Selon les informations d’Actu17, le suspect était bien connu des services de police pour des faits liés aux stupéfiants et pour apologie du terrorisme.
Les faits se sont déroulés peu après 6 heures, place Pierre-Semard, près de la gare RER de la commune, et à environ un kilomètre du commissariat. Selon les premiers éléments, le suspect a pointé une arme de poing sur les forces de l’ordre à leur arrivée, dans les parties communes de l’immeuble, et aurait crié “Allah Akbar”. L’un des trois fonctionnaires a alors ouvert le feu, touchant le suspect qui a été grièvement blessé. Les secours l’ont pris rapidement en charge mais n’ont pas réussi à le réanimer. Le suspect était en état d’“excitation” au moment des faits, selon une source proche de l’affaire. Peu avant l’arrivée des policiers, le trentenaire serait allé frapper à la porte d’un voisin, pour des raisons qui restent à éclaircir. Ce dernier a alors alerté la police. Une autopsie va être pratiquée et permettra notamment de déterminer si le suspect avait consommé de l’alcool ou des produits stupéfiants au moment du drame.
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La police intervenait initialement sur un conflit de voisinage.
Un homme menaçant, qui frappait violemment à la porte du requérant, a braqué, en hurlant “Allah Akbar”, des policiers, qui ont tiré et neutralisé mortellement le suspect, à Villeneuve Saint Georges, dans le Val de Marne, ce dimanche matin, vers 06h00, indique une source policière. À son arrivée dans l’immeuble, la patrouille de trois agents est tombée sur l’individu armé d’un pistolet automatique. Un policier a ouvert le feu trois fois et touché une fois. Le suspect décédé est âgé de 30 ans, connu au TAJ, non fiché S, avec un profil visiblement alcoolisé et déséquilibré. L’IGPN a été saisie.
Deux enquêtes ont été ouvertes : la première, confiée au Service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94), porte sur les faits imputés au suspect, tandis que la seconde, menée par l’IGPN, a pour but d’examiner les circonstances de l’utilisation de l’arme par le fonctionnaire et de vérifier qu’il a agi conformément aux règles de la légitime défense.