Des chercheurs ont quantifié récemment et pour la première fois, les émissions océaniques mondiales de méthylmercaptan (méthanethiol), un gaz odorant. Il a un impact refroidissant sur le climat. Et même une action d’une ampleur largement sous-estimée, notamment au-dessus de l’océan Austral. A mettre en perspective avec une autre étude récente qui mettait en relief un refroidissement sensible des eaux de l’Atlantique et ce de manière relativement inexpliquée.
Ce méthanethiol est bien connu, car ajouté au gaz naturel pour lui donner une odeur détectable par le nez humain afin de prévenir des dangers liés aux fuites de gaz (INRS). Il participe au métabolisme des organismes vivants, en milieu terrestre et marin. Ainsi la compréhension des mécanismes océaniques avance et on sait qu’ils ne se contentent pas de capter et de redistribuer la chaleur du soleil. Ils produisent des gaz, du carbone entre autres, indispensable à la vie, des particules, dispersées dans l’atmosphère sous forme d’aérosols ayant des effets climatiques immédiats, par l’intermédiaire notamment, de la formation des nuages. Ce qui amène donc à revoir des théories pourtant admises comme valides sur le rôle de l’océan dans la régulation du climat de la Terre. Ce qui explique entre autres, que les Maldives données pour disparues dans vingt ans en 2000, sont toujours là en 2024. Qui explique aussi que toutes les projections sur la montée des eaux sur nos côtes européennes ne sont que des leurres. Les propriétés de bord de mer trouvent toujours preneurs et les assureurs les assurent toujours, comme quoi…
Entre les aérosols réfléchissent une partie du rayonnement solaire vers l’espace, effet refroidissant et les gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone, effet réchauffant, il est difficile, au vu des masses en mouvement, de savoir qui l’emporte dans les processus de variations de la température moyenne terrestre. Ce méthanethiol, refroidissant donc, augmente de 25 % les émissions marines de soufre connues jusqu’à présent et il va donc falloir l’intégrer dans les modèles climatiques afin d’évaluer son effet sur le bilan radiatif de la planète. On est donc bien dans les évolutions naturelles d’une Terre vivante, telle qu’on la connaît depuis bien avant l’apparition de l’homme.
Le bilan est que les prévisions alarmistes qui justifient les brimades faites aux seuls peuples occidentaux, sont basées sur des extrapolations à partir de données fausses ou incomplètes et que la part des émissions humaines face aux deux plus grands océans planétaires en mouvement peut largement sembler dérisoire. Pour autant et contre toute attente, les auteurs de cette étude sur le méthanethiol, pointent également l’ampleur de l’impact de l’activité humaine sur le climat. Il faut sans doute y voir le désir de continuer à voir leurs recherches financées, parce que s’ils battent trop fort en brèche le narratif climatique : plus d’argent et on leur coupe le micro…
Au RPF, nous disions encore il y a peu qu’il fallait sortir de cette fable du carbone qui ne permettait en aucun cas de prédire la météo de dans un siècle, mais génère surtout un juteux marché des compensations carbone, qui intéresse quelques très gros actionnaires qui s’enrichissent sur la base d’un narratif monté de toutes pièces…