Pendant que l’on braque les projecteurs sur la Palestine, l’OTAN vient d’autoriser, à la suite de l’Union Européenne, Zélensky à frapper le territoire russe avec les missiles longue portée que l’Occident lui a donnés. Nous sommes à un mois de l’élection américaine qui n’est gagnée pour personne, les sondages étant contradictoires, avec deux candidats, dont l’un promet la guerre, Harris et l’autre la paix, Trump. En prenant la décision d’autoriser Zélensky à frapper la Russie en profondeur, c’est bien le risque d’une guerre nucléaire qui est pris et plus globalement, le choix de se dépêcher de la déclencher avant que Trump n’arrive éventuellement.
Cela montre accessoirement que le gouvernement actuel a peur qu’il arrive et par conséquent, qu’il souhaite que la guerre continue. Ceci alors que l’armée Ukrainienne est exsangue, que les pertes son effroyables et que tout cela nous coûte un bras. Dans le dérapage budgétaire de la France en 2024, 52 milliards quand même, il y a les milliards donnés à l’Ukraine, sur la seule décision de Macron rappelons le, qui non seulement suit l’Europe dans cette voie mortifère, mais en plus rajoute des louches de l’argent du contribuable, sans vote de l’assemblée, pour qu’ensuite Barnier nous explique, en escamotant l’Ukraine, qu’il faut supprimer des profs… A noter en plus qu’il est avéré que cet argent est largement détourné, puisqu’on a trouvé à plusieurs reprises, des responsables ukrainiens avec des coffres de voitures remplis d’argent liquide.
Il faut que la Russie perde… ça veut dire quoi ? Qu’elle soit vitrifiée ? Que Poutine soit tué ? Que l’armée russe soit éliminée ? Rien de tout cela ne sera possible, il ne faut pas être grand clerc pour le savoir. Au mieux Zélensky, qui rappelons le est devenu illégitime car pas réélu, fera preuve d’une once d’intelligence et se gardera bien de cibler la Russie en profondeur avec des armes occidentales afin de ne pas risquer de réplique dévastatrice. Au pire, ce type inconséquent, ancien chansonnier à la pudeur contestable, qui se maintient au pouvoir en avançant l’état de guerre, va commettre l’irréparable et générer des échanges de frappes, éventuellement nucléaires, qui feront passer le conflit dans une autre dimension et tout le monde sera perdant.
L’obstination occidentale contre la Russie est impensable, sachant que Poutine n’a aucune velléité de conquête territoriale, étant déjà à la tête de l’un des plus grandes surfaces terrestres du monde, aucune volonté non plus de russification de l’Europe, il n’a pas de bases militaires installées partout et ne nous inonde pas de pièces de la culture russe, comme nous pouvons avoir Coca, Mac-Do et les pseudo-cultures woke et hollywoodienne. Non, l’obstination contre la Russie nous détourne de la libanisation de l’Europe qui elle est par contre bien réelle, avec des coups de boutoir quotidiens de l’Oumma, qui cherche à imposer, par l’action de ses éléments les plus radicaux, le voile, le halal et plus globalement, la dhimmitude, avec des actions violentes permanentes contre la population et les institutions, lesquelles font chaque jour les unes des journaux et les rubriques nécrologiques, sans que cela ne semble émouvoir le moins du monde nos responsables politiques, plus affairés à faire taire les constats qu’à les faire cesser.
Israël fait le sale boulot que nous aurions à faire nous aussi et que n’a pas fait le Liban au moment où il aurait dû le faire, passant ainsi de Suisse du Moyen-Orient à pays sous-développé en état de guerre permanent. Et la Russie fait aussi le sale boulot, que nous devrions faire également : se dégager de la volonté hégémonique américaine, à la manœuvre pour imposer partout, sa vision du monde et ses produits, particulièrement militaires, processus qui aboutit à une vassalisation de l’Europe que plus personne ne conteste, tellement elle est devenue évidente.
Revenons à notre Ukrainien qui soit, choisit de précipiter le calendrier avant l’élection américaine et balance nos vilains jouets sur la Russie avant le verdict et la perspective de paix de Trump. Soit ne profite pas de l’autorisation qui lui a été donnée et attend sagement le résultat de l’élection américaine pour savoir comment il doit solder cette guerre qu’il a perdue depuis longtemps, tout en refusant de l’admettre. Notre sort à nous Européens, en dépend.
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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
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