Le Zygomyr a les dents longues mais le cerveau lent. Il n’a toujours pas compris les intentions du général Keith Kellog envoyé spécial de Trump, renforcé par le vice-président J.D Vance en visite à Kiev cette semaine. C’est pourtant simple : fixer la ligne de contact comme trait de démarcation, écarter l’adhésion à l’Otan de l’Ukraine, mettre le grappin sur les terres rares, lever progressivement le blocus contre la Russie et organiser une élection présidentielle en Ukraine avant août 2025.
En cas de refus de ce plan de paix, Washington pourrait arrêter toute forme d’aide, ce qui conduirait l’Ukraine à la capitulation. Mais le Zygomyr mégote sur le tracé des futures frontières, exige une armée d’interposition et refuse toujours une élection qui signerait sa perte.
Pour le consoler de ses avanies, le dictateur français qui l’adore lui a fait livrer une demi-douzaine de Mirage 2000-5, au prix unitaire d’occase sans les options de 56 millions d’euros. Soit 336 millions supplémentaires dont le Mozart de la finance a dépouillé les Français.
Seb Le Cocu, notre inénarrable sinistre des Armées, devrait changer de lunettes, il croit que Kiev est en train de gagner la guerre
Aussi aveugle qu’un propagandiste des télé-menteurs, le cocu plastronne comme un paon dans sa volière. Avec ces zincs que les Ukronazis ne savent pas piloter, la victoire est proche. « Encore un petit effort et c’est gagné ! » comme disait Adolf à ses séides le 29 avril 1945. La veille de son suicide. Ou de sa fuite en Amérique du Sud. Il y a un léger doute. Pour le Zygomyr, l’alternative sera : les pampers ou la pampa.
Les Mirages sont arrivés le jour où le mirage de la victoire de l’OTAN s’est évaporé. Et pas n’importe où. Toretsk ne vous dit peut-être rien, mais c’est une ville minière importante, verrou Nord de l’oblast de Donetsk, en partie libéré par les Russes, ouvrant la voie vers d’autres cibles plus importantes. Qui tomberont à leur tour car elles sont encerclées et pilonnées en permanence.
N’en déplaise à la propaganda staffel de la führerin von Pustula la Hyène, Toretsk est une ville russe où l’on parle russe. Qualifiée d’ukrainienne parce que slave. Mais alors, l’Ukraine s’étendrait jusqu’à Vladivostok ? Sous tutelle germanique bien entendu. Les Boches n’y ont jamais renoncé, malgré l’échec de l’opération Barbarossa.
Cette ville s’est rangée du côté des séparatistes pro-russes en mars 2014, avant d’être occupée par le 17e bataillon d’infanterie motorisée de l’armée ukrainienne le 21 juillet suivant. Huit ans avant que Poutine s’en mêle. Depuis cette opération militaire, les reîtres secondés par des néonazis d’Azov se sont acharnés contre les civils. Les pillages, les viols, les massacres, les destructions n’ont pas cessé. La ville est passée de 782.000 habitants à 1600 aujourd’hui. Mais on accuse les Russes d’en être responsables.
Depuis octobre 2024, la Russie contrôlait presque entièrement les cités de la conurbation de Toretsk, tout en avançant vers le centre de la ville désertée par la plupart de ses habitants. L’arrivée de la première et de la neuvième brigade de la cinquante et unième armée russe, début février, fut une délivrance pour ceux qui survivaient dans les décombres.
Le cinéma du Zygomyr rejoue le même film sans fin
Une fois de plus battus à plate couture sur le terrain, les services de propagande de Kiev se sont lancés dans la guerre des images. Mettant en scène à Toretsk, un décor urbain post-apocalyptique, avec un coucher de soleil rougeoyant, jouant à cache-cache derrière les terrils, les arbres calcinés et les squelettes des immeubles. Sonorisé par une musique d’ambiance stressante pour amplifier la sensation de malaise.
Mais cette bataille médiatique que le Kremlin traite avec mépris fonctionne moins bien qu’au début de la guerre. Même les journaleux les plus russophobes ont appris à se méfier de ces faux massacres où les morts se relevaient. Pour ne plus être pris pour des imbéciles.
Même les reporters les plus hostiles à Poutine ont commencé à douter de ces « victimes d’atrocités », en fait des cadavres momifiés déterrés. Pour ne pas être démentis par des analyses ultérieures et passer pour des jobards. Et tous se sont mis à scruter les « victoires » de l’Ukraine obtenues sur des jeux vidéo, aux images trop parfaites.
