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Hollande, chef de la 7ième compagnie…

Hollande et le PS en mode trahison et petits arrangements, est persuadé détenir la clé jusqu’en 2027. Mais de quoi parle-t-il en réalité ? De permettre à Bayrou de se maintenir contre vents et marées pour s’assurer un retour d’ascenseur le moment venu ? Sa félonie devait accomplir le rapprochement avec le pouvoir pour tenter cette approche. Aura-t-il gain de cause ? On peut déjà en douter, au regard de l’élection partielle qui s’est déroulée en Isère. Le candidat de la gauche a été sévèrement battu par une macroniste. Il existe encore des macronistes… si, si. Le scrutin a été surtout marqué par une très forte abstention, puisque seulement 38% des électeurs se sont déplacés. Bien évidemment et comme toujours, ce qui compte c’est la victoire, peu importe qu’elle ait été réalisée avec une participation aussi faible, c’est là le charme et la force de notre démocratie de ne pas se soucier de la véritable représentativité de l’élu. Bayrou s’est d’ailleurs fendu d’un compliment pour cette élection au retentissement, « régional et national », rien que ça ma bonne dame… c’est surtout l’indication que le pacte entre Hollande et Bayrou n’est qu’une duperie entre deux hommes fourbes et calculateurs.

Les électeurs ne s’y sont pas trompés, ils ont fui les urnes, une fois de plus a-t-on envie de dire. Sans alliance à gauche le PS ne fera pas mieux que les LR, mais Hollande ne veut pas le croire. L’homme n’a jamais brillé pour son courage et encore moins pour sa stratégie. Laisser l’avenir du parti entre ses mains, c’est s’assurer d’une défaite cuisante. On ne va pas s’en plaindre. Mélenchon ne s’y trompe pas, conscient lui aussi que cette trahison ne pourra que lui être préjudiciable, il fustige l’arrangement entre le PS et Bayrou. Bien entendu le PS s’offusque de cette ingérence et s’éloigne de la coalition qui lui a permis de sauver une vingtaine de députés. Le pari est risqué, car Mélenchon pourrait s’en souvenir le moment venu et refuser de se désister au profit des candidats PS. Mais Hollande ne le voit pas ainsi, pour lui l’opposition à Macron se doit d’être délicate, feutrée, ne pas trop le heurter dès fois qu’il le prenne mal. La remarque vaut également pour les LR et le RN. C’est vrai qu’il ne jure que par un calme institutionnel qui ressemblerait vaguement à l’énergie qu’il véhicule, une sorte de force molle, sans consistance, qui se prétendrait rassurante, avec une seule vertu, la continuité, c’est à dire, continuer à nous ruiner… comme si cela suffisait pour redevenir président ?

Il peut compter sur tous les tenants de la théorie du non-blocage des institutions, ces rampants qui seraient prêts à tout pour qu’aucun gouvernement ne tombe et que les budgets calamiteux soient votés, les uns après les autres, dans une harmonie parfaite et d’apparence sécurisante. Ce sont les partisans d’un budget à tout prix, et c’est d’ailleurs cette stratégie qui a été mise en œuvre avec les gouvernements précédents et les budgets de Le Maire. Il y a effectivement de quoi se féliciter de n’en avoir censuré aucun. Imaginez un peu, on aurait peut être évité un déficit supérieur à 6% du PIB… C’eût été dommage de se priver d’une telle débâcle non ?! Bayrou devrait être sur la même longueur d’onde. Nous avons déjà les promesses de son ministre du budget, qui a annoncé qu’il allait ruiner les dernières entreprises qui tiennent encore la route en France, pour sauver le climat, ou la météo, on ne sait plus très bien, tant la frontière entre ses deux notions est à géométrie variable, selon ce que l’on entend faire passer comme message. Même Bodin, le costaud météo, a avoué que, toute chose égale par ailleurs, les bulletins météos aujourd’hui étaient bien plus alarmistes qu’il y a 10 ou 15 ans : 25°C c’est la canicule et -1, le grand froid polaire. Ensuite Bayrou ne cache pas sa volonté d’augmenter ou créer de nouveaux impôts ou taxes, puisque selon lui et une méthode utilisée depuis 40 ans, c’est la seule chose à faire pour combler le déficit… Là encore on ne peut que s’incliner et les « un budget à tout prix » ne se posent même plus la question de savoir si ce coup de rabot supplémentaire est vraiment la bonne solution, vu que dans un pays le plus taxé du monde, le gouffre financier ne cesse de s’accroître. Mais non, on leur dit qu’il n’y a pas d’autre chose à faire, ils le croient et veulent absolument que le budget soit voté !!! Bayrou reprend même l’idée de travailler 7 jours pour rien, enfin, pour sauver la France des erreurs qu’ils commettent depuis des lustres… Et puis si 7 jours ne suffisent que faudra-t-il faire ? Eh bien, passer à deux semaines… bien entendu nous seront imposés sur l’ensemble des jours travaillés ! Le plus désolant ce n’est pas tant de voir PS, RN LR, souscrire à cette escroquerie, mais de constater que les micros partis souverainistes demeurent les bras ballants, incapables de s’entendre sur un programme commun.

Ils disent tous la même chose, ou pas loin, mais par orgueil et égo, refusent de s’allier. Le plus ferme dans cette absurdité c’est Asselineau, brillant dans ses analyses, il préfère continuer seul, satisfait de proclamer : « je vous l’avais dit ! » formule pathétique qui ne sert à rien. À quoi bon ce constat si c’est pour laisser le pouvoir aux autres ? Isolés, les Dupont Aignan, Philippot et consorts restent inaudibles, ils ne peuvent l’ignorer, mais espèrent encore que les électeurs vont, par miracle imaginé, se tourner comme un seul homme vers l’un d’eux. S’ils ont un doute, nous pouvons leur dire qu’il n’en sera rien, et qu’ils auront toujours autant de difficultés à faire valoir leurs idées en n’ayant pas d’élus. Quant à se présenter à l’élection présidentielle, Philippot est bien placé pour savoir que c’est un défi impossible à relever en l’état, il lui faut 500 signatures et 20 millions d’Euros. Mais qu’à ne cela tienne, ils persistent, on se demande bien pour qu’elle raison ? Ils cherchent quoi ? Gagner seuls  ? Utopistes ! Où est l’intérêt du pays dont ils semblent tous se préoccuper pour en avoir fait leur fond de commerce ? Il est grand temps qu’ils cessent leurs enfantillages et qu’ils proposent une alliance… avec qui à la tête, on n’en sait rien, puisqu’ils sont tous plus ou moins grillés, sinon, ils auraient déjà percé ? Le problème du Frexit pourrait être résolu simplement par les différentes formations, en précisant qu’un référendum sur la question serait organisé. Il y a urgence et une chance à saisir et surtout, une nouvelle tête à trouver… seront-ils assez sages pour s’en rendre compte ?

Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/01/20/hollande-chef-de-la-7ieme-compagnie/

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