Michel Festivi
On peut détester les gauches, ce qui est mon cas, du Parti socialiste aux communistes en passant par les lfistes, et tous les islamogauchistes et wokistes en tous genres, mais il faut leur reconnaître une « qualité » essentielle , elles en remettent toujours une couche au niveau du combat sociétal et des idées et ne lâchent jamais l’affaire.
Car il faut bien constater qu’en face, à part quelques personnalités minoritaires et courageuses, et quelques médias alternatifs comme celui que vous lisez en ce moment, ou des radios comme Radio courtoisie, ou des télévisions comme TVL, ou se situant plus dans le champ médiatique, mais relativement esseulées comme Europe 1, Cnews, Valeurs actuelles, le nouveau JDD, j’en oublie sûrement, bien peu nombreux sont ceux qui contre-attaquent en rappelant les nombreux crimes, trahisons, mensonges qui ont émaillé le parcours sanguinaire de nos adversaires depuis les génocides vendéens, les décapitations des années 1792/1794, les trahisons diverses et variées des communistes dit français et j’en passe des pires et des meilleures.
Un très récent exemple vient illustrer mon propos. En prévision de la diffusion de son livre, intitulé : « Ce que je porte » publié par les éditions Fayard, dont la sortie est prévue au 9 novembre prochain, Jordan Bardella, le président du RN, a initié ce qui est son droit le plus strict, une campagne de publicité. Dans ce cadre, des gares SNCF pourraient afficher des messages publicitaires concernant cet ouvrage.
Hachette livre, qui appartient à Vincent Bollore aurait négocié cette campagne de publicité avec la régie de la SNCF. Aussitôt, les syndicats communistes et trotskistes que sont la CGT et Sud Rail ont écrit au PDG de la SNCF, Jean Pierre Farandou pour qu’il mette fin à cette campagne publicitaire, avec les menaces d’usage sous jacentes. Au moment où j’écris cet article nous ne savons pas encore ce que décidera finalement la SNCF, se couchera-t-elle ou résistera-t-elle ?
Mais le plus important et intéressant, se trouve en réalité dans la motivation donnée pour parvenir à cette censure politique. Les deux syndicats, sans aucune honte, n’hésitent pas à souligner que le RN est le continuateur d’un parti le FN, qui en 1972, aurait été fondé par d’anciens Waffen SS, d’anciens de l’OAS et qu’il faut donc faire barrage à toute publicité qui pourrait venir de ce mouvement. Ils oublient volontairement au passage, d’indiquer que ce parti avait aussi comme pionniers, des résistants de la première heure qui se trouvaient parfois à Londres dès juin ou juillet 1940, alors que du 23 août 1939 au 22 juin 1941, tous les dirigeants communistes ou cégétistes qui étaient restés fidèles à la 3eme internationale ont collaboré avec les Allemands, je dis bien tous, sans exception aucune. Ce qui ne collaboreront pas quitteront le Parti. Ensuite d’ailleurs les fidèles au bolchevisme, n’agiront que pour promouvoir leur vraie patrie l’URSS.
L’un des plus emblématique résistants qui adhérera au FN, fut sans conteste Jean Baptiste Biaggi, et l’on a pu en compter une quarantaine à sa création, comme Rolande Birgy, qui sauva de nombreux juifs et fut déclarée par Israël « juste parmi les nations » ou encore Jean Louis de Camaret ou Michel de Camaret, Compagnon de la Libération (1).
On peut facilement être convaincu que s’il s’agissait de mettre en valeur un livre de Jean Luc Melenchon ou de Fabien Roussel, ces syndicats politiques n’y auraient rien vu à redire et ne se draperaient pas derrière « un devoir de neutralité » comme ils le soutiennent hypocritement dans ce document écrit.
C’est pourquoi il ne suffit pas de s’émouvoir devant de tels discours de faussaires. Il ne suffit pas de s’indigner contre une telle censure qui fait fi des libertés les plus essentielles. Il faut contre attaquer car la meilleure défense c’est l’attaque. Il faut rappeler que la CGTU au moment du pacte germano soviétique en août 1939, avait appelé à soutenir l’URSS et aussi l’Allemagne nazie, s’attirant les foudres de ceux qui ayant refusé le bolchevisme les traitaient de bolchonazis, comme Léon Jouhaux qui sera insulté par les communistes.
