Nous avons eu pendant quatre ans et nous l’avons encore pour une durée d’un mois à la tête des États-Unis donc du monde atlantiste – auquel nous appartenons malheureusement du fait des forfaiture des quatre cloportes qui nous ont servi de chefs d’Etat depuis trente ans – un politicien corrompu, belliciste et surtout gâteux. Il était et est toujours entre les mains et aux ordres du lobby sioniste des néo-cons de Washington dont l’ambition fondamentale est la domination militaire, économique, financière de l’ensemble de la planète au profit de la ploutocratie mondialiste. Cet agrégat de criminels a encore le temps, en 30 jours, de mettre le monde entier à feu et à sang pour empêcher Trump d’enclencher et de développer ses politiques.
La victoire électorale de Trump sur cette sanie a été ressentie comme la meilleure nouvelle de l’année 2024. Malheureusement il y a lieu aujourd’hui d’en douter très sérieusement.
Donald Trump, en pleine crise aiguë d’ubris, se répand jour après jour en fanfaronnades, injures et menaces insultantes à l’égard de pays et même de continents entiers : l’Europe, l’Amérique du Sud, la Chine, le Mexique et le Canada. On croit comprendre qu’il envisage d’annexer le Canada et le Groenland. Au nom de quoi, de quelles vertus, de quels mérites ? Il oublie que dans 30 jours il sera à la tête d’un pays qui n’a connu que des défaites depuis des décennies. Inimaginable naguère : l’arrogance, la soumission à Israël et les lacunes militaires des USA ont permis à des Yéménites généralement considérés comme des va-nu-pieds de transformer la mer Rouge en un lac privatif interdit aux porte-avions yankees.
Quant à la guerre en Ukraine contre la Russie, ce n’est pas du délire mais presque. Trump affirme être certain de s’entendre avec Poutine pour mettre fin en 24 heures à une guerre dont les USA et l’OTAN sont responsables et qui dure depuis quatre ans. Il argue de leurs bonnes relations – tout le monde sait que V.V. Poutine est un grand sentimental – pour lui faire des propositions qu’il ne pourra pas refuser, célèbre formule cinématographique propre à la nation gangster.
Guy Millière, dans un article du 3 décembre dernier, et d’autres ont présenté les grandes lignes de ce que le général Keith Kellog va proposer aux Russes au nom du président US, une fois celui-ci installé.
La ligne de front serait figée sur les positions des combats dès le démarrage des négociations.
Les forces armées russes progressent en Ukraine, pas rapidement il est vrai, car il s’est agi depuis trois ans, pour l’essentiel, de combats urbains. Cependant il est reconnu généralement que si elles n’ont pas encore gagné la guerre, elles se trouvent dans une situation favorable et jouent gagnant face une armée démoralisée, en manque de combattants et qui perd de plus en plus de terrain. Pourquoi arrêteraient-elles le combat pendant les négociations ? Cette proposition reflète le rêve atlantiste d’une solution à la coréenne qui permettrait à l’Ukraine et à l’OTAN de souffler et de se refaire. C’est inacceptable par les Russes.
D’autant plus qu’il est spécifié que l’Ukraine continuerait à recevoir une aide militaire américaine et européenne. Pour quoi faire ? Pour organiser des défilés le jour de la fête nationale ? Il s’agit tout simplement de la volonté de relancer le conflit à terme et de préparer cette éventualité comme ce fut le cas lors des accords de Minsk.
Bien entendu, si les combats en Ukraine étaient arrêtés, Washington aurait toute latitude pour poursuivre la guerre diplomatico-géopolitique qu’elle mène sans répit afin d’encercler et ligoter le géant russe en vue de le vaincre et de le dépecer.
- Contestation des élections en Géorgie et tentative de révolution orange.
- Annulation d’élections qui avaient connu un déroulement normal en Roumanie. Les Roumains n’ont plus le droit de voter pour choisir leur avenir. Ils sont tenus de devenir une cible du fait de l’établissement sur le sol de la plus grande base de l’OTAN en Europe.
- Fraude électorale grossière en Moldavie.
- Renversement de la présidente du Sri Lanka.
- Tentative de coup d’Etat en Corée du Sud.
- Renversement du régime d’Assad par l’intermédiaire d’un dangereux proxy terroriste.
- Soutien inconditionnel à l’expansion du grand Israël
- Attentats dont celui contre le général russe qui avait permis de dévoiler largement les menées criminelles en matière de biotechnologie des Américains, notamment en Ukraine.
Il a été affirmé que le nommé Kellog n’exigera pas le retrait des territoires ukrainiens désormais russes. En revanche leur annexion ne sera pas reconnue et leur situation en simple suspens. Autrement dit, on compte bien, à terme, revenir aux frontières de 1991. C’est se moquer du monde.
