Méloni désavouée , sa justice se retourne vers l’Europe pour savoir si sa politique migratoire, théoriquement souveraine, n’est pas en contradiction avec la volonté d’Ursula/Soros. En clair, la justice italienne ne sait plus ce qui est du domaine de la souveraineté nationale et compte tenu de sa position, on peut même affirmer qu’elle vient de signifier la fin de cette qualité et l’allégeance totale des États à la structure supranationale qu’est la Commission européenne. Il en est de même avec la France et son électricité, avec la nuance que dans notre cas, cette soumission se fait volontairement.
Il en sera ainsi lorsque nous voudrons prendre des mesures plus drastiques sur l’immigration. Orban exhibe un document écrit par Soros en 2015, exigeant de la Commission qu’elle fasse accepter l’invasion migratoire à hauteur de 1 million de réfugiés par an… qui dirige quoi ? Si un doute persistait, avec ce document le soupçon est levé. Malgré cette accumulation de preuves accablantes sur l’emprise de la Commission européenne et ses dérives autocratiques, qui ose dire clairement stop ? Non pas en fronçant les sourcils mais en tapant du poing sur la table ? Personne !
Bien au contraire, nos parlementaires ne se sont-ils pas empressés de voter les crédits augmentés, pour faire vivre ce « machin » bruxellois, tentaculaire, producteur de normes et de ruine. Compromission, lâcheté, faiblesse extrême ? Peu importe les raisons, puisque nos responsables ne font rien, c’est à nous de les pousser à l’action et de leur signifier que l’hypocrisie entretenue depuis des années doit cesser. On ne peut pas le matin se plaindre de cette bureaucratie et l’après-midi, voter les budgets lui permettant de poursuivre son œuvre de destruction des nations. On s’inquiète toujours de réduire le nombre des fonctionnaires dans nos administrations mais jamais de ceux qui sévissent à Bruxelles.
Les crédits envoyés pour maintenir en vie cette armée d’inutiles et de nuisibles sont monstrueux. Qui paye ? Nous ! L’administration bruxelloise ne vit et ne tient son pouvoir que par notre financement. Nous sommes le second contributeur au budget européen, nous avons donc le pouvoir d’infléchir le sens de l’histoire et d’exiger que le fonctionnement de ces institutions soit revu, allégé, et surtout respectueux des souverainetés nationales. Ce n’est clairement pas le but recherché actuellement et ceux qui prônent le fédéralisme à outrance doivent être écartés. Refuser de participer au budget pour obliger une refonte des institutions. Chantage crieront les affidés à l’immunité et l’irresponsabilité de cette cohorte de nuisibles, oui sans doute, tout autant que les menaces de sanctions budgétaires qui émaillent nos existences dès que l’on n’est pas d’accord avec la grande Ursula Von-der-Leyen. Sanctions financières bien entendues. Qu’elle les applique… si on ne donne plus rien il se passera quoi ? Si le second contributeur fait défaut combien de temps vivra cette organisation ? L’Allemagne assumera-t-elle de combler le manque à gagner ? Rien n’est moins certain. Certes, la princesse de l’Europe sera personnellement financée par Soros et consorts, mais les fonctionnaires, par qui ? Pour arriver à ce bras de fer il faudrait que nos dirigeants fassent preuve de courage et de détermination. Le profil pour s’opposer à cette organisation n’existe pas encore hélas.
Quelles seraient les conséquences d’un tel affrontement. Soit des négociations seraient ouvertes pour changer les règles du jeu et revenir à une organisation qui entend harmoniser les relations économiques sans se mêler de politiques migratoires, militaires, ou sociétales. Soit l’impasse conduirait naturellement à l’implosion d’un système dont on mesure tous les jours l’opacité et les méfaits.
Plus d’Europe ne produit que plus de problèmes, mais les vieux démons ont la vie dure et le discours reste figé sur ce mensonge qui aujourd’hui est dévoilé. Lorsque Breton avoue qu’il était interdit de parler de paix en Ukraine à la Commission, il ne fait que confirmer nos propos, à savoir que cette organisation ressemble plus à une réunion mafieuse très éloignée des standards d’une démocratie exemplaire. Il faut changer de paradigme et les faits nous y poussent. Ce n’est plus une option possible, mais bien une impérieuse obligation et le temps qui passe ne fait qu’accentuer cette exigence.
Hélas, nous n’avons que des suiveurs, de pâles imitateurs, mais certainement pas des exemples à suivre. Ils sont tous inféodés à des puissances extra nationales. Cette oligarchie dont nous dénoncions les ramifications il y a quelques jours dans nos colonnes et dont nous préconisions la mise à l’écart, quels qu’en soient les conséquences et le prix tirent les ficelles et les peuples commencent à l’entrevoir. L’Europe telle que nous la connaissons ne fonctionne pas. Il n’y a plus au sein de son espace la prospérité promise, ni la liberté tant vantée. Il est temps de demander la dissolution de cette organisation et la remise à plat de l’ensemble de ses structures pour revenir au respect des nations et des peuples. Le monde autour de nous nous montre l’exemple à suivre, au lieu de cela nos responsables ferment les yeux, se persuadent d’un modèle qui a été rejeté partout et qui continue de l’être. Les discours sur la vertu des dissolutions des nations sont un mensonge destiné à transférer le pouvoir vers des entités privées dont le but n’est que la recherche du profit particulier, au détriment de la satisfaction des peuples. Il est temps de s’affranchir d’un système où ceux qui dirigent sont en réalité cooptés et corrompus. L’Union européenne telle qu’elle existe est devenue dangereuse. Il faut la réformer de force ou s’en éloigner. Poursuivre dans le sillage d’une Ursula Von-der-Leyen c’est s’isoler du reste du monde et subir les évolutions ou plutôt les regarder de loin, privés que nous serons de ses modifications salutaires pour la paix et la prospérité des nations.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire