Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

SOS Méditerranée : bourrage de mou pro-migrants à l’école primaire

Capture écran Arte
Capture écran Arte
SOS Méditerranée par-ci, SOS Méditerranée par-là. L’association de sauvetage en mer est au cœur de l’actualité. Après les remous provoqués par le vote d’une subvention de 130.000 euros par la mairie de Marseille et la polémique qui a entouré l’ouverture d’une antenne corse, voici que SOS Méditerranée s’invite à l’école François-Cesari, de Septèmes-les-Vallons, dans le département des Bouches-du-Rhône.

L’information a été révélée par le réseau Parents vigilants, alerté par des parents d’élèves de l’établissement. Sur son compte X, il dévoile une capture d’écran d’un message envoyé par l’enseignant : « Aujourd’hui, j’ai reçu une bonne nouvelle, SOS Méditerranée interviendra en classe le 14 octobre après-midi, autour de la thématique de la solidarité, de la migration et du sauvetage en mer. » Ladite intervention doit avoir lieu en classe de CE2.

Intervention inadaptée

Interrogé par BV, Parents vigilants explique pourquoi le réseau s’oppose à la venue de SOS Méditerranée : « C’est une association militante qui n’a rien à faire au sein de l’école. Encore moins auprès d’élèves de CE2 qui n’ont pas assez de recul sur un sujet aussi complexe que l’immigration. C’est un sujet qui fait énormément débat et très difficile à traiter. C’est totalement inadapté pour ce public. »

Pour cette raison, Parents vigilants « essaye de faire annuler cette intervention et demande à la ministre de l’Éducation nationale de se positionner clairement sur cette association et sur le fait qu’elle intervienne dans les établissements scolaires de France ». Un membre du réseau fait également remarquer que l'agrément accordé par l’Éducation nationale à SOS Méditerranée en novembre 2018, pour une durée de cinq ans, n'a pas été renouvelé. Cela n’empêche pas l'association d’intervenir dans une école, sous la responsabilité du chef d’établissement, mais cela pose question. Si le ministère de la rue de Grenelle n’a pas renouvelé cet agrément, est-ce parce qu’il n'a pas renouvelé sa confiance à SOS Méditerranée ? Malgré plusieurs sollicitations, l’Éducation nationale n’a pas daigné répondre à cette question ni à aucune autre. L’académie d’Aix-Marseille et l’école sont également restées muettes.

Neutralité de l’école piétinée

Nous aurions pourtant aimé que toutes ces institutions puissent justifier cette intervention et expliquer comment le principe de neutralité philosophique et politique de l’école peut être respecté lorsque SOS Méditerranée intervient en son sein alors même que les responsables de cette association « ont pris des positions dans le débat public sur la politique de l’Union européenne et de certains États en matière de sauvetage en mer des migrants en Méditerranée », comme précisé par le Conseil d’État. Nous n’en saurons rien.

Dans cette affaire, une seule chose est sûre. Si l’intervention n’est pas annulée, les élèves de CE2 de l’école François-Cesari de Septèmes-les-Vallons passeront l’après-midi du 14 octobre à écouter des militants pro-immigration plutôt que d’apprendre à lire et à compter correctement. Parents vigilants conclut : « L’école doit être un sanctuaire qui se concentre sur la transmission des savoirs fondamentaux. » Reste à en convaincre l’Éducation nationale et le personnel éducatif.

Sarah-Louise Guille

https://www.bvoltaire.fr/sos-mediterranee-bourrage-de-mou-pro-migrants-a-lecole-primaire/

Les commentaires sont fermés.