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[TRIBUNE] Explosion de vols sur les chantiers : l’immigration (encore) en cause

engin de chantier image IA © Samuel
Alors que les sept plaies de la criminalité s’abattent sur la France depuis quarante ans, les vols d’engins de chantiers pourraient paraître presque anecdotiques. Pourtant, comme en témoigne une actualité récente, le phénomène prend une ampleur particulière et prouve, une fois de plus, que le rétablissement de frontières est fondamental et urgent…

10 vols de chantier par jour

Ce samedi soir, à Mérignac, près de Bordeaux, la police était appelée pour un vol sur un chantier. Arrivés à proximité, les agents voient effectivement un tractopelle se promener sur une longue avenue. Les policiers se mettent immédiatement en travers de son chemin, pensant l’arrêter… mais le tractopelle continue sa route ! Il active sa pelle mécanique et enfonce - littéralement – le fourgon de police. L’engin finit par s’immobiliser et, à l’intérieur, les policiers trouvent deux petits voyous de 15 ans. Ils disent s’être emparés du tractopelle pour « s’amuser ».

Cette affaire aurait eu sa place dans des albums de Quick et Flupke si le phénomène n’était pas beaucoup plus important. Il prend une telle ampleur que les syndicats de la construction appellent à réagir... et adaptent même leurs pratiques. Les engins de chantiers sont encore mal sécurisés (ils s’ouvrent souvent avec une simple clé) et leur valeur est pourtant élevée : de 30.000 euros pour un tractopelle à 250.000 euros pour une niveleuse. Au-delà de l’appât du gain, le laxisme judiciaire ajoute des raisons pour les voleurs de tenter leur chance.

Et le sujet prend une ampleur économique conséquente : selon un rapport, le préjudice total s’élèverait à un milliard d’euros, sans compter le matériel léger, statistiquement beaucoup plus dérobé (signalisation, outils, etc.). Et qui pousse l’industrie à passer au matériel jetable… Un entrepreneur témoigne, par exemple, auprès de France 2 d’un coût de 10.000 euros par an pour surveiller ses chantiers.

Et, encore une fois, cette délinquance est très fortement liée à l’immigration. Les acteurs du secteur sont unanimes : ce sont des réseaux étrangers, essentiellement d’Europe de l’Est, qui sont à l’origine des vols. On retrouve ainsi des engins volés en France jusqu’en Russie

La fin de la société « de confiance »

Le vol d’engins est une illustration flamboyante de la fin de la France comme société « de confiance ». Pendant des décennies, les engins de chantier, notamment parce qu’ils sont particulièrement lourds, semblaient hors de portée des voleurs ordinaires. Il ne serait pas venu à l’idée d’un voleur de tenter de s’en emparer. La preuve ? La légèreté notoire de la sécurisation de ces engins qui s’ouvrent le plus souvent par des clés très simples. Mais, dans « l’Archipel français », même le chantier de Notre-Dame, qui semblait pourtant mériter un respect unanime de la population, a subi des intrusions.

En effet, dans la société sans confiance, non seulement des lois deviennent indispensables pour éviter tous les comportements antisociaux, mais il faut encore un gendarme derrière chaque centimètre carré du territoire pour s’assurer que ces lois sont bien respectées.

Ainsi, parce que l'immigration sape la confiance interpersonnelle et, en l’occurrence, parce qu’elle est une condition indispensable à l’existence de ce réseau de voleurs de chantiers (issus d’Europe de l’Est), le lien avec l’insécurité est une nouvelle fois prouvé. Cette vérité est si criante qu’il ne reste que la pire mauvaise foi pour ne plus la reconnaître.

Pierre-Marie Sève

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