L’élection de Trump a levé un tabou et incité les leaders de la désinformation à se calmer. Le zygomyr apparaît enfin comme ce qu’il est : un ancien présentateur de télé-réalité de troisième ordre, secondé dans ses mises en scène macabres par des experts de la CIA qui ont fait leurs preuves en Roumanie, au Koweït et en Serbie. Mais ses vidéos truquées ne convainquent plus que ceux qui veulent y croire.
Il continue à nier les avancées russes dans le Donbass, Toretsk après Avdiïvka en février 2024, Vougledar en octobre et Kourakhové en décembre. Et il s’enferre dans ses jérémiades et vaticinations pour essayer de recevoir, avant la débandade finale, encore plus de matos qu’il revendra aux terroristes et aux mafias, et davantage de pognon qui prendra la direction des îles Cayman, des Bahamas ou des Bermudes.
Pourquoi se gêner ? Alors que la guerre est perdue, le gouvernement de Kiev vient d’annoncer qu’il va utiliser 17 milliards d’euros qui ne lui ont rien coûté, à la production et à l’amélioration des munitions et de l’armement. Tandis que le peuple affamé, écœuré, accablé et terrorisé, crève la gueule ouverte pleine de mouches.
Toretsk a illustré la conception ukrainienne de la démocrature, où le pitre tragique Zygomyr n’a fait que se couler dans le moule du crime et de la corruption
Trucages des élections, verrouillage des partis politiques, encadrement de la population et des médias par des commissaires politiques, omniprésence du SBU (police politique) doté de pouvoirs exorbitants, emprisonnements et exécutions sans jugement des dissidents, tout cela existait déjà, plus de dix ans avant que Poutine n’intervienne pour défendre ses compatriotes Russes martyrisés par les nazis Ukrainiens.
À l’élection présidentielle de 2010, Toretsk a voté à 95 % en faveur de Viktor Ianoukovytch considéré comme pro-russe, démis en cours de mandat par la CIA en 2014 au profit de Viktor Iouchtchenko qui n’avait obtenu que 5 % des suffrages. Aux législatives de 2012, deux ans avant le coup d’État de Maïdan, le parti de Iouchtchenko plafonnait à 1,1 %. Qu’importe, il sera l’heureux élu ! C’est ça la démocratie à la sauce euro-mondialiste ! Mais ce type, pas assez docile, aimait trop son pays.
Les maîtres du monde n’hésitent pas à sacrifier leurs loufiats alliés, dès qu’un grain de sable se glisse dans les rouages. Ils ont essayé d’éliminer Iouchtchenko après avoir dépensé 65 millions de dollars pour le faire élire. Parce que le fauve commençait à échapper à ses dompteurs.
Les otanesques l’avaient empoisonné pour se débarrasser de lui. Mais l’homme est un coriace. Affaibli, souffreteux, le visage abîmé, il survécut. Des analyses de sang furent confiées au toxicologue Bram Brouwer d’un labo néerlandais, travaillant avec l’université d’Amsterdam. Les conclusions des tests ont été accablantes. Le sang de la victime contenait une haute concentration de dioxine administrée oralement. C’était un des taux les plus élevés jamais détectés chez quelqu’un qui a survécu.
Détail révélé tardivement, la veille de son « intoxication alimentaire », il avait dîné avec le chef des services secrets ukrainiens, en présence de « diplomates » étasuniens. Mais selon la tactique de l’inversion accusatoire, dont les sbires des banksters sont friands, leurs merdias se sont démenés pour faire porter le chapeau aux Russes.
À l’époque, l’outsider Ioulia Timotchenko Première ministre, pourtant favorable à l’entrée de l’Ukraine dans l’Eurocrature et l’OTAN, fut condamnée à sept ans de prison et mise au secret pour avoir voulu équilibrer le commerce de son pays entre l’Occident et la Russie. On comprend pourquoi le Zygomyr ne veut pas entendre parler d’élections, et a fait verrouiller tout le système par ses sbires, sous la houlette des oligarques corrompus, sans lesquels rien n’eût été possible.
Dernière déconvenue pour les Ukronazis, ils ne pourront plus compter sur Karim Ahmed Abdoul Khan, leur allié à la cour pénale internationale, cette coquille vide, pour faire des procès spectacle aux Russes et aux Israéliens. Donald a décidé de sanctionner les canailles qui y prolifèrent ainsi que leurs complices, délateurs et désinformateurs. Arroseurs arrosés, interdits de séjour aux USA, leurs biens saisis, ces crapules pourraient même se retrouver à Guantanamo. Dès lors, servir le nabot frénétique et les terroristes coraniques ne sera plus leur priorité.
Christian Navis
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