’est donc à cette valeureuse « résistance » que l’humoriste se consacre depuis la rentrée, avec plus ou moins de succès. Lundi 2 septembre dernier, par exemple, elle évoquait le sort d’une librairie marseillaise qui aurait été endommagée par « l’extrême droite ». L’occasion d’envoyer une pique parfaitement gratuite aux forces de l’ordre. « On se demande si, un jour, il ne faudrait pas mettre un flic devant chaque librairie. Ils pourraient protéger les livres… à défaut de les ouvrir. » Les intéressés et les syndicats de policiers apprécieront.

Cette détestation d’une profession tout entière choque d’autant plus qu’elle s’exprime au moment même où les policiers jouissent d’une extraordinaire popularité. On ne compte plus les vidéos, postées ces dernières semaines sur les réseaux, témoignant du lien de confiance entre le peuple et ses forces de l’ordre, sollicitées comme jamais en raison des Jeux olympiques et de la menace djihadiste. Une proximité qui ne plaît pas à tout le monde.

Un engagement anti-police assumé

Charline Vanhoenacker n’est pas la seule à dégobiller sa bile anti-police sur les antennes de France Inter. Son complice Guillaume Meurice était champion en la matière, avant son licenciement de la radio publique. En mai 2016, alors que deux agents, victimes d’une tentative de meurtre à Paris, avaient manqué de mourir brûlés vifs à l’intérieur de leur voiture, l’humoriste de service public avait jugé très drôle d’ironiser sur l’événement. « Le policier en a gros sur la matraque, s’esclaffait-il alors, sous les rires de ses collègues de studio. Les policiers, dont la manière d’aimer n’est pas sans rappeler celle de Bertrand Cantat, veulent désormais des bisous ! […] Allons embrasser un flic, comme dirait Renaud, qui a bien changé d’avis sur les policiers… Il faut croire qu’entre fans de Pastis, on se sert les coudes et on le lève ensemble au comptoir ! » Le service public, mondain et méprisant, dans toute sa splendeur.

En juillet 2023, c’est l’éditorialiste maison qui y allait de sa diatribe anti-police. Yaël Goosz s’indignait que la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, apporte son soutien aux forces de l’ordre et démente les accusations de racisme systémique. « Faut-il ressortir le rapport de l’ex-Défenseur des droits, Jacques Toubon, qui montre que "les hommes, jeunes, perçus comme noir ou arabe", ont une "probabilité vingt fois plus élevée que les autres d’être contrôlés" ? Doit-on citer ce sondage IFOP de mars qui nous dit que moins d’un jeune sur cinq a confiance en la police ? », vitupérait-il, comme s’il fallait prendre pour argent comptant les élucubrations de M. Toubon ou les états d’âme d’une jeunesse gavée de propagande gauchiste.

Les sempiternelles accusations de racisme

Depuis quelques années, la libération de la parole anti-police ne connaît plus de limites. Elle prend souvent la forme d’une pseudo-lutte contre le racisme et les « violences policières ». Le créneau est largement occupé par MediapartSlateLoopsiderStreetPressBlast ou le Bondy Blog, mais France Inter n’est pas en reste pour inculper les forces de l’ordre. « Il existe un vrai racisme dans leurs rangs », affirmait, en juin 2020, Thomas Legrand, autre éditorialiste de la station.

Pour appuyer sa thèse, la radio accueille complaisamment l’extrême gauche la plus vindicative, de Geoffroy de Lagasnerie à Camelia Jordana en passant par Adèle Haenel, les députés insoumis et les artistes « engagés ». En juillet 2023, Léa Salamé recevait ainsi le rappeur Ninho. Comme Kylian Mbappé après la mort de Nahel, avait-il lui aussi « mal à sa France » ? « Oui. C’est dramatique qu’un petit de 17 ans meure comme ça, avait répondu l'invité. Les mêmes histoires se répètent, non ? »

En effet. Comme le dénommé Ninho le dit, les mêmes histoires se répètent. Zyed et Bouna, Théo, Michel Zecler, Adama Traoré, Nahel… Mais plutôt que d’analyser honnêtement le profil de ces « victimes », notre service public préfère jeter le discrédit sur l’ensemble des policiers.

Jean Kast
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