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Milly, jeune rurale de la région Niortaise, survivante d’un viol collectif dans un local à poubelle de Champigny-sur-Marne (94)

Abandonnée par ses amis, en mars 2020, dans une cité du Val-de-Marne, et agressée sexuellement par plusieurs individus, Milly, 23 ans aujourd’hui, a décidé de raconter son histoire, à visage découvert, pour les autres filles à qui ça arrive. Cinq personnes, des adolescents à l’époque des faits, sont renvoyées devant la justice des mineurs pour « viol en réunion » et « complicité de viol en réunion ».

(…) A la fin du séjour, la voiture prend la direction de la cité des Mordacs, à Champigny-sur-Marne, pour y retrouver un homme surnommé « Boy ». Au prétexte d’un manque de place dans la voiture, les amis de Milly l’abandonnent en plein milieu de la cité à la nuit tombée. D’après elle, Boy l’emmène dans le hall d’un immeuble, où une petite dizaine d’hommes, presque tous cagoulés, entrent. Boy s’en va à son tour et laisse Milly seule avec eux. Ils la poussent dans un lieu sombre, un local à vélos et poubelles.

« Ils la giflaient, la faisaient chuter au sol et commençaient à la toucher sur l’ensemble de son corps, tout en l’insultant et en lui crachant dessus », écrit le policier du service départemental de la police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94), chargé de l’enquête. Milly tente de se débattre et de s’enfuir, ils sont plus nombreux et plus forts qu’elle, elle est terrorisée. Les sévices sexuels démarrent. Devant sa résistance, elle reçoit un violent coup à l’arrière de la tête et perd connaissance.

Elle reprend conscience plusieurs minutes plus tard : « J’étais une poupée de chiffon, pardonnez-moi l’expression, mais j’en avais par tous les trous », décrit-elle quatre ans plus tard. Selon son récit, trois hommes présents dans le local lui imposent des fellations et des pénétrations sans préservatif. Ils éjaculent sur ses vêtements. Un quatrième sort une arme de poing qu’il pose sur sa tempe, lui spécifie que « Mélissa sait où elle et sa famille habitent », au cas où elle voudrait dénoncer les faits, puis la viole. Les autres l’insultent – « pute, crasseuse, salope » – et rigolent.

www.lemonde.fr

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