Monsieur Bruno Retailleau est en place depuis quelques mois et a semblé, pour certains patriotes, être un espoir.
Qu’en est-il en réalité ?
L’homme ne mâche pas ses mots certes, mais je me souviens d’un Nicolas Sarkozy qui n’était pas le dernier à dire et se vanter que la France allait, avec lui, retrouver sa dignité, sa sécurité, l’ordre et la justice. On sait ce qu’il en est advenu. Courbette envers la gauche, compromissions et ministres socialistes dans ses gouvernements. Sans compter la trahison du référendum de 2005 !
Les Français patriotes, c’est-à-dire les plus éveillés de nos concitoyens, savent bien que la droite dite républicaine est une droite déminéralisée, insipide.
La droite, dite républicaine, aurait pu, pendant les années où elle était au pouvoir, renverser la table socialiste et islamo-gauchiste. Elle ne l’a pas fait.
La droite, dite républicaine, a laissé faire sur la sécurité, sur la justice, sur l’Éducation nationale, sur la culture, sur la politique de la ville et surtout, sur l’immigration.
Elle n’aura même pas réussi, sur son « domaine réservé », l’économie, à préserver la France d’un marasme économique, entraînant un chômage qui est devenu depuis structurel.
La droite, dite républicaine, se dit gaulliste sans rougir, sans honte ! Si nous comparons ses activités sous Giscard, Chirac, Sarkozy à celles des années gaullistes de 1958 à 1974, on ne peut être qu’effaré justement. Le Concorde, le TGV, les autoroutes, la puissance militaire, le nucléaire civil et militaire, etc. C’est sans appel.
La droite, dite républicaine, a géré la déliquescence de notre Nation.
L’espoir Retailleau sous les gouvernements Barnier, puis Bayrou n’aura été, et ne restera qu’un pet de lapin dans un désert macroniste. L’affaire de l’Algérie en est le symbole le plus puissant.
La droite, dite républicaine, a cédé à tous les assauts de la gauche décadente et immigrationniste par peur de déplaire aux syndicats, aux associations « droits de l’hommiste », au wokisme, aux organisations antinationales et finalement, a abandonné les prérogatives essentielles d’une nation aux oligarques de Bruxelles, aux cours de justice européenne, et en interne aux socialistes qui pullulent dans les différentes cours de justice française, y compris au Conseil constitutionnel et au Conseil d’État.
La droite, dite républicaine, est en chocolat au lait. Pour qu’elle soit une vraie droite, il lui aurait fallu avoir la France au cœur et non la compromission aux tripes.
Monsieur Bruno Retailleau est aux Républicains de Laurent Wauquiez ! Un chef de parti qui faisait la leçon au Rassemblement national de Madame Le Pen, à l’UDR d’Éric Ciotti au moment de la censure du gouvernement de Barnier ! Se souvenir de son pitoyable « Ressaisissez-vous » ! Ce parti du compromis avec la gauche, avec l’Union européenne, avec le macronisme destructeur de l’identité française…
La dernière de Monsieur Retailleau est d’avoir nommé, comme hier Nicolas Sarkozy, une gauchiste, Madame Cindy Léoni, aux manettes de la Sécurité civile le 24 février dernier ! Une militante issue de SOS Racisme, comme sous-directrice de la gestion de crise et de la planification à la DGSCGC rattachée à son ministère.
Si certains patriotes avaient un quelconque espoir de changement de ligne en interne, grâce à Bruno Retailleau, du Parti « Les Républicains », ils ne peuvent plus vraiment y croire.
La France est gouvernée par des politiques qui ont oublié ce qu’est le gaullisme, la nation, la France.
Par appétit de pouvoir, de gloire ou de richesse, ces gens voient plus d’avantages à sacrifier leur Liberté qu’à la défendre (…), disait La Boétie.
De Gaulle était un géant qui les écrase. Ce sont des nains qui s’agitent et font du vent.
Voici ce que pensait De Gaulle de ces gens, dont le parti « Les Républicains » : Les gens de gauche ont rarement de grands projets. Ils font de la démagogie et se servent des mouvements d’opinion. La gauche tire le haut de la société vers le bas, par idéal d’égalitarisme. C’est comme ça que l’on a fini dans l’abîme en 1940… Les socialistes sont d’éternels utopistes, des déphasés, des apatrides mentaux… Ils gaspillent toujours la plus grande partie des crédits. On ne les a jamais vu dépenser efficacement les crédits. Je n’aime pas les socialistes, car ils ne sont pas socialistes, parce qu’ils sont incapables, ils sont dangereux.
Comment ne pas être en phase avec ce qu’il disait et admettre que cette droite républicaine n’est qu’un faux-nez !
Gérard Brazon