Vous tous qui fréquentez les marchés de Noël, vous risquez de déchanter. En effet qu’est-ce qu’un marché de Noël, sinon un lieu serein, au sein duquel vous allez trouver des cadeaux sympathiques ou de la décoration pour Noël ? Des boules de verre coloré, par exemple, ou des angelots.
Santons provençaux, artisanat monastique (chocolats, confitures, baumes apaisants) dans des cabanes en bois, et au son de la musique douce de notre enfance, Noëls des petit chanteurs, Tino Rossi, gingle bells, en buvant un vin chaud et parfumé à la cannelle, en famille ou avec vos amis.
On peut aussi y trouver des produits régionaux, saucissons par exemple, sans lesquels la fête en France ne serait plus la fête (pour Noël on tue le cochon, dans lequel tout est bon), nougats, brioches de Noël…
Rien que de très innocent, en somme. De la sérénité en barre. Du plaisir pour tous.
Sachez que votre quiétude risque d’être gravement perturbée par des groupes islamiques peu paisibles, déterminés à le montrer et à se montrer. Tant qu’ils n’ont pas de couteaux dans leurs poches, on peut s’estimer soulagé.
En effet le 10 décembre à Essen en Rhénanie du Nord-Westphalie, un vidéaste amateur filme depuis un étage. Tout est paisible. Tout à coup une rumeur enfle au loin et une foule bigarrée apparaît. Elle n’a pas l’intention de profiter du marché de Noël comme tout le monde. Elle y pénètre en hurlant.
Le « Douce nuit, sainte nuit » distillé par les hauts parleurs est totalement couvert par le bruit. Tambours, sifflements, youyous (vous comprenez à qui on doit cet agréable intermède ?) et quelques allaaahwakbar bien sentis.
À quoi rime cette invasion subite d’un lieu dédié à la paix et qui ne se tiendrait pas sans nos racines chrétiennes ? Il y a des drapeaux syriens. Et probablement aussi, comme toujours, palestiniens bien que le peuple palestinien soit entièrement fabriqué.
Des femmes voilées, ce qui n’a rien à voir avec Noël. Car à Noël, en principe le Christ vient nous libérer de toutes nos servitudes. Or le voile est une servitude.
Cette foule fête la défaite et la fuite de Bachar Al Assad, et pas du tout Noël ! La foule prend toute la place et semble s’écouler ensuite vers la sortie.
À quoi rime cette invasion, sinon à montrer que l’islam est partout ? À rappeler aux chrétiens et à tous l’existence de l’islam ? À leur dire qu’ils sont à peine tolérés ? À marquer un territoire, à se rappeler à notre bon souvenir d’une manière qui n’est pas franchement la nôtre, ce que font certains musulmans chaque fois qu’ils en ont l’opportunité ?
Bientôt ils essaieront de nous piquer Noël, comme ils nous ont barboté un certain nombre d’églises dans les régions conquises, l’emblème de ce kidnapping étant Sainte-Sophie. Et quand ils n’essaient pas de les piquer, ils les brûlent. Presque tous les jours en France en ce moment, il y a une église qui brûle. Mais chuuut, il ne faut pas être un esprit chagrin.
Déjà, des imams n’interdisent-ils pas aux musulmans, dans leurs prêches faussement sirupeux et même franchement agressifs de décembre, de souhaiter un joyeux Noël aux kouffars ? Et nous nous soumettons, puisqu’il n’y a plus dans nos villes un seul « joyeux Noël » de lumières. Ils ont tous été remplacés par des « joyeuses fêtes ».
En novembre dernier, en Allemagne, un jeune a été arrêté, il prévoyait d’entrer avec son camion dans un marché de Noël et de faire un maximum de morts. Et ces jours-ci, en France, d’autres jeunes ont été arrêtés, il semble qu’ils avaient le même but.
Tout le monde a oublié le marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre 2018. Le coupable abattu était Cherif Chekatt, 29 ans, Algérien et Français (mais surtout Algérien) multirécidiviste, 67 mentions à son casier, 24 condamnations, fiché S, adhérant à l’idéologie de l’Etat islamique.
Tout cela sous le regard aveugle et incompétent de Castaner, ministre de l’Intérieur du moment.
Cet attentat avait fait 5 morts et 11 blessés, dont certains graves.
En 2016, un attentat au marché de Noël de Berlin avait fait 13 morts et plus de 50 blessés. Et il y a tous les marchés de Noël perturbés dont on ne parle pas parce que si on peut, on étouffe les affaires.
Alors ne fuyons pas les marchés de Noël bien sûr. Il faut continuer à y aller, sinon ce serait une capitulation. Mais soyons sur nos gardes. Gardons-nous à droite, gardons-nous à gauche, comme disait Philippe le Hardi, 13 ans, à son père Jean II Le Bon pendant la guerre de cent ans (victoire anglaise décisive de Nouaillé-Maupertuis).
Exigeons du ministre le l’Intérieur qui ne manquera pas d’être nommé un de ces jours (soyons patients !) un renforcement de tout ce qui doit l’être. Dont la sécurité.
Mais notre inconsistant nouveau Premier ministre, la girouette Bayrou, qui ne peut pas être ferme dans une phrase sans dire absolument le contraire dans la phrase suivante, va certainement traîner dans sa nomination, lui qui a toujours tout fait traîner et toujours tout remis au lendemain dans les différents postes qu’il a occupés, ce qui fait qu’il n’y a rien fait.
Il n’y a aucune raison pour qu’il change cette stratégie qui l’a porté jusqu’à Matignon à l’insu de notre plein gré, le seul qui compte.
La sécurité, ah ah ah ! La belle blague. Le garnement-paltoquet qui nous gouverne sans nous gouverner s’en moque comme de sa première paire de chaussettes. Rira bien qui rira le dernier.
Sophie Durand