Il en va de même de la perspective de l’adhésion à l’OTAN de l’Ukraine qui n’est que reportée indéfiniment ce qui peut signifier jamais comme demain. Il n’est pas dit qu’elle sera annulée. Or cette adhésion a bien constitué une cause première de l’Opération Militaire Spéciale.
Comment peut-on raisonnablement imaginer qu’un chef d’État russe pourrait accepter de telles propositions dans les circonstances actuelles, alors qu’il est militairement et économiquement en situation de force et le conglomérat atlantiste en grosses difficultés ?
À ses propositions de négociation qui apparaissent irréalistes, Trump, fidèle aux traditions anglo-saxonnes, ajoute des menaces. C’est dans son ADN. Au cas où Poutine refuserait de négocier, les USA donneraient à l’Ukraine, probablement aux dépens des Européens, « des moyens militaires sans précédent ».
Un fléchissement de Poutine face à ces propositions et exigences hors de tout sens commun, serait interprété comme un signe de défaite surtout après la chute d’Assad. Quelle que soit la réalité des faits et des événements on peut faire confiance aux médias des milliardaires, aux influenceurs stipendiés par la CIA, à la propagande mondialiste pour les interpréter en faveur de l’OTAN. D’ores et déjà il n’est pas possible à un citoyen moyen d’évoquer une éventuelle défaite de celle-ci sans se heurter à une doxa solidement établie et, il faut bien le dire, à un abrutissement formaté et vindicatif, d’ailleurs plus sensible dans les classes sociales éduquées que dans les autres.
Par ailleurs, au cas où un accord bancal était trouvé il faut se souvenir que Trump ne sera plus là dans quatre ans et que Poutine (plus de 70 ans) n’est pas éternel. On peut être certain que, fidèles à leur éthique très particulière qui n’est pas très différente de celle des mafieux Lucky Luciano et Meyer Lanski, les Anglo-Saxons piétineront leur parole et leur signature et relanceront dès que possible leur double objectif : détruire la Russie et abattre la puissance chinoise.
Ce sont le monde anglo-saxon, l’atlantisme, l’OTAN, Washington, les néo-cons sionistes qui désignent à la tête de nos pays européens des fantoches aisément manipulables que l’on peut faire chanter. Ce sont eux qui nous oppriment, exigent que nous livrions une guerre qui ne nous concerne pas à un pays ami qui ne nous a jamais rien fait de mal, pillent nos richesses et nos pépites qui leur sont bradées. Ce sont eux qui occupent notre administration, détruisent nos libertés et veulent nous réduire en esclavage : agenda 2030 et great reset.
L’OTAN, instrument militaire de cette ambition militaire, totalitaire et planétaire doit être défait et disparaître pour permettre l’instauration du multilatéralisme dans le monde et le respect du droit international, éviter l’émiettement de la Russie et nous rendre notre indépendance, notre souveraineté, nos libertés et au bout du compte notre dignité.
Cette défaite ne peut venir que d’une victoire de la Russie dans le conflit actuel. Celle-ci n’apparaîtrait vraiment éclatante que dans la mesure où les forces de son armée arriveraient à border toute la rive droite du Dniepr et à conquérir la totalité de l’Ukraine de l’est, Nova Russia, Odessa et sa région jusqu’à la Transnistrie.
Ainsi les fameuses terres noires ukrainienne, les ressources considérables minérales et industrielles de cette région slave qui fut russe si longtemps demeureraient russes et par conséquent européennes. Elles ne seraient pas accaparées par des fonds de pension américains aux termes de contrats de corruption et de bradage conclus avec des complices comme Zelensky qui constituent purement et simplement des brigandages.
L’Ouest de l’Ukraine serait à partager entre la Pologne et la Hongrie. Le résidu, s’il en restait, serait désarmé et sous contrôle des pays voisins.
Pour que sa victoire soit encore plus incontestable, la Russie pourrait :
- Obtenir la restitution intégrale des avoirs russes volés par les Atlantistes y compris les produits financiers.
- Exiger le retrait de toutes les munitions nucléaires que les Otaniens ont imposé sur leur sol à la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, etc.
- Imposer le désarmement et la dissolution des milices ultranationalistes acquises aux joies et délices du nazisme.
C’est dans la victoire de la Russie que réside le seul espoir que cesse notre vassalisation envers un pays gangster et du retour à nos libertés individuelles et collectives.
André Posokhow
https://ripostelaique.com/negociations-sur-la-guerre-en-ukraine-la-forfanterie-americaine.html