Décidément, Jean-Marie Le Pen aura été facétieux jusqu’au bout. Il a réussi à mourir un 7 janvier, 10 ans après la mort des dessinateurs de Charlie Hebdo, qui ont passé leur vie à le calomnier sans comprendre que le danger était ailleurs.
Et ce 16 janvier, à 11 heures, sa famille, les invités et ses amis, connus ou inconnus, avaient tenu à lui rendre l’hommage qu’il méritait, lors d’une cérémonie religieuse, en l’église Notre-Dame du Val-de-Grâce.
Cinq cents personnes dans l’église, plusieurs milliers dehors, sur le parvis. Parmi les participants, outre la famille de Jean-Marie, outre son fidèle lieutenant de toujours, Bruno Gollnisch, outre les cadres du RN, il y avait aussi Eric Zemmour, Eric Ciotti, Philippe de Villiers, mais aussi de vieux compagnons, réunis après des querelles anciennes, comme Marie-Christine Arnautu, Bruno Mégret et Carl Lang.
Bien sûr, les médias de propagande, incapables de trouver un salut nazi, essaient de faire leur miel de ce qu’ils appellent les parias, c’est-à-dire des courants encore plus nazifiés par le système que le RN ou Reconquête – citons Dieudonné, Henry de Lesquen, Alain Soral, Jérôme Bourbon, Thomas Joly, Yvan Benedetti… – à qui on a expliqué qu’ils n’étaient pas souhaités dans l’église, mais qu’ils pouvaient assister à la cérémonie au milieu de la foule. La famille Le Pen les aurait acceptés dans l’église que cela aurait été un lynchage médiatique, vu les positions de certains sur Israël et les Juifs, et aurait constitué l’événement de la cérémonie.
Marion Maréchal fit honneur à son grand-père, en lui rendant un magnifique hommage de 6 minutes, touchant, personnel, mais aussi très politique.
Et la même journée, quelques heures plus tard, des minables politicards nous faisaient leur cinéma, à l’Assemblée nationale, pour savoir si le centriste mou François Bayrou allait rester Premier ministre ou subir le sort de Barnier, et surtout si les socialistes, par leur pitoyable premier secrétaire, allaient se détacher du Nouveau Front Populaire et refuser de voter la censure contre des prétendues concessions auxquelles les Français ne comprennent rien. Des minables et des traîtres, incapables d’aimer la France, qu’ils ont trahie depuis quarante ans.
Il suffit d’aller sur la chaîne dédiée à Jean-Marie Le Pen, et appelée Le Menhir, et d’écouter quelques-uns de ses meilleurs discours, pour comprendre que le président du Front national ne jouait pas dans la même catégorie que les tocards qui siègent à l’Assemblée nationale – hormis les députés RN – qu’ils soient LFI, écolos, socialistes, communistes, macronistes, centristes ou LR.
https://www.youtube.com/@LeMenhir_JeanMarieLePen/videos
Pour en avoir une preuve supplémentaire, regardons Bayrou se perdre dans ses notes, alors que Jean-Marie n’avait pas besoin de papiers pour parler plusieurs heures, et passionner son auditoire.
Quant au guignol Olivier Faure, qui annonce qu’il est prêt à aller à la soupe de Bayrou pour barrer la route à ce qu’il appelle l’extrême droite – oubliant juste de préciser que le fondateur de son parti, qui parlait nettement mieux que lui, a reçu la francisque du maréchal Pétain, quand Jean-Marie Le Pen voulait s’engager dans la Résistance à 16 ans – le moins qu’on puisse dire que ce n’est pas avec un tel blaireau que les socialistes vont faire lever les foules…
Est-ce un hasard si Marine Le Pen a hérité de son père, notamment quand elle pulvérise la haineuse Mathilde Panot, à qui elle fait des rappels douloureux sur sa connivence avec les islamistes du Hamas…
Ou bien quand elle ridiculise le guignol Insoumis Antoine Léaument, le lèche-babouches qui attribue la loi de 1905 à Jules Ferry, mort en 1893…
Quant à Marion, à l’époque à Reconquête, elle avait fait une campagne exceptionnelle, lors des européennes, pulvérisant, elle aussi, les Insoumis, les écolos, les macronistes et les LR…
Ce talent qu’ont Marine et Marion, elles le doivent à leurs qualités spécifiques bien sûr, mais aussi à l’exemple de leur père et grand-père, de loin le meilleur orateur français depuis les années 1970, et l’homme politique le plus lucide, à qui la France finira par rendre l’hommage qu’il mérite.
https://ripostelaique.com/jean-marie-le-pen-cetait-quand-meme-autre-chose-que-bayrou-ou-faure.html