Il faut dire et redire que les communistes et donc leurs syndicats relais, avaient appelé à saboter les matériels de La Défense nationale en 1939/1940 et qu’ils récidiveront pendant la guerre d’Indochine dans les années 1950. Un homme de gauche comme Edouard Dalladier, l’avait rappelé à La Tribune de la Chambre des députés en 1946, pièces à l’appui, et en tant que Président du conseil dans les années 1930, il savait très bien de quoi il parlait. Ce jour là il déclara que les communistes « français » avaient sciemment collaboré avec les nazis, il fut bien sûr insulté et injurié.
Il faut rappeler que les dirigeants de la CGT, passaient tous frais payés, avec leurs familles, des vacances de rêve dans les pays totalitaires après guerre, comme la Roumanie ou la Bulgarie sans dénoncer les criminels communistes de ces pays. Georges Seguy fut notamment de ceux-là comme les archives l’ont démontrées.
Il faut rappeler que pendant des années, le PCF et son syndicat relais la CGT, ont été financés par l’internationale communiste puis par Moscou, et que cela a représenté des sommes considérables et a permis de faciliter des campagnes électorales et de faire publier une presse communiste alors abondante, cela dura jusqu’en 1991 date de la chute de l’URSS.
J’aimerais entendre les Xavier Bertrand, Édouard Philippe, Dominique de Villepin le proclamer haut et fort. Mais de ce côté là, du côté des LR canal historique, des macronistes, des centristes du Modem ou de l’UDI, je vous fiche mon billet que vous n’entendrez rien de tel.
Il faut rappeler sans cesse, qu’au moment de l’annonce par le Maréchal Pétain du procès de Riom, d’anciens députés communistes comme François Billoux ont écrit au Chef de l’Etat pour se proposer d’être des témoins à charge, des délateurs. Que des communistes comme Marcel Paul, qui deviendra ministre en 1944, triaient à Buchenwald les détenus, ceux qui soutenaient les communistes étaient préservés, ceux qui s’opposaient aux communistes étaient envoyés dans des commandos de la mort, comme l’avait si bien dénoncé Laurent Wetzel qui deviendra maire de Sartrouville et qui débaptisera la rue Marcel Paul.
Maurice Thorez le premier d’entre eux, a trahi la France en 1939, en désertant en pleine guerre pour se réfugier en URSS alors alliée des nazis, et Jacques Duclos n’hésitera pas à dénoncer aux autorités communistes tchèques d’anciens communistes au moment des procès de Prague. Ces derniers déverseront pendant l’occupation des propos antisémites à l’encontre de Léon Blum par exemple ou Georges Mandel et ce pour mieux se faire voir des nazis et ainsi appuyer leurs demandes de reparution de leur presse et de pouvoir récupérer leurs municipalités. Même après guerre, un socialiste anticommuniste comme Jules Moch, sera insulté avec des relents antisémites par les communistes du PCF, parce qu’il s’était résolument opposé à eux pendant les grèves insurrectionnelles en 1948.
On pourrait multiplier les exemples jusqu’à plus soif, le soutien aux pires totalitarismes comme Cuba, la Chine, la Corée du Nord, le Cambodge etc. Qui parlera de tout cela, ce qui interdit aux gauches de se placer dans le camp du bien et de donner en permanence des leçons de morale.
S’indigner des pratiques délétères trotskistes ou communistes n’est pas suffisant. Il faut systématiquement leur remémorer leur passé criminel, il faut les attaquer sur le même plan comme eux le pratiquent. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place et certainement pas ces tenants d’une droite invertébrée et sans conviction qui se rend tous les ans à la fête de l’Humanité pour leur taper dans le dos.
(1) Lire le Cahier d'Histoire du nationalisme n°24, sorti à l'occasion des 50 ans du Front national en 2022, dans lequel vous pourrez consulter la liste des responsables et élus du FN issus de la Résistance cliquez ici.